L’énergie éolienne reste deux à trois fois plus chère que l’énergie conventionnelle

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Anne Dolhein
20 octobre 2015


Commentaire: Plus chère? moins chère? Au-delà de la bataille des chiffres, ce qui est certain, c'est que si nous souhaitons conserver notre confort électrique, celui qui nous accompagne dans notre quotidien depuis près de 70 ans et auquel nous ne prêtons plus attention tant il nous est habituel comme l'air que nous respirons et, que nous voulions participer à la lutte contre la non prolifération d'émissions de CO2 dans l'atmosphère, nous ne pouvons pas compter sur les ENRintermittentes type éoliennes et ce, quelque soit le nombre, la puissance, la hauteur, vent, pas vent, foisonnement ou pas, etc.. 

Aussi devant une telle évidence au jour d'aujourd'hui, il n'y a pas matière, excepter dogme politique et/ou appétit financier, à persévérer dans la colonisation exclusive des territoires ruraux et ainsi détruire la qualité de vie des populations, massacrer les paysages et porter atteinte au Patrimoine qui fait la grandeur de la France.

ZÉRO ÉOLIENNE et BASTA!
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Quoi qu’en disent les médias de gauche, l’énergie éolienne demeure deux à trois fois plus chère que l’énergie conventionnelle. Le journal The Independent, quotidien ouvertement de gauche outre-Manche, titrait la semaine dernière : « L’énergie éolienne est désormais la source d’électricité la moins chère au Royaume-Uni – mais le gouvernement continue de résister à l’implantation de turbines terrestres. » Il y a de quoi être impressionné… Enfin la preuve que les méchants anti-écolos qui dénoncent les éoliennes racontent n’importe quoi ?


« Preuve » d’autant plus sérieuse que l’assertion a pour source Bloomberg New Energy Finance, qui ne saurait tromper ses lecteurs dans des matières aussi sérieuses que l’argent et l’investissement. Et que The Guardian – le « quotidien de référence » des Britanniques, à l’instar du Monde – reprenait l’information.

Mais c’est un mensonge, note Breitbart, s’appuyant sur les travaux de Paul Homewood qui a travaillé sur les données les plus officielles. Loin d’être l’électricité la moins chère, celle produite par les éoliennes est au moins deux fois plus coûteuse que celle générée par les centrales au gaz.

L’énergie éolienne n’est bon marché que subventionnée


Le mensonge n’est pas, cependant, une simple contre-vérité. Il y a une astuce de calcul : les chiffres annoncés résultent de la prise en compte des subventions accordées à l’éolien et des taxes supplémentaires levées sur les sources d’énergie conventionnelles : les énergies fossiles. Autrement dit : en augmentant artificiellement le prix de l’électricité obtenue par combustion de pétrole ou de gaz, et en donnant de l’argent pris dans la poche du contribuable aux producteurs d’électricité produite par les affreuses turbines, on parvient en effet à ce résultat flatteur.

Et tellement crédible, vu qu’aux yeux du profane, le vent ne coûte rien !

L’énergie conventionnelle plus efficace que l’éolien, deux à trois fois plus cher
Mais ce qui fait peser la balance du mauvais côté, c’est la mise de départ : par MWh, il faut dépenser davantage que pour une centrale à énergie fossile. Une fois ces sommes déboursées, on n’est pas à l’abri du beau temps. Pas de vent, plus d’électricité : on ne dispose pas aujourd’hui de moyens pour stocker l’énergie produite et il faut des centrales classiques pour prendre le relais – parce que les besoins en électricité, eux, n’obéissent pas à la météo.

Cette énergie « verte » est avant tout intermittente… Et exige la présence de centrales à énergie fossile qui ne peuvent même pas être rentabilisées par un fonctionnement à plein temps.

Pour reprendre les chiffres corrigés rapportés par Breitbart, on arrive aux résultats (plus vraisemblables) suivants :
• Coût par MWh pour une turbine à gaz à cycle combiné : 80,45 $.
• Coût par MWh pour une éolienne terrestre : 157,55 $.
• Coût par MWh pour une éolienne maritime : 238,37 $.

Où l’on voit que l’idéologie « verte » conduit à la fois à tromper le chaland, et à augmenter le rôle de l’Etat dans la redistribution de l’argent qui vient toujours, en dernière analyse, de la poche du contribuable ou du consommateur.

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