by douze
Posted on 2018/08/19
Commentaire : nous, associations, collectifs, personnes physiques, élus, les défenseurs de Mme nature, de l'environnement, de la biodiversité et de tous les êtres vivants, donnons-nous rendez-vous à Saint Affrique.
L' union fait la force!
L' union fait la force!
En avant toute!
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Marche pour le soulèvement de nos territoires
Cela fait 9 ans que l’association Plateau Survolté et les habitants de Saint Victor ont alerté sur les dangers que RTE fait peser sur eux à travers son projet de méga transformateur électrique.
Cela fait 4 ans que nous avons commencé à bâtir ce qui est devenu le hameau de l’ Amassada, un lieu physique où se retrouver pour questionner l’avenir de nos espaces, pour penser un sens commun à nos actions et lutter ensemble.
Des années aussi que nous avons compris l’intérêt réel de ce poste : l’implantation de milliers d’éoliennes industrielles et la dépossession progressive de nos lieux de vie.
Durant toutes ces années, nous avons affiné nos perceptions des phénomènes à l’œuvre, par des témoignages, des rencontres, des lectures… pour aujourd’hui affirmer que toutes nos luttes se rejoignent contre l’industrialisation de nos territoires ruraux !
Ce qu’il se joue au travers de la lutte contre les éoliennes industrielles et le méga transformateur n’est qu’un prémisse de ce qui nous attend réellement : les campagnes se transforment sous les coups de pelleteuse des aménageurs en espace de production dédié exclusivement à la croissance des métropoles. L’État tente par sa politique d’aménagement de vider les campagnes de toutes vies afin d’y installer plus facilement les énormes infrastructures dont dépendent les métropoles (décharge, centre d’enfouissement de déchets radioactifs, centrale de production d’énergie, fermes géantes, center-parc et autres structures de loisir, etc.). Les écoles ferment les unes après les autres, les hôpitaux de proximité disparaissent, nombre de villages n’ont plus de poste, de boulangerie, de bar où se retrouver. L’organisation en communauté de commune et pôles de compétitivité recréent une logique urbaine de centralisation. Le métier de paysan se transforme en producteur d’énergie, les biens alimentaires indispensables à la vie devenant des sous produits agricoles.
Mais de tout cela nous pouvons dégager un sens commun,
celui de défendre les espaces où nous habitons. L’état a fait le choix
de faciliter la colonisation de nos vies par les promoteurs en tout
genre, d’imposer des compteurs Linky inutiles et dangereux, de
créer une totale soumission aux entreprises privées présentées comme les
nouveaux messies, mais nous ne nous laisserons pas faire !
Nous ne braderons pas nos vies sous le prétexte de la fatalité. Des
solutions sont à porter de nos mains, il faut maintenant nous en saisir
ensemble. C’est pour construire ces solutions, pour ouvrir grand les yeux sur
les mensonges du capitalisme et de ses complices, pour refuser de se
soumettre aux aménageurs et pour résister à la colonisation des
campagnes que nous vous invitons à rejoindre la marche pour le
soulèvement de nos territoires.
Le temps des expulsions à Saint Victor approche, nous ferons revenir
celui des cerises, celui où nous récolterons les fruits de ces années de
lutte, pour nous retrouver et faire face à l’artificialisation de nos
vies.
SAMEDI 22 SEPTEMBRE à Saint Affrique, nous serons là pour défendre nos territoires et construire ensemble un sens commun. Cette grande marche dès 10h marquera
le départ depuis l’Hôpital Émile Borel vers l’ Amassada, en passant par
la ville. Un pique-nique sera proposé en chemin, et nous nous
retrouverons là-haut pour une assemblée des luttes à 16h.
Pas res nos arresta, ici comme ailleurs, construisons nos solutions et refusons de laisser mourir ces espaces qui habitent en nous.
La Fête du vent, quatrième du nom!
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