3 millions d'arbres : c'est à peu près le nombre d'arbres qui bordaient les routes françaises au début de la 1ère guerre mondiale. Ces avenues, debout comme des soldats en parade, canalisaient des troupes fraîches vers les lignes de front. Au fur et à mesure que la distance jusqu'au front diminuait, les avenues, de plus en plus brisées et à dents dentelées, annonçaient les horreurs des grizzlys qui se profilaient à l'horizon. Les avenues étaient également des cibles facilement identifiables. Là où ils ont survécu, ils ont exhalé l'espoir et ont rappelé l'existence de l'ordre devant le chaos.
Ces avenues ont fait une forte impression particulièrement sur les soldats du Commonwealth britannique. Ils les décrivaient souvent dans leurs lettres et leurs dessins, et plus tard dans leurs histoires. En 1915, ils ont inspiré un officier britannique, le sous-lieutenant Alexander Douglas Gillespie, à souhaiter la création d'une "longue avenue (....) des Vosges à la mer". Le parlementaire français Lemire a proposé le même concept en 1919.
Pendant et après la guerre, des avenues d'honneur ont été plantées en Australie : Chaque arbre était dédié à un soldat, avec une plaque portant son nom et ses coordonnées. La Nouvelle-Zélande, le Canada, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Grande-Bretagne et l'Italie ont suivi. L'Allemagne a également planté quelques avenues commémoratives du genre.
Le symposium explorera cette histoire pour chaque pays. Il montrera les questions de préservation, en raison de l'âge des arbres, mais aussi des utilisations conflictuelles ou des caractéristiques géométriques altérées et des souvenirs oblitérés. Il présentera les dynamiques à l'œuvre, avec les communautés et les pouvoirs publics comme acteurs principaux.
Comment pouvons-nous continuer et écrire l'histoire de la paix pour demain ? Comment transformer les qualités des avenues, qui sont à la fois des liens physiques et des corridors écologiques, mais aussi des liens symboliques, temporels et spatiaux entre les personnes - sans parler de leur présence dans le paysage et de leur potentiel touristique - pour notre plus grand bénéfice ? Ces questions seront abordées lors de la table ronde finale.
Pour avoir une idée du contenu du symposium, il suffit de jeter un coup d'œil au projet de programme.
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