En France, la deuxième plus chaude canicule après le fameux été 2003; en Californie, les pires incendies de son histoire ; inondations en Inde, et même incendie au nord de la Suède : on se souviendra de l’été 2018 ! C’est une bonne occasion pour évoquer le climat, n’en déplaise à mes amis climatosceptiques.
D’abord, voici les données les plus récentes :
On y voit que la prétendue « pause » du réchauffement entre 1998 et 2005 n’était qu’un artefact. Compte tenu de la fameuse période de 11ans de l’activité solaire, seuls des lissages sur plus de 11ans sont significatifs (en rouge sur la figure)
S’il y a eu un réchauffement notable entre 1920 et 1940 (suivi d’une accalmie), il n’est pas comparable à celui que nous connaissons depuis 1970, quand l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre depuis la fin de la deuxième guerre mondiale a commencé à faire son effet.
Personne ne conteste l’augmentation de la concentration en CO2 dans l’atmosphère, certains même s’en réjouissent au nom de la photo synthèse. On sait depuis la fin du XIXe
siècle que le CO2 a un effet de serre , et aucun des sceptiques n’a su expliquer pourquoi ou par quoi cet effet serait inhibé.
Récemment la NASA a signalé un phénomène préoccupant : le dégel du pergélisol ( ou permafrost) serait beaucoup plus rapide qu’anticipé. Cela signifie non seulement un relâchement dans l’atmosphère du méthane piégé dans le sol gelé mais aussi le réveil de bactéries qui vont attaquer la biomasse en produisant CO2 et méthane. Mauvaise nouvelle alors qu’après les USA l’Australie à son tour renie ses engagements pris à Paris en 2015.
Du côté des énergies non carbonées, le nucléaire revient progressivement à son niveau d’avant Fukushima :
En revanche les investissements dans les énergies renouvelables ont beaucoup baissé en Europe.
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