Jura, Champagney, Dammartin et Mutigney : une victoire qui en appelle d'autres

C'est avec plaisir que nous apprenons, par l'intermédiaire de sa présidente, que le travail de l'association 3DCV a payé : le projet éolien est annulé pour le moment. Pour le moment car il se murmure que le premier édile de la commune de Champagney, fort vexé de la tournure des événements, serait à la recherche d'un autre promoteur. La meilleure solution : foutez le dehors en 2020!
Bravo à l'association 3DCV et... au suivant.

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A ce jour, nous n'avons pas encore eu le rapport d'une manière officielle, car notre Maire n'est pas vraiment pressé de nous l'annoncer, bien que nous avions été informés, depuis 1 mois 1/2.
Je vous annonce donc que le projet de l'implantation de 10 éoliennes sur les terrains communaux de Champagney,Dammartin ,Mutigney  est ANNULÉ.


D'après les éléments que nous possédons :
1) Manque de vent, pas assez rentable pour la société VALECO, au vue des éoliennes trop petites (150 m ). Placer des éoliennes plus hautes n'est pas envisageable, couloir aérien
2) Notre association.
3) Espèces protégés.
4) De nombreuses études devaient être encore réalisées, trop onéreuses pour un projet voué à l'échec.

Je tenais à vous remercier tous & toutes pour votre mobilisation, votre présence .......
Mais 3 DCV ne s'arrête pas, nous allons être toujours avec les autres associations pour toutes les réunions, manifestations ...... Soyez vraiment assurés de notre soutien. Continuez à nous envoyer des mails, lorsque vous aurez besoin de nous, nous répondrons PRÉSENTS.

A rappeler que nos actions, ne se limitent pas qu'aux éoliennes, je vous joints nos statuts.
Nous avons déjà des actions en vue pour le mois prochain.
Je reviendrais vers vous dès que j'aurai plus d'éléments, car j'ai entendu dire que M notre Maire, étant vexé et très énervé de cette défaite, serai à la recherche d'un autre promoteur.
C'est son droit malheureusement, nous restons vigilant(e)s

Nucléaire : entretenir la détestation

Michel Gay et Gérard Petit 1.
31/07/2016

La critique du nucléaire est d’autant plus facile que c’est un sujet dont les médias sont friands.


Nucléaire : entretenir la détestation By: Christo MICHECC BY 2.0

L’exemple récent du Brexit a montré, comme avec le nucléaire, l’efficacité du conditionnement d’une opinion en orchestrant une détestation au lieu d’une critique constructive. Les conséquences seraient bien plus désastreuses en cas de sortie du nucléaire.
Il aura suffi de mouvements conjugués attaquant les fondements du système européen en Angleterre pour que, malgré un bilan plus qu’honorable, ce dernier soit rejeté par un vote sous la vindicte populaire.
De même, depuis la mine d’uranium jusqu’au stockage géologique des déchets, il n’est pas un maillon de la chaîne de production d’électricité nucléaire qui ne subisse les assauts répétés des opposants à cette source d’énergie.


Le nucléaire n’a-t-il donc aucune vertu ?
Ce déferlement orchestré est digne de Panurge. Effrayer les moutons pour obtenir un mouvement d’ensemble donne l’assurance trompeuse d’avoir raison dans un sentiment majoritaire démocratique. Comment ne pas voir dans le nucléaire un outil maléfique conçu et manœuvré par un lobby cynique voulant préserver sa créature contre l’intérêt vital de tous ? Pourquoi donc attendre plus longtemps son démantèlement, alors que l’absurdité technique, économique, écologique serait avérée ? Les solutions de remplacement idylliques, les éoliennes et les panneaux photovoltaïques, seraient bridées par l’argent investi dans le nucléaire.
Le nucléaire existant, pourvoyeur fiable et économique de notre système électrique depuis des décennies n’aurait donc été qu’un leurre et sa performance un artifice ? Mais l’heure de vérité a enfin sonné. Des citoyens lucides regroupés en organisations indépendantes auraient réussi à lever un coin du voile. Les vertus du nucléaire se sont alors envolées ne laissant subsister que des tares. Cet accès de clairvoyance est le fruit d’une conjonction de quelques politiciens et de l’activisme intense du puissant lobby des énergies renouvelables.
Au moment où se décident la prolongation d’exploitation et le renouvellement des centrales nucléaires, le soleil et le vent offriraient soudain un bilan particulièrement positif et une perspective porteuse d’espoirs pour les emplois.
Bien préparé par un débat sur la « transition énergétique », faux nez d’une virulente campagne destinée à supprimer l’électronucléaire, l’épisode législatif est venu parachever le travail de sape.
Pourtant, le caractère irréaliste des objectifs affichés aurait dû instiller le doute sur la crédibilité des solutions idylliques proposées. Devant les difficultés à les mettre en œuvre et les réalités physiques, l’Exécutif invoque la résistance des opposants pour masquer sa pusillanimité.


Des problèmes financiers qui sont une aubaine pour les opposants

« Hollande doit tenir ses promesses » tient lieu de mantra aux antinucléaires qui s’exonèrent ainsi de toute analyse de fond. Ils sont confortés dans leurs certitudes par les contre-vérités et les outrances répandues par des ténors écologistes antinucléaires qui en ont fait leur fonds de commerce. Face à un tel déferlement, il est difficile de s’afficher à contre-courant. Même l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) se sent tenue de donner des gages à l’opinion. Elle contribue à l’inquiéter en affichant une attitude ostensiblement suspicieuse vis-à-vis du nucléaire. Des réacteurs sont maintenus à l’arrêt pendant de longs mois dans l’attente d’une autorisation de redémarrage, au mépris de la performance économique du système. Est-ce un moyen de pression ? C’est en tout cas une aubaine pour les opposants qui peuvent ainsi pointer opportunément la vulnérabilité du mastodonte.
Les acteurs industriels majeurs de l’électronucléaire national sont des organismes publics transparents.Tout écart ou incident est mis sur la place publique et immédiatement porté à son débit. Mais l’aigre vigilance des contempteurs transforme ces informations en « preuve » de la dangerosité du système, ce qui est déloyal. Retirés de leur contexte, tous les incidents techniques peuvent être interprétés de manière tendancieuse.
« Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », mais « l’art est difficile et la critique est aisée » et son usage immodéré dévastateur. Or, le monde de l’électronucléaire, bridé par ses tutelles, s’exprime peu. Il abandonne le champ médiatique à des agitateurs professionnels de catastrophes. Ces derniers sont bienvenus dans les médias car ils sont une manne pour l’audience et les ventes.
Qui croit aux vertus bienfaitrices d’un électronucléaire bien conduit , par ses exploitants et ses régulateurs, doit faire preuve de calme et de patience face à ce déferlement coordonné d’informations biaisées, de mensonges et de syllogismes dont les médias, et mêmes certains organismes d’État, l’ ADEME 2 par exemple, abreuvent l’opinion publique.

1. Gérard Petit est retraité du domaine de l’énergie.
2. ADEME : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.


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« Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. »

Par Dominique Boury
Mediapart | Blog
29 juillet 2016

Commentaire: La réussite de la résistance à la «colonisation» éolienne voulue par le PS et EELV et relayée sur le terrain par une majorité d''élus (es), passe obligatoirement par l'action-terrain. Sans elle, pas d'établissement d'un rapport de force avec la classe dirigeante locale, départementale, régionale et nationale et si pas de rapport de force, toutes les autres actions ne feront que ralentir le mouvement. 
Les plus importantes action-terrain à venir sont programmées pour 2017: 

  1. L'élection présidentielle   ( 23 avril et 7 mai 2017)  
  2. Les élections législatives (11 et 18 juin 2017)
Mettons nos élus (es),complices de cette infamie dehors ou à la retraite!
Un petit geste pour chacun, un grand soleil pour Madame Nature.

En avant toute!
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La détermination des opposants à l’implantation sauvage d’éoliennes industrielles au cœur du Parc naturel du Haut-Languedoc ne faiblit pas. De nouvelles formes d’action se mettent en place, posant des questions majeures pour nos sociétés.

La face cachée des énergies renouvelables

http://www.economiematin.fr/
par J.P Riou
30/07/2016

Commentaire: Remarquable résumé de la réelle situation des ENR intermittentes en France écrit par le professeur Riou. Habituel me direz-vous que son travail soit de qualité? Certes, mais :
«Si tout ici-bas était excellent, il n’y aurait rien d’excellent»
Denis Diderot (1713-1784)

Félicitations.

Un chose est sûre: Mme la Marquise Royal connaît  tout aussi bien ces données que nous, citoyens anonymes. Aussi, au moment du jugement (pas dernier...), quand l'heure de rendre des comptes aura sonnée sur: Comment, Mme la Marquise, justifier votre politique de soutien aux éoliens qui ruina la France et la défigura à jamais, sachant ce que vous saviez? Espérons qu'aucunes circonstances atténuantes ne lui seront accordées.

ZÉRO ÉOLIENNE et BASTA!

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1 MILLIARD €: Le financement public des énergies renouvelables coût plus d'un
milliard d'euros à la France en 2016


Des énergies polluantes
Sous le label « EnR », sont regroupées des productions disparates qui représentent près d’1/5 (19.2%) de la production de l’énergie mondiale : (rapport Ren 21 p 28). Près de la moitié est traditionnelle et provient de l’utilisation de la biomasse pour le chauffage ou la cuisson.

Haute Marne, la sauvage

Haute-Marne, la sauvage

Le paradis de Mme Nature est ici en Haute Marne
https://youtu.be/pVdzrrZrlQ8

Pour le transformer en territoire à «énergie positive» Mme la Marquise Royal, ses administrations, la majorité des Tartufe d'élus (es) locaux, les promoteurs éoliens et un grand nombre de propriétaires terriens veulent en faire ça :



Un seul geste en 2 temps
-Virez Mme la Marquise Royal en 2017 avec tous ses acolytes (PS, EELV, etc.)
-Virez ces Tartufes d'élus (es) locaux en 2020

En attentant, TENIR BON EN DÉFENSE!
ZÉRO ÉOLIENNE et BASTA!


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Une conseillère du ministre de l’Agriculture rejoint le lobby des semenciers

https://reporterre.net
Barnabé Binctin (Reporterre)
28/07/2016

Commentaire: Extrait d'«une chanson populaire» (1973):                    https://youtu.be/yPL2l7jpN8Y
  • «Ça s'en va et ça revient
  • C'est fait de tout petits riens
  • Ça se chante et ça se danse
  • Et ça revient, ça se retient
  • Comme une chanson populaire»
Claude François (1939-1978)
Auteurs: Nicolas Skorsky
Compositeurs: Jean-Pierre Bourtayre, Nicolas Skorsky


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Anne-Laure Fondeur, après deux années passées au cabinet de Stéphane Le Foll, où elle a notamment cherché à promouvoir les « nouveaux OGM », rejoint le Groupement national interprofessionnel des semences (Gnis). Un organisme chargé de défendre « les intérêts de la filière semences ».

Charente-Maritime : prolifération des ZI d'aérogénérateurs

À noter que les 3 grandes villes : La Rochelle, Rochefort et Saintes ne sont pas touchées par le phénomène, le premier «parc» éolien se situant pour chacune d'entre elles au delà des 10 km. Nous retrouvons ces caractéristiques concernant la ville de Troyes par exemple dans l'Aube. Mais plus généralement, chaque «capitale» ou métropole de département ou de région est protégée. C'est ce qu'on appelle la «colonisation» éolienne à 2 vitesses... Et puis, c'est un des département de l'ex Région Poitou-Charentes, fief de la Marquise Royal....
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Sppef
26 juillet 2016




90% de la France menacée par un décret scélérat

http://www.latribunedelart.com/
Didier Rykner, 
mardi 26 juillet 2016

Commentaire: «Il faut des monuments aux cités de l'homme, autrement où serait la différence entre la ville et la fourmilière ?»
Victor Hugo (1802-1885)

Il y a des moments, dans l’histoire d’un pays, où son patrimoine historique est mis en danger sur tout son territoire, de manière grave et irréversible. Ce sont la plupart du temps des guerres, des révolutions ou l’existence de vandales et de barbares détruisant sciemment toute trace de civilisation. Nous pouvons citer dans les dernières décennies la guerre de Yougoslavie qui a frappé particulièrement durement cette partie de l’Europe, la fin du règne de Ceausescu en Roumanie qui avait décidé et entamé la destruction systématique du patrimoine de son pays. Chacun a à l’esprit, aujourd’hui, le vandalisme qui frappe certains pays du Moyen-Orient.
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1. Une chapelle, dans la Loire avant isolation par l’extérieur
Photo : Sites et Monuments
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2. La même chapelle après isolation par l’extérieur
Photo : Sites et Monuments
Mais à côté de ces périodes tragiques, il y a des moments plus insidieux qui voient des décisions politiques aboutir à des destructions qui ne sont pas moins graves. Il y eut, dans les années 60 et 70 en France, une vague de destruction urbaine sans précédent en temps de paix. On croyait que ces errements étaient derrière nous. Il n’en est rien. Les dernières années ont déjà été difficiles pour le patrimoine. Celles qui viennent promettent d’être tragiques. Alors que le ministère de la Culture vient d’accoucher, fort difficilement, d’une loi patrimoine à bien des égards moins protectrice que la précédente, alors que la loi sur la transition énergétique avait pris en compte dans son article 14 la nécessité de protéger le bâtis ancien des opérations d’isolation par l’extérieur, le ministère de l’Écologie vient de tout balayer d’un revers de main. La loi, après amendement, prévoyait en effet de limiter ces travaux à un certain type de bâtiment et en « tenant compte des spécificités énergétiques et architecturales du bâti existant ». Le décret va bien au delà. Nous assumons totalement la comparaison : les menaces qui vont peser sur le patrimoine français sont équivalentes à celles que nous décrivons au début de cet article.

Éolien: Qui paye le commissaire enquêteur lors d'une enquête publique?

Nous savons toutes, nous, associations luttant contre la «colonisation» éolienne qu'il faut présenter un dossier complet et très argumenté pour convaincre le commissaire enquêteur du non bien-fondé de l'implantation d'aérogénérateurs sur nos territoires.Mais un élément de «poids» justifie également la consistance épaisse de nos arguments: Le commissaire enquêteur est payé à l'heure consacrée à l'enquête et le payeur n'est autre que le maître d'ouvrage. Certaines sommes allouées pouvant représenter plusieurs milliers d'€ (jusqu'à plus de 4 000€). Nous savons que les promoteurs budgétisent ces frais annexes mais quand même... Et si en plus, l'avis est défavorable.

Au boulot et en avant toute!

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Définition

« (...) L'enquête publique est un des lieux et outils de régulation de la démocratie, où tous et chacun peuvent et/ou doivent s’exprimer (en France, la Charte de l'environnement précise qu'il est du devoir de chaque citoyen de protéger son environnement et en Europe, la convention d'Aarhus et ses déclinaisons législatives imposent une large participation du public aux processus décisionnels ainsi qu'un accès à l'information en matière d'environnement et à la justice en matière d'environnement).(...)»

Peut-on faire crédit à l’ADEME ?

Écrit par SLC
Publié le Jeudi, 21 juillet 2016 


Commentaire: «Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute»
Jean de La Fontaine (1621-1695)
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À propos de l’étude :. MIX électrique 100% renouvelable à 2050


L’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) est un établissement public qui conseille le gouvernement pour la préconisation et la mise en œuvre des politiques publiques. Elle vient de publier une étude MIX électrique 100% renouvelable à 2050, évaluation macroéconomique.

Le mythe de la transition énergétique : le roi est nu

Jean-François Dupont
Ingénieur-physicien EPFL

25/07/2016

TransitionEnergétique
Chacun a en mémoire ce conte d’Andersen « Les habits neufs de l’empereur » dans lequel aucun courtisan n’ose dire qu’il ne voit pas les habits de l’empereur, faits par des charlatans dans un tissu soi-disant invisible pour les sots. Jusqu’à ce qu’un enfant ose dire tout haut dans la rue : « Mais le roi est nu ». Cette fable s’applique bien à la Transition énergétique : chacun en commente l’habillage : séduisant ou affreux, économique ou hors de prix,…. Et pourtant il n’y a pas d’habits. Vous allez comprendre l’analogie.
L’opposition la plus active, la mieux organisée et souvent gagnante contre la Transition énergétique est celle qui s’exerce contre les éoliennes. Un argument souvent répété en faveur des éoliennes est en substance : « Il faut bien choisir entre les inconvénients (légers) des éoliennes et les risques (graves) du nucléaire ». Un blog de René Longet dans l’Hebdo y revient. En creusant la question on débouche sur deux constatations plutôt étonnantes : d’abord la transition énergétique n’a pas été calculée. Pire, ahurissant : elle n’est même pas définie. La documentation de l’administration fédérale se limite à indiquer des objectifs mais ne donne pas de plans opérationnels pour la réaliser. C’est un grave défaut de la transition énergétique : elle nous vend du vent, au sens propre et au sens figuré. Il n’y a pas besoin d’être expert, il suffit de lire cette documentation : on n’y trouve pas de programme concret de mesures pour réaliser les objectifs. Explications.
Un débat lancé sur Internet
René Longet tient un blog dans l’Hebdo. Il a publié le 17-07-2016 un article intitulé « Diaboliques éoliennes ? » dans lequel il répète l’argument souvent utilisé que les inconvénients des éoliennes sont négligeables par rapport  aux risques du nucléaire.
Cet article a suscité une série de commentaires intéressants. Certains citoyens éclairés ne se laissent plus prendre par n’importe quelle bonne parole bien-pensante. Il y a un argument favorable aux thèses de M. Longet, que j’aimerais reprendre ici. Un internaute qui se désigne ahebdo déclare : « Il semble parfois qu’une nouvelle génération de Don Quichotte guerroie contre les éoliennes. ».
En somme les opposants à la Transition énergétique ne seraient que des doux rêveurs, des Don Quichotte attardés. C’est passer à côté de la réalité.
Deux questions essentielles occultées par la Transition énergétique
1ère question essentielle : la Transition énergétique, dite aussi Stratégie énergétique 2050 (SE 2050) est-elle faisable, comment et à quel coût ? Aucune étude sérieuse ne dit comment la faire et quel sera le coût. Au contraire, toutes les études sérieuses montrent que ce n’est pas faisable, du moins pas dans l’avenir planifiable (20-30 ans). Les déclarations prétendant le contraire sont des rêveries, politiques ou idéologiques. Parmi tous les éléments de preuve, juste deux ici : 1) la Suède avait décidé de sortir du nucléaire, déjà avant Tchernobyl, en y mettant deux conditions : montrer que c’est possible à un coût acceptable et sans augmenter la consommation de fossiles. Elle n’a pas réussi à en faire la démonstration, elle a annulé le décret de sortie du nucléaire et décidé de renouveler ses anciennes centrales nucléaires par des nouvelles. Qui a entendu parler de cette décision de la Suède ? 2) Eduard Kiener, l’ancien directeur de l’OFEN, socialiste et plutôt réservé sur le nucléaire est formel : les objectifs de la SE 2050 ne sont pas réalisables (ses analyses et interviews sont disponibles). Les causes principales de cette non réalisation résident à la fois dans les coûts de la concentration d’énergie très diluée (vent et soleil) et dans le fait qu’aucune technique de stockage n’est disponible dans le volume nécessaire pour compenser l’intermittence de ces mêmes énergies : un stockage par pompage-turbinage nécessiterait 20 X le volume d’eau de Grande Dixence (Nant de Dranse ne fait que 1/10 du volume de GD).
Le risque est grand qu’on dégrade fortement nos paysages et qu’on provoque des nuisances importantes, pour ne remplacer… qu’une petite fraction des kWh nucléaires qui nous sont nécessaires.
2e question essentielle : les risques du nucléaire justifient-ils une interdiction de cette technologie? Non, si on est informé. On sait faire des réacteurs qui même en cas de défaillance ne contaminent pas leur environnement. Des erreurs graves de sécurité ont été commises à Tchernobyl (concept de sécurité défaillant avec un coeur potentiellement instable) et Fukushima (4 dispositifs de sécurité manquants, proposés par la Suisse elle-même et refusés). Aucun réacteur correctement équipé n’a jamais contaminé son environnement. Il n’y a jamais de débat sur ce point, la condamnation du nucléaire tient du procès sommaire. Quant aux déchets nucléaires, dont on dit qu’il n’y a pas de solutions; si tous les déchets spéciaux étaient gérés aussi bien que les déchets nucléaires, il n’y aurait pas de contamination comme celles du mercure de la Lonza à Viège ou de la décharge de Bonfol.  L’inventaire fédéral des sites contaminés en Suisse indique 38 000 sites par des déchets spéciaux et zéro site par des déchets nucléaires. C’est une preuve du soin avec lequel les déchets nucléaires sont isolés de la biosphère.
L’interdiction du nucléaire est aussi logique qu’une interdiction de la chimie en Suisse à cause des accidents de Bhopal (Indes 1984) ou de Seveso (Italie 1976).
La transition énergétique : ni chiffres ni programme concrets
Mais alors comment la SE 2050 a-t-elle été calculée ? Que valent les documents de l’administration et le message du CF ? Chacun se dit : il y a bien eu des calculs, il n’est pas possible qu’on nous propose un tel projet sans l’avoir évalué ? Peut-être que les experts ne sont pas d’accords entre eux, situation bien banale. C’est là que le citoyen conscient tombe sur une surprise énorme :
la SE 2050 n’a pas été calculée, pour la simple raison qu’elle ne contient que des objectifs, mais pas de plans opérationnels.
Il n’y a pas de programme avec les mesures à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs. On nous dit bien qu’on fera essentiellement appel à des Cleantechs (dont les éoliennes et le solaire) complétées par des économies, voire par des restrictions d’énergie, et des taxes. Remarquez, lesCleantechs sont très bien, mais si on veut résoudre tous les problèmes avec seulement cela, c’est aussi réaliste que de vouloir nourrir un pays avec des jardins potager, sans agriculture et sans chaîne de distribution. Mais surtout pas de détails sur quoi, combien  et à quel coût. Pour comparaison : si la SE 2050 était un projet de maison à construire, son architecte ne donnerait que le cahier des charges, mais pas les plans ! Ceci est vérifiable sans être spécialiste, il suffit de lire (quelques centaines de pages) la documentation de Mme Leuthard. Cela a d’ailleurs été confirmé par Giovanni Leonardi, ex-CEO d’Alpiq dans une conférence publique à l’EPFL le 26 février dernier.
Wanted: des politiciens responsables et un vrai journalisme d’investigation
Comment se fait-il, au final, que tant de politiciens défendent donc l’indéfendable ? Il semble que cela soit lié à l’addition de deux éléments : une large ignorance des dossiers techniques et la conviction que défendre la SE 2050 rapporte des voix. Faire des voix, cela peut-il primer sur la recherche de solutions conformes à l’intérêt général?  Il est de la responsabilité d’un grand parti de vérifier la pertinence d’un projet de loi. Le PS, parti de M. Longet, est un grand parti. C’est aussi le parti d’Eduard Kiener. Il n’a pas été écouté dans son propre parti, malgré ses efforts personnels. Des politiciens lucides, et courageux ont cependant osé dénoncer les faiblesses de la SE 2050. Ils ont osé être impopulaires, certains les traitent de populistes. Ils se reconnaîtront.
En absence d’un vrai journalisme d’investigation sur ce sujet (exception en Suisse allemande avec la Weltwoche, la Baslerzeitung et Finanz und Wirtschaft, et en Suisse romande avec lesobservateurs.ch sur Internet), l’opinion publique va encore rester piégée longtemps. Lueur d’espoir : la grave débâcle de l’hydraulique, qui résulte d’un mauvais traitement de toutes ces questions, est un signal d’alarme qui pourrait conduire à une réévaluation sérieuse de tout le dossier.
En savoir plus
Quelques-unes des analyses qui montrent que la Transition énergétique n’est pas réalisable :
La décision de la Suède d’annuler la sortie du nucléaire :
Conférence de Giovanni Leonardi, ex-CEO Alpiq, 26-02-2016,EPFL (la SE 2050 n’a pas de plans opérationnels) :
 Article publié sur :
jfd / 25-07-2016

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Éolien: Recours d'associations contre le maintien du tarif bonifié

http://www.connaissancedesenergies.org/
AFP
paru le 27 juill. 2016

Commentaire: Soutenons cette démarche en multipliant les actions-terrain sur tout le territoire.

«Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l’action»
Victor Hugo (1802-1885), Les Misérables

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Deux associations ont déposé une requête devant le Conseil d'État pour faire annuler deux décrets publiés en mai, permettant notamment aux exploitants d'éoliennes de continuer à bénéficier d'un tarif d'achat bonifié pour l'électricité qu'ils produisent, a annoncé l'une d'entre elles mercredi.

Abbaye de Morimond (Haute Marne): Un dimanche à la campagne

Un coup de pouce à la manifestation... culturelle organisée par l'association des Amis de l'Abbaye de Morimond.

« Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé».
Ernest Renan (1823-1892)

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Les militants de la santé engagent la bataille contre le parc éolien mondial



http://en.friends-against-wind.org/
Par Iain Ramage
21/07/2016

Énergies renouvelables: Les experts médicaux expriment leurs inquiétudes sur les effets des turbines

dangers? L'hypertension artérielle et le cancer seraient liés à la détresse causée par les grandes éoliennes.
Plus de 100 experts et scientifiques préoccupés par le bruit et les autres nuisances des parcs éoliens géants ont exhorté l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à intervenir.

La guerre des Camisards




La "guerre des camisards" est ce soulèvement armé qui mobilisa les protestants des Cévennes et d'une partie de la plaine du Bas-Languedoc contre le pouvoir royal de 1702 à 1705.

On fait traditionnellement commencer cette guerre, ou plus exactement ce que l'on appellera plus tard une guérilla, au 24 juillet 1702, avec l'assassinat de l'abbé du Chaila au Pont-de-Montvert (le tricentenaire de cet événement a été commémoré en 2002). Mais le feu couvait sous la cendre depuis longtemps, et on ne peut aborder cette guerre sans étudier le mouvement prophétique,apparu en Dauphiné (dans le département actuel de la Drôme) en février 1688, introduit en Vivarais (Ardèche actuelle) en janvier 1689, et se répandant en Cévennes à partir de 1700. On ne peut également séparer cette guerre des camisards d'actions armées antérieures comme celle du prédicant Vivent. Notre période d'étude prendra donc en compte toute la période antérieure au déclenchement de la guerre, depuis la Révocation de l'édit de Nantes en 1685.

Cazeneuve vs Bertin, un match nul

http://www.vududroit.com/
Régis de Castelnau 
25 juillet 2016

Commentaire: Les voies de la Justice étant impénétrables comme bien d'autres, un cours de droit est le bienvenu. Pour ne plus raconter n'importe quoi accoudé au zinc...
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Nice: ce n’est pas à la justice de dire le vrai dans deux ans.

Consécutif au carnage de Nice, l’affrontement entre le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et la policière municipale Sandra Bertin révèle l’exacerbation des contradictions politiques qui traversent la société française. Il y aurait, dit-on, deux vérités qui s’affrontent, chacun prenant parti pour celle qui l’arrange en fonction de ses choix politiques, de ses affinités personnelles, ou de ses appartenances de réseaux. L’alternative serait, paraît-il, entre Cazeneuve menteur ou Bertin menteuse.

« Les riverains des éoliennes : une minorité sacrifiée indigne d’un pays de droit »

http://fr.friends-against-wind.org/
Pascale Hoffmeyer
23/07/2016

Commentaire: En Suisse, comme en France (comme partout ailleurs), pour avoir l'oreille et attirer l'attention de la classe politique dirigeante, pour certains de ses membres en place depuis plus de 30 ans, il faut être médiatiquement reconnu (e) (sport, presse, Tv, mode, cinéma, patron du Cac40, etc). Pour les millions d'autres, anonymes, c'est la croix et la bannière pour être écoutés. Ne parlons même pas d'être crus! Et encore moins d'obtenir réparations... La majorité de la population accepte cet ordre vertical. Alors dans ces conditions, Mme la marquise Royal et ses larrons peuvent continuer allègrement à détruire la Nature au nom de son sauvetage.

Depuis Monsieur de La Fontaine, rien n'a changé:
« Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir
Jean de La Fontaine, Fab. VII, 1(1621-1695)

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Le 23 juillet 2016, Pascale Hoffmeyer a écrit aux membres de la commission chargée de l’élaboration des directives de l’OMS relatives au bruit dans l’environnement en Europe :

À La Courneuve, le plus grand parc populaire d’Ile-de-France est menacé par les promoteurs

https://reporterre.net
Marie Astier et Julie Rochereau (Reporterre)
25 juillet 2016 

Partout les «rapaces» financiers et autres promoteurs rôdent avec leur cohorte de politicards-judas et de personnalités médiatiques. Ils sont une menace pour l'Environnement et pour notre bien-être. Avec toujours à la bouche le leitmotiv: «Faire notre bonheur!» Ce sont les mêmes qui dans les médias vous rabâchent du «bien vivre ensemble» (expression conne à souhait). Avec une précision: «Bien vivre ensemble» certes mais... à leur manière et qui leur permet, évidemment, un enrichissement personnel, sinon quel intérêt.

Quand Langres joue la carte du tourisme, elle fait mouche à tous les coups!

jhm.fr
25/07/2016

Quand Langres joue la carte du tourisme, elle fait mouche à tous les coups!
Très belle initiative de l'Office du Tourisme que cette balade dans l'Histoire de notre ville tant aimée. De plus, les soleil et le succès étaient au rendez-vous. Comme quoi, quand on sort de la «paresse» intellectuelle et que l'on se bouge... de derrière son bureau, on peut faire gagner Langres et tout le Sud Haute Marne. 

NON AUX ÉOLIENNES, 
OUI AUX TOURISTES,
GARDONS LA VIE DANS LE SUD HAUTE MARNE!
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Énergies renouvelables: La stratégie d'Edf conduit-elle à une faillite?

http://www.economiematin.fr/
Jean-Louis Butré
25 juillet 2016

Commentaire: Quand Edf sera «parterre», que sera devenu notre «confort» électrique tant apprécié, même par les anti-nucléaires et par les pro-éoliens 
déclarés (es)?  De l'histoire ancienne... Et vogue la galère.
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La branche énergies Renouvelables d'EDF ne représente que 2% de son chiffre d'affaires. 


La situation économique de l’énergéticien français EDF est inquiétante :
- une action en forte baisse (– 44% en 1 an et – 58% sur 5 ans),
- un endettement qui s'envole (40 milliards, soit plus de la moitié de son chiffre d’affaire),
- une fusion programmée difficile avec AREVA qui totalise de son côté 4,8 milliards de pertes,
- les promesses du soutien financier de l’État qui n'a plus d'argent.
La sanction récente d'exclure EDF du CAC 40 pose la question de la part de responsabilité des Energies Renouvelables. EDF a misé son avenir sur cette filière pour verdir son image au détriment de ses autres activités. N'a-t-elle pas commis une erreur stratégique majeure ?

Haute-Marne, éolien : "Les murs de ma maison vibrent comme si un compresseur y était adossé, ce qui engendre un bourdonnement continu..."

Les témoignages dénonçant les problèmes de santé de riverains, apparus avec l'implantation d'aérogénérateurs, se multiplient. Et, l'on pourrait dire... ENFIN!
Pour rappel,environ 200 machines sont en activité ou en construction et plus de 200 sont déclarées en préfecture et sont en instruction.
Le choix est simple : résister ou ne rien faire et être destiné à être traité comme des "animaux de boucherie".


TENIR TÊTE, FEDERER, LIBERER!

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Témoignage
22 juillet 2016

« Vibrations de ma maison et de la vallée »
« Les murs de ma maison vibrent comme si un compresseur y était adossé, ce qui engendre un bourdonnement continu... »


Le 22 juillet 2016, B. a écrit aux membres de la commission chargée de l’élaboration des directives de l’OMS relatives au bruit dans l’environnement en Europe :

J’habite à Poiseul, France, 52, à 11 km à l’est d’un parc éolien construit en 2010 ; ce parc est situé 2 plateaux plus haut que mon village, et les éoliennes sont visibles dès qu’on quitte la vallée en cirque dans laquelle Poiseul est situé. Ce parc contient 14 éoliennes de 2 MW hautes de 145 m. Il y a à 11 km au nord un autre parc, 6 éoliennes de 2 MW de 125 m, plus ancien de 3 ans, mais les gros problèmes sont apparus après la construction de 2010.

Ressenti : vibrations de ma maison et de la vallée, certainement dues en grande partie aux infrasons, accentuées par un bruit aérien dès que le vent arrive un tant soit peu à l’ouest, dès le sud-ouest. Les murs de ma maison vibrent comme si un compresseur y était adossé, ce qui engendre un bourdonnement continu qui génère fatigue, impossibilité de me concentrer sur mon travail intellectuel, difficultés de sommeil, réveils nocturnes, cauchemars, sursauts des membres supérieurs, oppression au niveau du thorax, nausées, maux de tête, fatigue visuelle, usure nerveuse, mine de « déterrée », vertiges, envie de fuir… Parfois je suis réveillée la nuit par le bruit des vibrations tant il est fort.

Quand mes fils, étudiants, sont à la maison, ils souffrent aussi de nausées et d’un mauvais sommeil. L’un d’eux parle de "drôle d’ambiance acoustique". Eux n’entendent pas les vibrations mais les ressentent autrement. Elles sont présentes dans toute la maison. Une chambre située sous les combles est devenue invivable. De même, quand la maison vibre trop, mon chien demande à sortir au milieu de la nuit et refuse de rester à l’intérieur quand je pars au travail. Même s’il pleut, ce qui est souvent le cas avec le vent d’ouest !

Récemment une amie m’a rendu visite pendant 2 heures, pendant la seconde heure elle m’a dit qu’elle tournait ; j’ai vérifié la météo, le vent d’ouest s’est levé à ce moment, il n’y en avait pas pendant la première heure. Une autre a nettement entendu la vibration.

Ces vibrations durent depuis quelques années, et ce n’est que récemment, à la lecture d’articles sur les infrasons éoliens, que j’ai fait le lien avec le parc éolien. J’habite un village de 70 habitants plutôt calme. J’avais, en vain, cherché la source du bruit dans mon quartier, pensant tout d’abord à une pompe à chaleur, c’était nettement un rythme de pales qui tournent, jusqu’aux fermes également, éteint mon compteur électrique, je n’ai pas de mitoyenneté…
Le bruit est présent partout, de même dans la vallée qui fait caisse de résonance, mais « ne vient de nulle part ». Depuis j’ai fait des observations qui m’ont permis de constater que ces vibrations sont liées au vent, à sa direction, son intensité. Je suis allée une route en contrebas du parc éolien, où j’ai reconnu la fréquence vibratoire qui parvient chez moi. Je les ai également perçues avec la même « signature » chez une amie de Bannes qui voit les éoliennes et souffre depuis quelques années de nausées et de troubles du sommeil qu’elle ne savait à quoi attribuer, et chez une amie d’une ferme isolée de Nogent, située à 7 km au nord du parc éolien, un jour de vent du sud, dans d’autres vallées situées dans les environs... Quand je vais dans d’autres régions, je dors très bien, je n’entends plus ce bruit.

Quand le vent vient de l’est, les problèmes de santé s’atténuent, il y a un bourdonnement de sol, mais pas de nausées ni de sursauts, moins de problèmes de concentration. Quand l’accalmie dure quelques jours, je revis. Pendant les longues périodes sans vent, je suis capable de lire 40 pages d’un ouvrage ardu d’une traite, par vent d’ouest ou même sud-ouest, je ne suis même plus capable d’en lire deux pages. Seules les longues périodes sans vent apportent un vrai calme, car les vibrations persistent, les vibrations de sol, qui sont présentes quel que soit le vent, arrivent un jour après le début du vent et finissent un jour après la fin, ce qui signifie qu’il y en a toujours sauf en longue période d’accalmie. Le vent d’ouest y ajoute un bruit plus aérien dont les effets sur la santé sont plus gênants encore. Les nausées, les sursauts, par exemple, y sont liés. Quand le vent d’ouest est vraiment fort, le bruit peut parfois ressembler à celui d’un hélicoptère qui arrive mais ne repart jamais. Même lors de tempêtes où en toute logique les éoliennes ne doivent pas tourner, mais les 42 pales sifflent sans doute, bien qu’immobiles.

C’est une gêne considérable pour mon quotidien, pour l’exercice de ma profession, je suis chercheur et écrivain, qui demande de la concentration, pour ma santé…

J’ai par ailleurs entendu parler de sérieux problèmes de santé attribués aux mêmes éoliennes. Notons que celles du nord posent elles-mêmes de graves problèmes à certaines personnes dans les villages environnants.

Avec mes sincères salutations,

B.

Anatomie d’une période d’exception politique

http://www.contretemps.eu/
Hugo Melchior 
21 juillet 2016

Anatomie d’une période d’exception politique

Militant du mouvement Ensemble! engagé dans la lutte contre le projet de loi "Travail", ancien militant de la LCR et doctorant en histoire à l'université Rennes 2, Hugo Melchior propose ici une analyse sur le vif, rédigée avant l'adoption définitive du texte, des mobilisations récentes et en cours. 

Le chinois Midea possédera prochainement 86 % des parts du constructeur allemand de robots KUKA

Charles Sannat
22 juillet 2016

Commentaire: 
  • Sept cent millions de chinois,
  • Et moi, et moi, et moi,
  • Avec ma vie, mon petit chez-moi,
  • Mon mal de tête, mon point au foie,
  • J'y pense et puis j'oublie,
  • C'est la vie, c'est la vie,
Et Moi Et Moi Et Moi
Jacques Dutronc (auteurJacques Lanzmann, compositeur Jacques Dutronc)

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robot-kiva-system

Et voilà, finalement, les Allemands, outrés, n’ont pas pu ni su s’opposer au rachat de la société Kuka par le chinois Midea. C’est la première véritable acquisition chinoise outre-Rhin d’une entreprise d’envergure mondiale par la Chine, et les Allemands se sentent tout « chose ».

Colonisation éolienne de la France: Jusqu'à qu'en les laisserons-nous agir?

http://librairie-energies-renouvelables.org/


  • 1204 «parcs éoliens»
  • + de 6000 aérogénérateurs,
  • + de 5 milliards de coût pour l'État, + 20% par rapport à 2015 (CRE 2017),
  • CSPE +550% entre 2002-2015, de 2€ MWh à 19,5€ MWh en 2015, coût total: 30 milliards (CRE 2015)
  • production 2015: 3,9% pour un total de 21,1TWh (RTE, bilan 2015).

  • Jusqu'à qu'en Mme la marquise Royal et ses acolytes continueront-ils à ruiner et à défigurer la France? 
  • Jusqu'à qu'en continueront-ils à pourrir le vie de plusieurs milliers de nos concitoyens?
  • Jusqu'à qu'en va durer le foutage de gueule? 
  • Jusqu'à qu'en les laisserons nous agir?



En 2017: DEHORS! À LA RETRAITE!

ZÉRO ÉOLIENNE et BASTA! 


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Hé ho, au bout du rouleau !

http://labrique.net/
Collectif La Brique
12 juillet 2016


Lundi 4 Juillet à Lille se tenait une espèce de meeting – c'est du moins comme cela que le machin était présenté – initié par le collectif « Hé ho la gauche », la réunion des derniers soutiens à François Hollande. Car oui, il y en a. En dépit d'un important dispositif visant à ne faire entrer que les membres du parti, La Brique a pu s'y infiltrer. Et constater à quoi ressemble une thérapie de groupe pour s'auto-persuader qu'on est de gauche, et galvaniser les foules en soutien à un candidat qui n'existe pas.
on a compté pas moins de 21 véhicules de police et de CRS. Devant la salle du Gymnase, quelques gorilles s'occupent des entrées. Identifiables par leur brassard rouge, ils scrutent avec méfiance les passants : seuls les membres du parti qui ont reçu leur confirmation par internet peuvent entrer. Sur le trottoir d'en face, un comité d'accueil d'une centaine de personnes ne désarme pas dans leur opposition à la loi travail et à l'utilisation répétée du 49.3. Certaines d'entre elles tentent une approche ; on s'invective et on se réclame de la démocratie des deux côtés à coups de « gauchistes ! » contre « traîtres ! ». Une pancarte est arrachée par le service d'ordre du PS.
Il y a quelques années, on aurait eu peine à croire que ce genre de scène décrive autre chose qu'un meeting du Front national. Quand retentissent les slogans : « P comme pourri, S comme salaud, à bas, à bas le parti socialo ! », on comprend que c'est pourtant bien le parti socialiste qui a pris ses quartiers ici ce lundi soir, sous bonne escorte. Plus exactement, « Hé ho la gauche », un groupe de radicalisés créé à l'initiative de Stéphane Le Foll, qui tente de rassembler les derniers forcenés croyant en une « gauche » incarnée par François Hollande pour la prochaine présidentielle.

heho 3 pitinome

Les premiers militants PS sont copieusement hués : « hé ho, la droite ! », interpellent ironiquement les manifestant.es pour qui l'accès est barré. Le PS a en effet inventé le meeting sur invitation : impossible de pénétrer dans la salle du Gymnase sans présenter son laisser-passer. Certain.es, venu.es par curiosité ou en ignorant les consignes (mais qui sont ces gens ?), sont gentiment repoussé.es ; celles et ceux qui affichent une quelconque sympathie pour la CGT sont méchamment refoulé.es. Astuce : avec un air gentil, en expliquant que vous vous êtes inscrit.e pour le premier meeting en mai (annulé), et en connaissant le nom d'un.e secrétaire de section, vous parvenez à passer après environ dix minutes de palabres et trois barrages : un premier pour vérifier que vous ne faites pas partie d'un collectif hostile - et il y en a beaucoup - un deuxième pour la liste des inscrit.es ; et un troisième pour un contrôle des sacs et des poches.
A priori, avec un tel filtrage, pas de risque d'être emmerdé. Environ 250 personnes sont placées dans la salle, dont une partie d’élu.es et leurs collaborateurs. Les premiers rangs sont gratinés de vieux notables. Le reste ? Quelques MJS (Mouvement des Jeunes Socialistes), et beaucoup de personnes âgées. Les présents ont un immense privilège : apercevoir les guest stars que sont les ministres Patrick Kanner et Stéphane Le Foll, toujours de mèche, ainsi que Pascale Boistard et Clotilde Valter. L'occasion aussi d'apprendre qu'elles sont secrétaires d’État. Tout ce beau monde est entré discrètement par une porte dérobée. Bernard Roman est le premier à prendre la parole, puisqu'il paraît qu'on est dans « sa » circonscription. Première vanne, devant un public acquis à sa cause : « Ce meeting n'est pas à sens unique ». Et pour poursuivre sur ce registre, quoi de mieux qu'un facétieux clin d'œil au 49.3, avec une minute de silence en hommage à Michel Rocard, le spécialiste du court-circuit démocratique ? Roman reprend la parole, quand un jeune enseignant se lève et brandit un carton rouge sur lequel est inscrit « 49.3 Citoyen ». Il explique appartenir au Front de gauche et souhaite poser une question sur les passages en force répétés du gouvernement. Son voisin de devant, genre de personnage qu'au collège on appelle « gros fayot », se lève pour le masquer à la vue des ministres. Héroïque, il fait rempart, debout sur sa chaise. Heureusement que le ridicule ne tue pas, car le risque de mort subite était réel.


affiche rouge

On se pince pour savoir si c'est bien Denise Cacheux qui a lancé à l'encontre du militant FG un élégant « Ta gueule ! » C'est bien elle. Le jeune homme est finalement dégagé sans ménagement par le service d'ordre. Bilan : une chemise à jeter, encore un tout beau symbole du quinquennat et de belles images pour la télé.
L'objectif de ce raout est d'« expliquer », de « faire de la pédagogie ». Il faut « défendre notre bilan », martèle Le Foll, « il faut qu'on compte sur nous, il faut qu'on soit fiers ». Dans un élan de lucidité, il reconnaît qu'« on ne peut pas compter sur les autres pour le faire ». Car il s'agit de « répondre à un doute ». Un doute ? Allons donc. Qui oserait dire que l'action de ce gouvernement ne n'inscrit pas dans l'histoire et les combats de la gauche ? « La faute aux médias simplificateurs », ose Martine Filleul. Conviction sincère ou méthode Coué, les orateurs prétendent ici représenter « la gauche » et entendent bien le répéter : « Notre modèle social a été conforté » ; « On est fidèles aux valeurs de la gauche » ; « On n'a pas trahi les valeurs de gauche » ; « Le bilan des socialistes au pouvoir n’est pas mauvais ». Qui pourrait d'ailleurs en douter ? Des affiches célébrant le 80e anniversaire de la victoire du Front populaire garnissent les murs : vous voyez bien que l'esprit de Léon Blum est parmi nous !
En toute honnêteté, c'est chiant à mourir. Chacun.e y va de l'explication de sa mesurette, qu'on est dans l'impossibilité de replacer dans une quelconque volonté générale de transformer la société et de combattre ses inégalités, si ce n'est de manière ponctuelle ou sectorisée. Les applaudissements sont mous et convenus. Sauf quand Patrick Kanner révèle un scoop : il est « un ministre heureux... 5-2 ! Et je n'y suis peut-être pas pour rien ». La veille, l'équipe de France de football a battu l'Islande par 5 buts à 2. Grâce à lui, indubitablement. Ce moment aura au moins eu le mérite de déclencher des applaudissements nourris. Un petit malaise s'empare de la salle quand Pascale Boistard évoque les progrès de l'égalité homme/femme, tandis que Bernard Roman regarde ses pieds : pensait-il à sa petite devinette ? Bien sûr, il y a eu des difficultés, mais « nous avons hérité d'un pays avec un déficit de 7% du PIB » justifie Kanner. À part ça ? RAS. Ça va mieux. Une chose est certaine : la droite, c'est encore pire, c'est « la régression absolue » pour Le Foll. « Laissons la honte à d'autres, pour KannerÀ ceux qui ont pointé du doigt les fonctionnaires, qui ont stigmatisé les pauvres, qui ont insulté les quartiers populaires – rappelez-vous du fameux karcher –, qui ont sacrifié l'éducation ».

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Dès lors, il n'y a guère que les « grincheux » (hé ho les Grincheux, on retourne au boulot) et les « chafouins » pour oser contester l'action « de gauche » du gouvernement. Par exemple, celles et ceux qui se sont détourné.es du PS et attendent dehors, ceux que l'on entend distinctement crier dès que la porte de la salle s'ouvre ? « Ne vous laissez pas impressionner par je ne sais quelle gauche qui aurait une sorte d'imprimatur et qui serait donneuse de leçons à d'autres (…) les thèses des frondeurs et autres » dit Kanner ; « et ceux dehors là, qui décernent des brevets en orthodoxie » surenchérit Le Foll,« cette idée que nous serions contraires aux engagements qui ont été pris, que nous aurions été même des traîtres ! Je voudrais vous rappeler, en regardant cette affiche de Léon Blum, que lui aussi a été traité de traître ». On lui dit qu'en 1936, le Front populaire était soutenu à sa gauche, notamment par le Parti communiste ? Et que les insultes, principalement antisémites, qu'a reçues Léon Blum, venaient de l'extrême-droite ?
Comble du ridicule et retour de boomerang de la communication pour les nuls : un sympathisant demande au ministre de l'agriculture si, vraiment, « ça va mieux ». Et hop, remettons une couche d'éléments de langages ! « Oh vous savez quand on a dit ça, des [bons] chiffres venaient de sortir » Depuis, on se rassure, la situation est revenue à la normale : la loose hollandienne. Fort heureusement, la soirée s'achève sur une note chaleureuse : un porte-parole de l'Union des démocrates et des écologistes (sic) transmet le « salut » de Jean-Luc Benhamias et de Jean-Vincent Placé : ça fait plaisir !

le foll julien pitinome

À l'issue de la réunion, le comité d'accueil est devenu comité de sortie. L'ambiance oscille entre hostilité et moquerie : toujours des « hé ho, la droite ! » et des « tout le monde déteste le Parti socialiste ! » d'un côté ; de l'autre, les derniers specimens du PS sortent penauds et le regard hagard, se demandant ce qu'on peut bien leur reprocher. Certain.es s'emportent : « extrémistes ! », quand d'autres prennent ça à la rigolade. Quelques-un.es brandissent l'inusable menace Le Pen : « Vous verrez quand l'extrême-droite sera au pouvoir », ou la menace de la droite : « Vous serez content quand la droite sera au pouvoir ? » ; « Elle l'est déjà », réplique une sympathique manifestante. Stéphane Le Foll s'est vite éclipsé par une porte dérobée, les autres membres du gouvernement suivent. Dernier parti, un Patrick Kanner tout sourire est exfiltré par une voiture de police, sous la protection de vingt CRS bloquant la rue. Il ne faudrait pas que les quinze derniers manifestants festifs, soutenus par des voisins aux balcons s'approchent de son véhicule.
Ainsi se présente le PS en 2016. Tournant à vide pour rassurer quelques irréductibles, fermant la porte à la rue qui clame sa colère depuis des mois et se mobilise au moindre événement estampillé « gauche gouvernementale ». La rue, qui se demande bien ce qui a pu amener des gens à se faire élire sur des attentes de gauche pour finalement imposer un projet commandé par le patronat.
Toute contestation est qualifiée d'extrémiste. Avec une rhétorique qui reprend l'habituelle rengaine d'un bilan calamiteux mal perçu à cause d'un problème de communication. En somme, tout cela ne serait qu'un immense malentendu qu'il convient de lever en faisant un peu de « pédagogie » à l'attention des électeurs qui ne comprennent décidément rien à rien. Permettons-nous d'émettre une hypothèse audacieuse : et si le peuple n'était pas idiot et qu'il se souciait de ses intérêts et du respect ses valeurs ?
En 2012, le PS détenait l’ensemble des pouvoirs. Six ans plus tard, il a perdu un nombre considérable d’élus et de militants, et toutes les élections intermédiaires. Ses hiérarques s'accrochent pourtant à l'astre mort qu'est le PS : oui oui, les jeunes sont la priorité du quinquennat, les chômeurs vont mieux, les réfugiés se portent comme un charme, la loi travail protège les salariés, les chercheurs ont des moyens suffisants et les militant.es écologistes assigné.es à résidence peuvent ainsi réduire leur bilan carbone. Pendant ce temps, l'état d'urgence et le football ont neutralisé la menace terroriste tandis que le pacte de responsabilité a embelli le marché du travail.
Aucun de ces échecs patents n’a stoppé la fuite en avant libérale du gouvernement. La « loi travail », votée en juillet, en marque l'ultime étape sous forme de recul sans précédent en termes de droits sociaux.
Patrick Kanner a utilisé une drôle de formule lundi soir pour justifier l'idée que le bilan du gouvernement n'était pas reconnu à sa juste valeur : « Chose avalée n'a plus de goût ». Et quand rien n'est digéré, ça fait passer le goût du pain ?
Crédit photos (sauf la deuxième) : Julien Pitinome / Collectif OEIL

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BOURDONS-SUR-ROGNON : LE CONSEIL MUNICIPAL Y VEUT ET... Y VEUT PAS DES USINES ÉOLIENNES

  Précédemment :  CIREY-LÈS-MAREILLES & MAREILLES : LE PROJET DE L' USINE ÉOLIENNE EST AUTORISÉE PAR LA PRÉFECTURE LANQUES-SUR-ROGNO...