N° 172 • 17 novembre 2016
Commentaire: Une démonstration remarquablement argumentée pour confirmer l'absurdité et la gabegie que représentent le développement des énergies renouvelables intermittentes ( éolien, pv et méthaniseur) associée à la réduction du nucléaire dans la production d'électricité:
(...)"La France est performante pour le niveau de consommation d’énergie par habitant, et un champion en termes d’émission de CO2. Faute d’avoir pris en compte ce point de départ, nos gouvernements ont fait des promesses inconsidérées et conduisent notre politique énergétique dans une impasse."(...). On ne peut pas mieux dire.
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Avec le Grenelle de l’environnement, le Paquet Énergie-Climat européen, la loi sur la transition énergétique, la COP21, les gouvernements et une majorité de Français ont donné leur accord à la lutte contre le risque de réchauffement climatique. Mais si l’avenir de la planète est un sujet prioritaire, les conséquences de la loi sur la transition énergétique doivent être étudiées rationnellement. D’autant plus que ses quatre impératifs vont au-delà des engagements pris à la COP21 :
-Réduire les émissions de CO2 de 40 % en 2030 et 75 % en 2050, par rapport à 1990 ;
-Réduire la consommation finale d’énergie de 20 % en 2030, 50 % en 2050 ;
-Porter la part des énergies renouvelables à 23 % en 2020, 32 % en 2030 ;
-Réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 33 % d’ici 2025.
Un plan qui n’aurait pas dû négliger deux objectifs essentiels :
- Minimiser les prix de l’énergie pour les consommateurs ;
- Maximiser l’indépendance énergétique de la France.
La consommation française d’énergie est modérée par rapport aux autres pays industrialisés, et ses émissions de gaz à effet de serre sont très faibles. Avec 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, notre pays ne peut pas sacrifier seul son économie.
Lire l'étude complète:
http://www.ifrap.org/sites/default/files/publications/fichiers/sc172_dossier_global_0.pdf
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