Le 2 novembre 1841, à Kaboul, le meurtre d'un officier
britannique du nom d'Alexandre Burnes débouche sur l'une des plus
terribles défaites qu'ait jamais connue l'armée de Sa Majesté.
Obligée de fuir vers Jalalabad, la garnison indo-britannique de Kaboul (16.500 hommes) va être décimée dans les semaines qui suivent par les guerilleros afghans.
Cet événement nous rappelle que l'Afghanistan fait partie des très rares pays qui n'ont jamais accepté la tutelle des puissances étrangères, en particulier occidentales.
Des occupants malvenus
Les Anglais étaient intervenus en Afghanistan pour renverser l’émir Dost Mohammed, dont ils craignaient qu’il fasse allégeance aux Russes.
Après une marche difficile, l’ «armée de l’Indus», forte de 16500 combattants anglais et indiens, avait pris ses quartiers d’hiver à Kaboul : parties de polo, soirées mondaines...
Mais les liaisons entre officiers anglais et femmes indigènes alimentent le ressentiment des Afghans.
Une émeute éclate le 2 novembre 1841. Alexandre Burnes, qui a choisi de résider dans une maison forte de Kaboul plutôt que dans le cantonnement militaire, est assassiné.
Craignant un soulèvement général, le commandant de l’expédition ordonne un repli immédiat sur Jalalabad, à une semaine de marche. Mais l’hiver s’est installé en force et les cols sont enneigés.
Dès le premier jour, les pillards afghans dépouillent l’armée de ses bagages. Plus de couvertures ni de tentes. L’hiver ajoute ses morsures aux attaques des francs-tireurs. C’est très vite la débandade.
Atteinte dans son prestige par la plus grave défaite de son histoire coloniale, la Grande-Bretagne organise sans tarder une expédition punitive. Celle-ci se contente de détruire le fastueux Bazar couvert de Kaboul et d’imposer un vague traité d’allégeance aux Afghans, avant de se retirer.
Après quelques décennies de paix fragile, le pays bascule à nouveau en 1878 dans une deuxième série de guerres contre les Britanniques. Depuis lors, et jusqu'à la fin du XXe siècle, l'Afghanistan restera fidèle à sa vocation d'État-tampon entre les impérialismes russe et anglo-saxon.
Obligée de fuir vers Jalalabad, la garnison indo-britannique de Kaboul (16.500 hommes) va être décimée dans les semaines qui suivent par les guerilleros afghans.
Cet événement nous rappelle que l'Afghanistan fait partie des très rares pays qui n'ont jamais accepté la tutelle des puissances étrangères, en particulier occidentales.
Des occupants malvenus
Les Anglais étaient intervenus en Afghanistan pour renverser l’émir Dost Mohammed, dont ils craignaient qu’il fasse allégeance aux Russes.
Après une marche difficile, l’ «armée de l’Indus», forte de 16500 combattants anglais et indiens, avait pris ses quartiers d’hiver à Kaboul : parties de polo, soirées mondaines...
Mais les liaisons entre officiers anglais et femmes indigènes alimentent le ressentiment des Afghans.
Une émeute éclate le 2 novembre 1841. Alexandre Burnes, qui a choisi de résider dans une maison forte de Kaboul plutôt que dans le cantonnement militaire, est assassiné.
Craignant un soulèvement général, le commandant de l’expédition ordonne un repli immédiat sur Jalalabad, à une semaine de marche. Mais l’hiver s’est installé en force et les cols sont enneigés.
Dès le premier jour, les pillards afghans dépouillent l’armée de ses bagages. Plus de couvertures ni de tentes. L’hiver ajoute ses morsures aux attaques des francs-tireurs. C’est très vite la débandade.
Désastre britannique
Les soldats de la reine Victoria sont massacrés ou réduits en
esclavage. Un seul homme, le chirurgien Brydon, arrive à Jalalabad.Atteinte dans son prestige par la plus grave défaite de son histoire coloniale, la Grande-Bretagne organise sans tarder une expédition punitive. Celle-ci se contente de détruire le fastueux Bazar couvert de Kaboul et d’imposer un vague traité d’allégeance aux Afghans, avant de se retirer.
Après quelques décennies de paix fragile, le pays bascule à nouveau en 1878 dans une deuxième série de guerres contre les Britanniques. Depuis lors, et jusqu'à la fin du XXe siècle, l'Afghanistan restera fidèle à sa vocation d'État-tampon entre les impérialismes russe et anglo-saxon.
php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire