Commentaire : le business éolien est un des symboles de la mondialisation "heureuse". Une minorité de personnes bien introduites dans le milieu de la finance internationale et des multinationales captent les bénéfices juteux "verts" payés par l'argent des contribuables et des consommateurs d'un pays. Ces affaires rapportant des millions d'euro ne pouvant se faire sans la puissance* des Etats et sans... une apathie dramatique d'une majorité des populations.
*En France, depuis le début de cette privatisation de l'espace rural, les différents gouvernements qui se sont succédés, gaucdroite, ont toujours eu vocation à bâillonner les opposants, à coups de lois et de décrets toujours plus liberticides les uns que les autres. Le dernier en date signé le 29 novembre 2018 par Monsieur le Ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, M. de Rugy, "relatif aux éoliennes terrestres, à l'autorisation environnementale et portant diverses dispositions de simplification et de clarification du droit de l'environnement" ne fait pas exception à la règle :
- les Tribunaux administratifs (TA) ne sont plus concernés pour juger des recours contre l’implantation d’éoliennes (article 23). Cette décision oblige les opposants à ester directement en Cours d’appel. Deux inconvénients majeurs pour les associations au budget fragile : la démarche est payante (contribution) et la présence d'un avocat est rendue obligatoire; . Sans parler de l'éloignement physique.
- la réduction drastique du délai légal pour s'opposer qui passe de quatre mois à deux mois (article 24).
-un décret en cours d'expérimentation, soumis à consultation : Décret relatif à l’expérimentation prévue à l’article 56 de la loi n°2018-727 du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance et à diverses dispositions relatives à la participation du public. qui "révèle la volonté de réduire les exigences de ces principes en vue de favoriser une plus grande rapidité des procédures d’instruction des projets industriels ou agricoles assujettis à une évaluation environnementale, dont les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement." En clair, " le projet supprime l’enquête publique pour les projets soumis à autorisation environnementale, en cantonnant l’information et la participation du public à la seule voie électronique"
Eolien : atteinte au principe de participation du public
-un amendement " au projet de loi de finances pour 2019, adopté le 7 novembre par la Commission des finances de l’Assemblée nationale," , issu des propositions d'un groupe de travail animé par M. Lecornu, qui permettra aux communes ayant autorisées une Z.I d'éoliennes sur leur territoire de se partager 20% de l' Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER).
France 20 % de l’ Ifer pour les communes d’implantation des parcs
En tant que citoyen lambda, il nous sera à l'avenir et, nous l'avons bien compris, de plus en plus difficile de nous opposer à ce "tsunami" industriel et financier, faisant pour beaucoup d'entre nous (pro ou anti éolien) un calvaire de notre quotidien et de nos territoires, des dépotoirs. Aussi, il nous faut dès à présent, trouver une porte de sortie qui nous permettrait de recouvrir nos pleins droits. Et cette porte est toute trouvée : présentons des équipes et faisons campagne dans chaque village et chaque commune du territoire national lors des prochaines élections municipales (2020)! Car si une équipe municipale a le pouvoir d'autoriser une Z.I d'éoliennes, elle peut aussi à l'inverse, s'y opposer.
En avant toute
php
Conferencia de Prensa - Presidente Emmanuel Macron - Día 2 By: G20 Argentina - CC BY 2.0
Voici les dessous peu ragoutants de la transition énergétique votée par le Parlement en 2015
« La transition énergétique a bon dos ! » ; « On se moque de nous ! ». Les Gilets jaunes voient rouge à cause des verts… Les Français en colère se dressent désespérément devant les taxes servant à alimenter la transition énergétique, et le président Macron pousse derrière pour développer de ruineuses énergies renouvelables.
Cette exaspération due à une baisse ressentie du pouvoir d’achat est-elle fondée ? Hélas, il semble bien que oui…
Le gouvernement s’abrite derrière la loi de Transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) d’août 2015 et le respect de l’accord de Paris (COP 21) de décembre 2015 pour lancer des mesures sensées diminuer nos rejets de CO2. Une « stratégie énergétique » a été définie jusqu’en 2028 par l’annonce récente de la Programmation Pluriannuelle de l’énergie (PPE).
Cette « stratégie » inclut notamment la diminution des véhicules diesels au profit des véhicules essence.
Pourquoi s’acharner ainsi sur le diesel ?
Quel est le rapport avec les émissions de CO2 ?
La raison cachée est peut-être simple : la fiscalité dite « écologique » est indexée sur les émissions de CO2. L’achat des véhicules les plus émetteurs de ce gaz doit donc être encouragé pour augmenter les rentrées fiscales… « Bon sang, mais c’est bien sûr ! ». Et ce sera encore plus cher l’an prochain !
Enfin, le rendement thermique du diesel est bien meilleur que celui d’un moteur à essence. De ce fait, un diesel émet 20 à 25 % de moins de CO2 par km parcouru.
Quant aux particules fines, les véhicules diesels sont équipés d’un filtre à particules obligatoire depuis 2011. Leurs rejets ont été divisés par 30 depuis l’application de la première norme pollution de 1992, et ils émettent dorénavant 10 fois moins de particules qu’un moteur à essence !
Le gouvernement raisonne donc à l’envers pour « sauver la planète ».
Augmenter les taxes sur les carburants pour sauver la planète
Le raisonnement qui a été employé pour lutter contre l’usage du tabac (plus le prix d’achat augmente et plus la consommation diminue) n’est pas pertinent pour les carburants.
Le problème est différent. Les consommateurs sont généralement contraints de se déplacer. Restreindre leurs déplacements par l’argent touche à leur liberté fondamentale ! Pour la majorité d’entre eux, c’est une nécessité vitale.
Tous les citoyens vont payer leurs déplacements plus chers au bénéfice d’un État dispendieux, notamment pour subventionner les énergies renouvelables inutiles, fatales et intermittentes.
Comment ne pas comprendre la colère qui monte dans notre pays ?
PPE et respect des accords de Paris
La France, en se dotant d’un parc conséquent de réacteurs nucléaires, a non seulement bénéficié d’une électricité bon marché mais elle est aussi l’un des meilleurs élèves concernant les émissions de CO2 au niveau mondial (puisque cette technologie n’en rejette pas).
Or, pour des raisons « bassement » électorales, les « Verts » jouent un rôle néfaste en incitant le gouvernement à envisager l’arrêt de 14 réacteurs nucléaires en 2035 pour les remplacer hypothétiquement par des énergies intermittentes et non fiables : l’éolien et le solaire.
À l’heure où cette industrie redémarre dans le monde avec un marché de 1 200 milliards de dollars, cette autodestruction est appréciée à « sa juste valeur » chez nos concurrents étrangers…
Car, quoi ? Que peut-on reprocher à nos réacteurs français qui tournent comme des horloges, depuis plus de 30 ans pour certains ?
Si notre électricité est encore aujourd’hui l’une des moins chères d’Europe, le coût du kWh a doublé depuis les années 2000 en raison des taxes. La plus importante (CSPE = 2,25 c€/kWh) sert essentiellement à financer le coût élevé du recours aux énergies intermittentes.
Or, elles sont supposées remplacer les réacteurs nucléaires qui doivent être fermés par la volonté gouvernementale.
De plus, l’intermittence de l’éolien et du photovoltaïque nécessite l’adjonction de centrales pilotables à gaz. Un Français rejetait 5,75 tonnes de CO2 par an en 2010, 7 tonnes en 2015, et 7,4 tonnes en 2017.
Puisque le président Macron a annoncé vouloir tripler la production éolienne et multiplier par cinq les capacités solaires, la situation ne va pas s’améliorer…
Agriculteurs vampires ?
Si un agriculteur propriétaire accepte l’installation d’éoliennes sur ses terres, il perçoit 6 000 euros par éolienne et par an, payés majoritairement grâce aux taxes prélevées sur tous les Français.
Si ses terres sont assez étendues et qu’il est en capacité d’en installer une douzaine, il percevra un revenu mensuel de 6 000 euros par mois pendant 20 ans.
Et c’est encore plus rentable s’il fait installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de ses hangars.
Il peut vendre son tracteur !
Deux populations paysannes vont coexister (mal ?). L’une, à ne rien faire, touchera au minimum 6 000 euros par mois prélevés dans le portefeuille de tous les contribuables, et l’autre trimera 18 heures par jour 365 jours par an pour 1 000 euros par mois (les bons mois !).
Une politique de gribouille
Les subventions à l’éolien et au photovoltaïque coûtent chaque année à la France 2 réacteurs EPR. Il est à noter que les investissements dans les EPR dureront au moins 60 ans, alors qu’il faudra renouveler dans 20 ans les éoliennes, et dans 10 à 15 ans les panneaux solaires.
Cet « oubli » de la durée de vie est la supercherie qui permet de prétendre que ces sources d’énergies renouvelables seraient compétitives.
C’est l’investissement qui sera « renouvelable » 3 ou 4 fois dans les 60 ans à venir. Pour comparer avec le nucléaire il faut multiplier par 3 à 4 le coût de l’investissement des renouvelables, ce que se garde bien de dire leurs promoteurs.
Les conséquences
Les conséquences de cette PPE pour notre pays peuvent se résumer ainsi : plus de rejets de CO2, et un coût plus élevé de l’énergie (électricité, carburants, fioul,…). Ce résultat prévisible ne va pas dans le sens des demandes actuelles de l’opinion en faveur du pouvoir d’achat…
De plus, l’accroissement considérable des énergies intermittentes dans notre pays déstabilisera le réseau d’électricité et pourrait entrainer… de catastrophiques coupures de courant intempestives !
Voilà les dessous peu ragoutants de la transition énergétique votée par le Parlement en 2015 ! Alors les Gilets jaunes ont quelques raisons de s’alarmer devant ces gabegies qui amputent leur pouvoir d’achat tandis que le président Macron, certainement bien conseillé, pousse derrière…
1. D’après la chronique n°50 de Jacques Foos et avec son accord.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire