Quand le lobby bio s’en prend à Que Choisir

Environnement, Pushmobile
Par Marcel Kuntz. Publié le 11 octobre 2016

Commentaire: Méthodes à rapprocher avec celles utilisées par les mêmes, qui se disent "écolos", pour imposer l'éolien dans nos territoires. 2017: Mettons un bonne "fessée"  à ces imposteurs tyranniques.
Nous défendons pas la Nature, nous sommes la Nature qui se défend.
ZÉRO ÉOLIENNE et BASTA!

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Un article critique de l’agriculture biologique de Que Choisir n’a pas été apprécié dans les milieux de l’écologie politique. Ils ont essayé de réduire son auteur au silence.



Quand le lobby bio s'en prend à Que Choisir
By: Michael TraceyCC BY 2.0

 

La revue Que Choisir a publié dans son numéro de septembre 2016 un article d’un journaliste, Erwan Seznec, intitulé « Traitements bio – Toxiques naturellement » qui explique des faits bien connus des agriculteurs et des spécialistes : l’agriculture biologique (AB) utilise aussi des pesticides, agréés par leur cahier des charges, et que ceux-ci ne sont pas forcément exempts de toxicité.

Ces faits sont généralement occultés par les lobbies pro-bio, qui communiquent sur l’agriculture biologique comme « alternative aux pesticides » et tendent à propager l’idée que AB = produits non traités. Le tout généralement sans susciter beaucoup de critiques… 


 

Un article de Que Choisir peu apprécié du lobby  
Cet article de Que Choisir n’a pas, bien sûr, été apprécié dans les milieux de l’écologie politique, soutiens inconditionnels de l’AB.

C’est bien sûr leur droit, chacun étant libre de croire ce qu’il veut, même des choses fausses. Sauf que cette liberté n’entre pas dans la vision du monde de l’écologie politique. Certains activistes sont donc intervenus auprès de Que Choisir. C’est aussi leur droit de s’exprimer. Ils ne s’en privent d’ailleurs pas, ces adeptes du lobbying frénétique (y a-t-il une seule commune, par exemple, même la plus petite, qui ne l’a pas subi ?).

Sauf que cette affaire révèle davantage que du lobbying à visée politique : la volonté de faire virer Seznec, journaliste pigiste à Que Choisir.

Cela apparait sur un blog temporaire ouvert spécialement par le journaliste, qui révèle des échanges de courriels entre militants écologistes qui lui sont parvenus et qu’il a choisi de rendre publics. Le lecteur pourra trouver des détails sur l’affaire sur des sites spécialisés :

http://www.agriculture-environnement.fr/a-la-une/seznec-ecologie-radicale-le-lobby-bio-et-le-maccarthysme

http://www.forumphyto.fr/2016/09/30/les-pressions-deelv-pour-faire-taire-un-journaliste-de-que-choisir/

http://seppi.over-blog.com/2016/10/affaire-seznec-allo-la-presse-allo-eelv.html

 
 

Des militants écologistes installés comme chez eux au sein de l’UFC  
Nous ne divulguerons pas ici les leaks des échanges entre militants écologistes. Il parait cependant justifié de demander des comptes à l’UFC-Que Choisir sur ses liens avec des militants politiques. Comme d’ailleurs certains médias : j’en veux pour preuve leur capacité à susciter par exemple la diffusion à la télévision de documents à charge contre diverses industries…

Pour en revenir à l’affaire Que Choisir, on peut citer le cas d’un militant associatif, membre d’EELV, ayant des liens reconnus par lui-même avec Biocoop (premier réseau de magasins bio en France) qui a « rejoint l’UFC-Que Choisir pour gérer le secteur de l’eau et de l’agriculture ». De tels conflits d’intérêt ne peuvent que souligner le conflit d’intérêt de l’organisation consumériste. 


 

Le lobby écolo grignote les assos de consommateurs  
L’UFC-Que Choisir n’est pas la seule à entretenir des liens contre-nature (sans jeux de mots).

La Confédération de la Consommation, du Logement et du Cadre de Vie (CLCV) a été critiquée durement pour un livre, présenté comme un guide sur les rayonnements, OGM et nanotechnologies, mais qui a pris ses sources de manière totalement biaisée selon l’association Pseudo Sciences. L’Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs est adhérente d’une « Alliance Paysans Écologistes Consommateurs », à côté de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique et d’autres organisations de l’écologie politique. L’INC-60 millions de consommateurs a été un acteur zélé de certaines campagnes des écologistes.

La question que l’on doit se poser en tant que consommateur est : avons-nous des associations pour défendre nos intérêts ou pour nous faire peur et participer ainsi au sabotage d’activités économiques (ce à quoi semble se résumer aujourd’hui le projet politique écologiste) ?
Sur le web

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