Allemagne : le tournant énergétique

Hartmut Lauer
17/08/2018
Ingénieur diplômé et Docteur – Ingénieur (Université technique de Hanovre). A travaillé plus de 35 ans dans le secteur de l´électricité en France et en Allemagne. Ex-dirigent d´un grand énergéticien, membre des comités consultatifs et techniques dans plusieurs entreprises spécialisées dans l´énergie. A enseigné à l´université de Darmstadt et est l’auteur de nombreuses publications sur la transition énergétique en Allemagne

Commentaire : (...) " les coûts sont estimés à 520 milliards d´Euros pour 2000 à 2025, financés en grande partie par le consommateur. Et les coûts ne s’arrêteront pas pour autant en 2025» ...hors investissements pour les énergies renouvelables. " Pour quels résultats pour sauver le climat ?
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Introduction
Le concept de transition énergétique allemande, nommé « Energiewende » en allemand, publié en 2010 et modifié en 2011 pour une sortie accélérée du nucléaire, se caractérise par une focalisation sur l’électricité. Les principaux objectifs sont :

– Sortie du nucléaire d´ici 2022
– Développement des énergies renouvelables, notamment éolien et solaire
– Économies d´énergie
– Réduction des émissions de gaz à effet de serre


Au niveau des objectifs, on peut observer certaines ressemblances avec la loi française relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) publiée au Journal Officiel en 2015. Il est donc intéressant de regarder l´avancement de l´Energiewende de plus près.Les idées reçues sur la transition énergétique allemande sont légion en France. Pour les uns c´est un modèle à suivre, pour les autres c´est un véritable fiasco.
Ce site parlera des progrès – réels – mais aussi de la complexité de ce projet de transformation socio-économique et d´investissement, vus par un allemand ayant travaillé dans le secteur de l´électricité dans les deux pays.
Sur la base des informations données les lecteurs pourront se former une opinion propre sur l´Energiewende et en déduire d´éventuelles pistes pour la France.

Le terme « tournant énergétique » (Energiewende en allemand) désigne en règle générale les décisions prises par le gouvernement fédéral allemand suite à l’accident de Fukushima en 2011. Le tournant énergétique repose essentiellement sur le concept énergétique du gouvernement de septembre 2010 /1/ à la différence près qu´en 2010 le nucléaire devait bénéficier d’une prolongation de fonctionnement au titre de technologie de transition.
Sur le plan politique, la première « transition énergétique », parfois appelée « petit tournant énergétique » remonte à la coalition entre le Parti social-démocrate (SPD) et Les Verts (Bündnis 90/Die Grünen), au pouvoir entre 1998 et 2005. Ce paquet comprenait une taxe sur l’électricité (Stromsteuergesetz), une fiscalité écologique introduite en 1999 pour réduire la consommation et les émissions CO2 ainsi que pour financer la baisse de la cotisation de retraite, une loi en 2000 sur les énergies renouvelables appelée EEG (Erneuerbare Energien Gesetz) qui crée un cadre favorable à la production d’électricité d’origine renouvelable grâce à un tarif d’achat garanti sur 20 ans et en 2002 une loi de sortie du nucléaire (Gesetz zur geordneten Beendigung der Kernenergienutzung) qui fixe à chaque réacteur un quota – en térawatt heure – restant à produire avant son arrêt définitif, toutefois sans spécifier une date d´arrêt fixe.

Les principaux objectifs du tournant énergétique de 2011 sont /2/ :
  • Sortie du nucléaire d´ici 2022
  • Développement des énergies renouvelables, notamment éolien et solaire
  • Économies d´énergie
  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre 
  • Mesures phares de la transition énergétique française et allemande
La figure 1 expose les mesures phares de la transition énergétique allemande /2/ et française /3/. Au niveau des objectifs on peut retenir la forte convergence des stratégies française et allemande. En absence de toute indication dans la documentation nationale, les objectifs 2020 de ce tableau reposent sur les chiffres du paquet énergie-climat de l´Union Européenne /4/.


Figure 1 : Les mesures phares de la transition énergétique France 1) vs. Allemagne 2)

Lutte contre le réchauffement climatique: l’objectif légèrement inférieur fixé par la France s’explique par le fait qu’elle part d’un niveau moins élevé que l´Allemagne.
Part des énergies renouvelables dans la consommation finale d´énergie: il s´agit de la contribution à l´objectif européen « paquet Energie climat 2020 et 2030 ». L´objectif 2020 de la France est de 23% et l’Allemagne se contente de 18% c´est-à-dire un objectif inférieur à l´objectif de l´Union Européenne de 20%.

Part des énergies renouvelables dans la consommation d´électricité: l´Allemagne met l’accent sur l´augmentation de la part des énergies renouvelables dans le secteur de l´électricité, notamment l’éolien et le photovoltaïque.

L´efficacité énergétique est un pilier majeur de la transition énergétique française et allemande. Au niveau réduction de la consommation et baisse d´intensité ou augmentation de la productivité énergétique, les objectifs sont assez semblables (à l’exception de la base 2008 ou 2012 et énergie primaire ou énergie finale) et conformes aux objectifs de l´Union Européenne pour 2020.

Le Conseil européen a adopté un objectif indicatif en matière d’économies d’énergie de 27 % d’ici 2030 /16/. Cet objectif sera revu en 2020, dans la perspective de porter ce chiffre à 30%. La France a mis un objectif de réduction de la consommation énergétique finale de – 20 % d´ici 2030 par rapport à la référence 2012. Pour l´instant l´Allemagne n´a pas communiqué officiellement un objectif quantitatif pour 2030. En supposant une extrapolation linéaire de l´objectif 2020, une réduction de la consommation énergétique primaire de – 30% par rapport à la référence 2008 serait possible.
Par contre les objectifs pour le nucléaire sont un choix purement national. Réduire la part du nucléaire à 50% de l’électricité produite en 2025 est maintenant un objectif reconnu comme irréaliste par le pouvoir politique en France.

Le tournant énergétique du secteur électrique
Le tournant énergétique se caractérise par une focalisation sur le secteur électrique. Or, pour mémoire : le secteur électrique émet environ ⅓ des émissions totales de gaz à effet de serre du pays et représente une part d´environ 20% à la consommation finale d´énergie. La figure 2 résumé à titre indicatif les grandes lignes à l´horizon 2050.


Figure 2 : Tournant énergétique du secteur électrique : Sortie du nucléaire, développement massif des énergies renouvelables, économies d´énergie et réduction des émissions CO2

Le tournant énergétique du secteur électrique est caractérisé par la renonciation à la technologie des centrales électriques classiques, éprouvée depuis des décennies et le développement massif des énergies renouvelables. La plus grande partie de l´électricité serait fournie par les installations des filières fatales (éolien, solaire). Une partie de l´électricité renouvelable pourrait être importée de l´étranger.
Concernant l´efficacité énergétique, on prévoit d´ici 2050 une baisse de la consommation de l´ électricité nationale d´au moins 25%. La consommation est estimée à 465 TWh dont 80% produits par les énergies renouvelables.
Ce scenario d´objectif établi en 2011 est toujours d’actualité mais pourrait être soumis à des modifications.
En Allemagne, de nombreux scénarios prospectifs sur la transition énergétique ont été publiés. L’Agence allemande pour les énergies renouvelables (AEE) a comparé en 2016 les résultats de 25 études prospectives /9/ sur les besoins en flexibilité du système électrique et des possibilités d’équilibrage via l’utilisation d’électricité pour la chaleur et les transports ainsi que pour la production de carburants (power-to-gas / power-to-liquid).

Début septembre 2017, le ministère de l’ Économie et de l’ Energie allemand (BMWi) a publié ses scénarios de long-terme pour la transformation du système énergétique en Allemagne. Débuté en 2013, ce projet devrait aboutir en 2018 /10/.

Les coûts du tournant énergétique
De toutes les critiques entendues en France contre le tournant énergétique allemand, celle qui revient sans doute avec le plus de régularité concerne le coût.
La Cour fédérale des comptes allemande elle-même émet des critiques dans son rapport de décembre 2016 /11 / : Le ministère fédéral de l´économie et de l´énergie, responsable du suivi, n’aurait pas de vision générale des conséquences financières du tournant énergétique. « ..Les questions élémentaires « Combien coûte le tournant énergétique à l´État ? ou combien devrait couter à l´État le tournant énergétique ? » ne sont pas posées et restent sans réponse… »
L´institut de Düsseldorf (DICE) a fait une étude /12 / à la demande de l´ INSM (Initiative Neue Soziale Marktwirtschaft) sur les coûts inhérents de la transition énergétique pour le seul secteur de l´électricité et hors investissements pour les énergies renouvelables.
Selon cette étude, les coûts sont estimés à 520 milliards d´Euros pour 2000 à 2025 (voir figure 3), financés en grande partie par le consommateur. Et les coûts ne s’arrêteront pas
pour autant en 2025. 


Figure 3 : Coût estimé du tournant énergétique du secteur de l´électricité 2000 à 2025 : ~ 520 milliards d´Euros

La plus grande part est le soutien aux énergies renouvelables donc la différence entre le prix garanti fixé par la loi et le prix du marché. Ensuite viennent les coûts nécessaires au développement du réseau de transport et de distribution pour acheminer les énergies renouvelables.

Les plus grands postes de ces 27,5 milliards d´Euros « Divers » sont le maintien de la stabilité du réseau et la dépréciation comptable du parc thermique pour cause de rentabilité réduite. Les coûts induits par les taux très préférentiels pour les investissements dans les énergies renouvelables sont estimés à 6 milliards d´Euros.
En revanche les prix négatifs en Allemagne sur le marché EPEX spot de la bourse à Paris qui suscitent apparemment toujours un grand intérêt en France ne représentent qu’une faible part du coût total du tournant énergétique du secteur de l´électricité, à savoir 0,1%.
Le gouvernement allemand a mis en doute l´étude de l´institut de Düsseldorf en décembre 2017 dans sa réponse à une question au parlement /13/. Selon le gouvernement, les coûts de la transition énergétique ne peuvent pas être déterminés en additionnant quelques postes isolés du système électrique actuel (soutien des énergies renouvelables, le tarif d´utilisation du réseau, etc.).
Seule la comparaison des coûts d´un système avec et sans transition énergétique permettrait de déterminer les coûts supplémentaires. Si à la lumière de cette comparaison résultaient des coûts supplémentaires, il faudrait en outre les comparer avec ceux induits par une aggravation de la pollution et les conséquences à long terme sur le changement climatique résultant d´un système sans transition énergétique. La comparaison fiable des coûts ne serait pertinente que sur cette base. Le gouvernement allemand ajoute qu´à sa connaissance, il n´existe pas d´ étude complète des coûts discernant précisément les avantages pour l’homme et l’environnement d´un système énergétique non polluant.
Par souci d’exhaustivité, il convient toutefois de citer deux études récentes analysant les coûts des différents scenarios pour atteindre les objectifs de réduction des gaz à effet de serre de 80% à 95% à l’horizon 2050 par rapport à 1990. Les résultats convergent : les surcoûts annuels moyens jusqu´en 2050 par rapport à un scenario d´extrapolation du statu quo sans efforts particuliers pour réduire les gaz à effet de serre seraient de 1% à 2% du PIB 2016.

Etude de l´académie allemande des sciences techniques et autres /14/

Une initiative « Systèmes énergétiques futurs » (ESYS) travaillant sous l´égide de l´académie allemande des sciences techniques « acatech a publié en novembre 2017 une étude intitulée « Couplage des secteurs – option pour la prochaine phase de la transition énergétique ».
La décarbonation du système énergétique nécessiterait une approche globale pour les différents secteurs c´est-à-dire l’utilisation renforcée des énergies renouvelables en mettant en lien les trois secteurs : électricité, chaleur et refroidissement (bâtiment) et transport.
Les experts ont étudié les surcoûts de la transition énergétique par rapport au système énergétique basé sur des énergies fossiles. Le développement de l´éolien et du photovoltaïque, l´introduction des nouvelles technologies, la mise à disposition d´une capacité de stockage d´énergie suffisante rendront le système électrique plus complexe qu´aujourd’hui. Par rapport au système basé sur des énergies fossiles, la transition énergétique conduirait à des surcoûts considérables, très dépendants de l´objectif de réduction des gaz à effet de serre. Pour un objectif – 85% d´émissions à l’horizon 2050 par rapport à 1990, ils se situerait autour de deux billions d´Euros, soit environ 60 milliards d´Euros par an en moyenne sur les 33 prochaines années, ce qui correspond à presque 2% du PIB de 2016. Un objectif de réduction des émissions de 90% engendrerait des surcoûts de l´ordre de 3 billions d´Euros par rapport au système basé sur des énergies fossiles voir (figure 4). 

 
Figure 4 : Surcoûts de la transition énergétique par rapport au scenario de référence

Ces coûts comprennent la transformation technique du système énergétique c´est-à dire le développement et la maintenance de l´infrastructure (énergies renouvelables, moyens de production pilotable en backup, réseau, parc automobile) ainsi que les coûts pour le combustible fossile et biogène et l’assainissement énergétique des bâtiments.

Etude commandée par la Fédération de l´Industrie allemande /15/

Une étude commandée par la Fédération de l´Industrie allemande (BDI: Bundesverband der Deutschen Industrie e.V.), publiée en janvier 2018, analyse en détail les investissements supplémentaires par rapport à un scenario d´extrapolation du statu quo sans efforts particuliers pour réduire les gaz à effet de serre.

Les résultats principaux sont (voir figure 5) :
-les mesures actuellement engagées dans le cadre de la transition énergétique nécessiteraient des investissements supplémentaires de 470 milliards d´Euros mais seraient insuffisantes pour atteindre les objectifs du plan de protection du climat à l’horizon 2050 (Klimaschutzplan 2050)
-l´objectif – 80% d´émissions nécessiterait des investissements supplémentaires de 1500 milliards d´Euros et l´objectif « neutralité carbone » ( -95 % d´émissions) 2300 milliards d´Euros c´est-à dire des coûts annuels moyens de 1,2% à 1,8% du PIB d´ici 2050
-les surcoûts réels seraient plus bas compte tenu de l´économie au niveau des importations des énergies fossiles et varieraient selon le scenario entre 240 et 960 milliards d´Euros
Figure 5 : Investissements et coûts réels supplémentaires ainsi que les réductions d´émissions de gaz à effet de serre obtenues d´ici 2050 par rapport à un scenario d´extrapolation du statu quo 
 
Suivi du tournant énergétique

L’évolution du tournant énergétique est suivie d´une façon permanente. Le principal pilier est le rapport annuel du ministère fédéral de l´économie et de l´énergie. Tous les trois ans, le rapport annuel est complété par un rapport d’avancement stratégique /5/. On trouve le dernier rapport ici.
A coté d´un suivi officiel du gouvernement allemand, également publié en français, il convient de signaler:
-le rapport annuel de l´association économique de Bavière « vbw » sur l’évolution du tournant énergétique en Allemagne et en Bavière /6/.
-le baromètre sur l´évolution de l´Energiewende publié par McKinsey tous les 6 mois depuis 2012 /7/. Last but not least, l´agence fédérale de réseaux (Bundesnetzagentur) publie annuellement un rapport monitoring « énergie » /8/ qui comporte des informations exhaustives sur le secteur de l´énergie (électricité et gaz).
-Les publications de vbw, McKinsey et Bundesnetzagentur sont disponibles uniquement en allemand.
En France il y a peu de publications sur le tournant énergétique allemand garantissant la qualité des informations diffusées et le principe de neutralité et de recul.

Références

/1/ BMWi/BMUB : Energiekonzept für eine umweltschonende, zuverlässige und bezahlbare Energieversorgung, 28. September 2010, https://www.bmwi.de/Redaktion/DE/Downloads/E/energiekonzept-2010.pdf?__blob=publicationFile&v=3

/2/ BMWi – Ministère fédéral de l´Économie et de l´Énergie : « La nouvelle phase de la transition énergétique peut commencer » http://www.bmwi.de/Redaktion/FR/Dossier/transition-energetique.html

/3/ Ministère de la Transition écologique et solidaire : « Loi de transition énergétique pour la croissance verte », https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-transition-energetique-croissance-verte

/4/ Ministère de la Transition écologique et solidaire : « Cadre européen énergie-climat » https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/cadre-europeen-energie-climat

/5/ BMWi – Ministère fédéral de l´Économie et de l´Énergie : « Mécanisme de suivi de la transition énergétique », https://www.bmwi.de/Redaktion/FR/Artikel/Energie/mecanisme-de-suivi-de-la-transition-energetique.html

/6/ vbw : « Aktionsfelder/Standort/Energie », https://www.vbw-bayern.de/vbw/Aktionsfelder/Standort/Energie/index.jsp

/7/ McKinsey and Company : » Energiewende-Index », https://www.mckinsey.de/energiewendeindex

/8/ Bundesnetzagentur : » Monitoring Energie » https://www.bundesnetzagentur.de/DE/Sachgebiete/ElektrizitaetundGas/Unternehmen_Institutionen/DatenaustauschundMonitoring/Monitoring/monitoring-node.html

/9/ Agentur für Erneuerbare Energien, AEE : « Méta-analyse allemande sur le couplage électricité, chaleur et transport », Avril 2016, http://www.forschungsradar.de/fileadmin/content/bilder/Vergleichsgrafiken/meta_sektorkopplung_042016/AEE_Metaanalyse_Flexibilitaet_Sektorkopplung_apr16_fixed.pdf

/10/ OFATE : « Memo sur les scénarios prospectifs allemands du BMWi », Septembre 2017, https://energie-fr-de.eu/fr/systemes-marches/actualites/lecteur/memo-sur-les-scenarios-prospectifs-allemands-du-bmwi.html

/11/ Bundesrechnungshof : Bericht – Maßnahmen zur Umsetzung der Energiewende, 21 Décembre 2016, https://www.bundesrechnungshof.de/de/veroeffentlichungen/beratungsberichte/langfassungen/langfassungen-2016/2016-bericht-massnahmen-zur-umsetzung-der-energiewende-durch-das-bundesministerium-fuer-wirtschaft-und-energie-schwerpunkt-kapitel-0903-energie-und-klimafonds-pdf

/12/ Initiative Neue Soziale Marktwirtschaft (INSM): « EEG & Co. treiben Energiewendekosten auf 520 Milliarden Euro », 2016, http://www.insm.de/insm/Presse/Pressemeldungen/Pressemeldung-Studie-EEG.html,

/13/ Antwort der Bundesregierung auf die Kleine Anfrage der Fraktion der AfD : „Kosten der Energiewende“, Drucksache 19/285, 15 Décembre 2017, http://dipbt.bundestag.de/dip21/btd/19/002/1900285.pdf

/14/ ESYS : « Sektorkopplung – Optionen für die nächste Phase der Energiewende », Novembre 2017, http://www.akademienunion.de/fileadmin/redaktion/user_upload/Publikationen/Stellungnahmen/ESYS_Stellungnahme_Sektorkopplung.pdf

/15/ BDI Studie : « Klimapfade für Deutschland », Boston Consulting Group und Prognos, Janvier 2018, https://bdi.eu/artikel2/news/kernergebnisse-der-studie-klimapfade-fuer-deutschland/

/16/ Commission Européenne : « Cadre pour le climat et l’énergie à l’horizon 2030 », https://ec.europa.eu/clima/policies/strategies/2030_fr

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