Comme chaque année, l'association " sur les Traces " nous convie au coeur du " Pays de l'eau " à la découverte de son environnement et de sa biodiversité, façonnés depuis des siècles par Dame Nature et... les Hommes. Cet héritage, à la variété d'ambiance affirmée et RARE, nous appartient ; nous devons en prendre grand soin et le préserver des grandes menaces industrielles, éolien, solaire, bois, etc.
Bonne visite.
En avant toutes
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Sorties 2020 programme détaillé
- Encadrées par Blandine Vue
- Association " sur les Traces "
- I9 Grande Rue
- 52 360 Poiseul
- Sorties gratuites avec le soutien de la Région Grand-Est
- Thème de l’année : « La nature proche de nous, ces espaces essentiels à la biodiversité ».
I. Nogent, anciennement Nogent le Roi, Nogent en Bassigny
- Site web
- 09 août, RV à 14 heures devant l’église de Nogent le Haut;
- durée 3 à 4 heures;
- Ville éperon fortifiée du plateau de Langres : de la diversité à la biodiversité.
- I6 août, RV à 14 heures vers le kiosque, place de la mairie;
- durée 3 à 4 heures;
- Bourg entre vallée et éperon fortifié du plateau de grès du Rhétien, de la diversité à la biodiversité.
- site web
- 23 août, RV à i4 heures devant l’église;
- durée 3 heures;
- Ville d’éperon, sur les dolomies, marquée par la proximité des grès et une faille. De la diversité à la biodiversité.
Cette année les sorties porteront sur les trois petites villes en éperon fortifié du sud-est de la Haute-Marne, Nogent, Bourbonne-les-Bains et Fayl-Billot. Bourbonne a fait l’objet d’un travail soutenu par la Région avec l’école et l’ IME pendant l’année scolaire 20I8-20I9. La sortie sur cette ville sera une occasion de faire profiter les parents du travail réalisé avec les enfants.
Les éperons sont situés sur trois niveaux géologiques divergents. Ils nous permettront d’aborder des natures très différentes de roches, de types d’érosion, donc de flore et faune, de bâti, d’activités humaines liées aux ressources du territoire, ainsi que des reliefs d’éperon variés, car les rivières n’ont pas creusé dans les mêmes roches. Les différences géologiques impliquent également des niveaux de sources très différents. Cela nous permettra d’aborder des localités comparables de par leur genèse, implantation autour d’un château d’éperon, construites dans des environnements très disparates et de comprendre comment la biodiversité s’exprime dans ces différents cas.
Tronc commun à toutes les sorties
Chaque sortie fait partie d'un groupe thématique de trois sorties. On travaillera le lien entre biodiversité et activités humaines :
- comment la présence humaine a créé, dans ces milieux géologiquement très différents, des biodiversités très hétéroclites, par des activités adaptées aux contraintes du contexte naturel,
- comprendre le site d'une commune, sa géologie, son relief, son hydrographie,
- établir le lien entre tous ces facteurs, la formation du relief par l’érosion, activité des rivières, et, selon les communes, glissements de terrain, basculement de pans de falaise, diaclases, réseaux karstiques, éboulis de divers types, sables calcaires, transformation des grès en sables, érosion …,
- insérer la géologie du secteur dans la géologie plus large du bassin parisien et du Trias.
- repérer les traces du passé géologique, fossiles…, dans les diverses roches du bâti, les falaises des éperons.
- comprendre les roches, leur origine, les nommer, les comparer. Comparer avec ce qui a été déjà vu lors des précédentes sorties pour les habitués : calcaire dur à Nogent, dolomie à Bourbonne-les-Bains et grès à Fayl-Billot. Tous sur une base argilo-marneuse avec niveau de sources et/ou de résurgences et pour Bourbonne, sources chaudes par thermo-syphon.
- Explication de ces différents types de sources.
- comprendre l’alternance de couches perméables et imperméables. Étudier les niveaux de sources, les lavoirs qui y sont liés, les puits à l’intérieur des murs, citernes… Aborder la fragilité des nappes, la notion de bassin et les responsabilités qu’elle implique, via des communes situées en bassin de la Marne et en bassin de la Saône. Les notions d’économie d’eau de la société ancienne. Comprendre les milieux spécifiques aux niveaux de sources, les comparer aux milieux voisins.
- apprendre à ne plus juger les milieux en termes de « propre », = sans vie, sale, = vivant, mais en terme de mort, pauvre et riche en biodiversité,
- comparer la vie dans un mur de pierre sèche et un mur bétonné, comprendre les dangers du bétonnage,
- comparer différents types de haies : thuyas, feuillue cultivée, feuillue sauvage, taillée ou non,
- comparer différents types d’espaces enherbés, pelouse rase, un peu plus haute, herbes folles, les espaces artificialisés…
- comparer la richesse des différents milieux, en tirer des conclusions sur la biodiversité et les milieux les plus favorables à la vie, les pratiques les plus meurtrières pour la biodiversité, le régime et la qualité des eaux…
- changer son regard par rapport à ce qu’il faut faire et au « bien » dans l’espace d’un village. Prendre conscience des erreurs et de l’impact des comportements sur la vie.
- nommer et reconnaître quelques plantes phares liées aux différents milieux, les éventuels animaux rencontrés...
- comprendre la richesse et le potentiel du territoire en abordant les activités actuelles et passées. Comprendre les possibilités de quasi autarcie d’un territoire, le recours aux ressources locales pour le bâti traditionnel, l’autonomie alimentaire dans le passé, les activités artisanales ou industrielles spécifiques, très marquées ici, coutellerie / forge / tuilerie, thermalisme/ plâtrière/ tuilerie, vannerie/poterie/tuilerie. Allusion à l’utilisation passée de la force motrice de l’eau. Les déplacements limités…
- Nogent, ville éperon fortifiée du plateau de Langres : de la diversité à la biodiversité. Depuis le panorama des remparts vers l’église, présentation des grands traits du relief et de la géologie, observation des différents milieux naturels ou cultivés en fonction de la géologie.
Les choix d’implantation de la ville, éperon avec falaises, niveau de sources, confluent de rivières, richesse des différents types de roches, leur influence sur les activités, site naturellement défensif complété par des remparts, force motrice de l’eau utilisée pour l’industrie métallurgique, fer utilisé à des époques reculées, tuilerie, excellente pierre de taille…, le reflet de ces activités sur la biodiversité, retenues d’eau des moulins et usines, créant des milieux spécifiques en permettant d’éviter les longs étiages d’été, présence importante de jardins ouvriers enclos de murs de pierre sèche, secteur d’ancien jardins, vergers et vignes en terrasses sous les falaises, avec microclimat, ancienne autonomie alimentaire, niveau de sources avec lavoirs…
Une attention particulière sera portée au secteur de niveau de sources sous les remparts, entre falaises calcaires et argiles, avec une grande diversité de milieux et de végétation, période choisie pour la flore vernale. Secteur assez « ensauvagé » et particulièrement riche. Présence de lavoirs, bassins destinés à l’arrosage, dans un milieu en partie reconquis par la nature. La petite ville étant plutôt minérale côté rues, on y traquera cependant les traces de vie et les possibilités de « coups de pouce ».
- Fayl-Billot, bourg entre vallée et éperon fortifié du plateau de grès du Rhétien, de la diversité à la biodiversité.
Le bourg de Fayl-Billot s’est développé d’une part en vallée, autour de l’ancienne église, d’autre part autour de l’éperon de l’ancien château, avec deux sites d’aspect et de fonction radicalement différents : un village en bas et en rive gauche, une petite ville en haut en rive droite. Le grès y est omniprésent, tant dans le modelage du paysage que dans l’architecture et cette pierre hydrophile, donnant des sols excessivement instables s’impose dans tout le paysage.
Les choix d’implantation de la ville, éperon avec falaises, niveau de sources, confluent de rivières, richesse des différents types de roches, leur influence sur les activités, site naturellement défensif complété par des remparts, force motrice de l’eau utilisée pour l’industrie métallurgique, fer utilisé à des époques reculées, tuilerie, excellente pierre de taille…, le reflet de ces activités sur la biodiversité, retenues d’eau des moulins et usines, créant des milieux spécifiques en permettant d’éviter les longs étiages d’été, présence importante de jardins ouvriers enclos de murs de pierre sèche, secteur d’ancien jardins, vergers et vignes en terrasses sous les falaises, avec microclimat, ancienne autonomie alimentaire, niveau de sources avec lavoirs…
Une attention particulière sera portée au secteur de niveau de sources sous les remparts, entre falaises calcaires et argiles, avec une grande diversité de milieux et de végétation, période choisie pour la flore vernale. Secteur assez « ensauvagé » et particulièrement riche. Présence de lavoirs, bassins destinés à l’arrosage, dans un milieu en partie reconquis par la nature. La petite ville étant plutôt minérale côté rues, on y traquera cependant les traces de vie et les possibilités de « coups de pouce ».
- Fayl-Billot, bourg entre vallée et éperon fortifié du plateau de grès du Rhétien, de la diversité à la biodiversité.
Le bourg de Fayl-Billot s’est développé d’une part en vallée, autour de l’ancienne église, d’autre part autour de l’éperon de l’ancien château, avec deux sites d’aspect et de fonction radicalement différents : un village en bas et en rive gauche, une petite ville en haut en rive droite. Le grès y est omniprésent, tant dans le modelage du paysage que dans l’architecture et cette pierre hydrophile, donnant des sols excessivement instables s’impose dans tout le paysage.
On observera le site depuis la pointe de l’éperon, pour voir les grands traits du paysage et la répartition des roches, ainsi que le grandes failles qui font face au panorama. On situera les diverses strates végétales dans ce cadre, avec une attention pour les erreurs, coteaux trop abrupts déforestés, risques très importants de lessivages sur les sols sableux issus du grès… On observera l’implantation du village dans ce cadre, et la répartition des activités par rapport au cadre naturel. Observation des risques importants de glissement de terrain, avec une maison qui se coupe en deux. Travail sur les affleurements de grès, le niveau de sources, la capacité de rétention d’eau de cette roche, la biodiversité et les choix agricoles et artisanaux qui en découlent, maraîchage, élevage, osiériculture et vannerie. L’utilisation de l’eau dans le territoire, culture et trempage des osiers, moulins, papeterie, et l’impact de ces activités sur la création de milieux différents : oseraies, mares de trempage, étangs, prairies, jardins, anciennes vignes conquises par la forêt...
- Bourbonne-les-Bains, ville d’éperon, sur les dolomies, marquée par la proximité des grès et une faille. De la diversité à la biodiversité.
Après avoir observé le passé géologique et la vie de l’époque des premiers dinosaures dans les pierres de grès de l’église, poisson fossile, traces de vagues, sable des plages…, on se rendra à l’emplacement de l’ancien château fort pour observer la richesse géologique du secteur de Bourbonne et son impact sur les activités agricoles et artisanales, et par conséquent l’implantation d’une végétation très variée selon les niveaux, et d’une importante biodiversité. Ce point est également idéal pour travailler sur la notion de bassin.
On travaillera sur les divers milieux offerts par cette grande diversité, des falaises de dolomie, au fond de vallée couvert de sables emportés par l’érosion des coteaux supérieurs. On se servira de textes historiques locaux, relatant des catastrophes naturelles emportant les coteaux de vigne et leur terre à la rivière pour comprendre la fragilité des coteaux gréseux. La présence de l’ Apance et de ses affluents, ainsi que celle d’une faille avec thermo-syphon ont permis des activités aussi variées que la meunerie, le foulon ou le thermalisme qui ont engendré des milieux construits très différents. On expliquera les mécanismes de l’eau, le principe du thermo-syphon. On traquera les différents types de biodiversité qui ont profité de ces différences, des berges bétonnées du sage ruisseau de Borne qui traverse la ville et l’égaie de canards, poules d’eau…, à celles de l’ Apance, sujette à des crues dévastatrices. On abordera les risques naturels de crue et les erreurs d’urbanisme…
Après avoir observé le passé géologique et la vie de l’époque des premiers dinosaures dans les pierres de grès de l’église, poisson fossile, traces de vagues, sable des plages…, on se rendra à l’emplacement de l’ancien château fort pour observer la richesse géologique du secteur de Bourbonne et son impact sur les activités agricoles et artisanales, et par conséquent l’implantation d’une végétation très variée selon les niveaux, et d’une importante biodiversité. Ce point est également idéal pour travailler sur la notion de bassin.
On travaillera sur les divers milieux offerts par cette grande diversité, des falaises de dolomie, au fond de vallée couvert de sables emportés par l’érosion des coteaux supérieurs. On se servira de textes historiques locaux, relatant des catastrophes naturelles emportant les coteaux de vigne et leur terre à la rivière pour comprendre la fragilité des coteaux gréseux. La présence de l’ Apance et de ses affluents, ainsi que celle d’une faille avec thermo-syphon ont permis des activités aussi variées que la meunerie, le foulon ou le thermalisme qui ont engendré des milieux construits très différents. On expliquera les mécanismes de l’eau, le principe du thermo-syphon. On traquera les différents types de biodiversité qui ont profité de ces différences, des berges bétonnées du sage ruisseau de Borne qui traverse la ville et l’égaie de canards, poules d’eau…, à celles de l’ Apance, sujette à des crues dévastatrices. On abordera les risques naturels de crue et les erreurs d’urbanisme…
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