L’État français poursuivi par 4 ONG pour inaction climatique

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Le collectif Science technologies Actions (STA) se réjouit de cette mise en demeure en tant qu’elle dénonce le caractère inadapté des moyens engagés par l’État, en regard de l’objectif qui leur est assigné.

Sans surprise, le bilan du suivi de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) a clairement mis en évidence l’absence totale de résultat du principal poste des dépenses publiques destinées à cette politique.

En effet, ces dépenses ont été principalement affectées au développement des énergies renouvelables électriques intermittentes que sont l’éolien et le photovoltaïque, dont le surcoût a jusqu’alors été assumé par la collectivité, par le biais de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), ainsi que le montre lui même le ministère.





Le collectif STA condamne ce choix qui a confondu objectifs et moyens et ne pouvait prétendre réduire significativement les émissions de CO2 d’un parc électrique dont la quasi-totalité de la production n’en émettait déjà pas, essentiellement grâce à ses réacteurs nucléaires.

En tout état de cause, l’évolution de ses émissions, en augmentation constante depuis 2014, met en évidence l’absence totale de résultat du développement des énergies renouvelables électriques, dont la Cour des Compte a chiffré le surcoût pour lequel l’État est déjà engagé à 121 milliards d’euros.

En tant que groupe d'action pour la promotion des sciences et des technologies, STA condamne fermement cette mise en demeure, en tant qu’elle réclame une solution pire encore que le mal, en proposant d’abandonner l’énergie nucléaire alors que celle-ci est la seule, avec l’énergie hydraulique à correspondre aux mix électriques mondiaux actuellement décarbonés.

Et, pour ce motif, elle est la seule raison des faibles émissions françaises.

Or nous n’avons ni le temps ni les moyens d’attendre pour savoir si le pari de l’intermittence des énergies renouvelables peut un jour être gagné.

C’est la raison pour laquelle STA renouvelle à cette occasion son « Appel solennel pour une commission scientifique pluridisciplinaire et indépendante » chargée d’évaluer les coûts et avantages de notre politique énergétique et envisage également de porter cette action devant la justice. 


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