Par Michel Gay et Jacques de Selliers
11 janvier 2016
Commentaire de jacques de Selliers: «Si vous avez des doutes sur le contenu de cet article, n'hésitez pas à en vérifier la véracité dans les sources et références »
Commentaire de jacques de Selliers: «Si vous avez des doutes sur le contenu de cet article, n'hésitez pas à en vérifier la véracité dans les sources et références »
Bonne lecture
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Le 11 mars 2011, le tremblement de terre le plus violent de l’histoire du Japon, suivi d’un tsunami gigantesque, frappe la côte Est du Japon. Il provoque directement la mort ou la disparition de près de 20.000 personnes, ainsi que des dégâts considérables, notamment dans des centaines de milliers de logements et dans des centaines d’installations industrielles, pour un coût total supérieur à 200 milliards d’euros.
Vague créée par le tsunami à Fukushima
Parmi les dégâts, il y a l’inondation de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, qui provoque l’interruption des pompes de refroidissement et, subséquemment, une fonte partielle de trois des six réacteurs et des émissions radioactives. Deux travailleurs meurent noyés. Plus tard, quelques travailleurs sont superficiellement brûlés par des radiations et un travailleur de 60 ans décède d’une crise cardiaque.
150.000 habitants des zones ayant reçu des radiations sont évacués, souvent par simple mesure de précaution. En effet, la radioactivité dans la plupart des ces zones n’a jamais dépassé la radioactivité qui existe naturellement dans des villes comme Ramsar (en Iran) et Guarapari (au Brésil), où l’on vit très bien, avec curieusement moins de cancers qu’ailleurs.
Ces évacuations forcées ont provoqué des traumatismes psycho-sociaux importants(dont au moins un suicide) et ont précipité le décès de quelques dizaines de personnes fragiles (malades, cardiaques, personnes âgées…).
Mais qu’en est-il des conséquences des émissions radioactives ?
Dans l’océan, l’accident aura déversé 10 à 20 trillions de becquerels[1] de radioactivité… ce qui paraît beaucoup mais est insignifiant par rapport aux 8 milliards de trillion becquerels naturellement présents dans le Pacifique: C’est l’équivalent de rajouter une goutte d’eau dans une petite piscine ! Et si dans certains poissons pêchés près de la centrale, la radioactivité a été supérieure à la norme japonaise (100 becquerels/kg), il faut savoir que celle-ci est plus sévère que la radioactivité naturelle des bananes (130 becquerels/kg) !
Quant aux conséquences des émissions radioactives sur les populations, elles ont été analysées dans les rapports détaillés des deux organismes scientifiques internationaux les plus compétents en la matière, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et l’UNSCEAR (Comité Scientifique des Nations Unies sur les Effets des Rayonnements Atomiques).
Publié en 2013, le rapport de l’OMS conclut que « les risques prévus sont faibles pour l’ensemble de la population à l’intérieur et à l’extérieur du Japon ». Le seul risque possible est une faible augmentation (statistiquement imperceptible) du nombre de certains cancers pour les travailleurs et habitants les plus exposés. Ainsi l’analyse des chiffres cités donne un nombre maximum de quelques dizaines de cancers dus aux radiations, parmi les milliers de cancers qui se déclarent naturellement dans toute population. Il sera donc impossible d’attribuer ou non certains cancers à l’accident de Fukushima.
Mais dans ses questions-réponses 3 et 4, l’OMS précise qu’elle a volontairement pris les hypothèses les plus restrictives, de façon à être sure de ne pas sous-estimer le nombre des victimes potentielles. Par exemple, elle a pris l’hypothèse que la population n’a été évacuée qu’au bout de 4 mois (alors que la plupart des gens ont été évacués bien avant) et qu’elle n’a mangé que de la nourriture produite localement (alors que celle-ci a généralement été retirée du marché). En d’autres mots, le nombre des cancers pourrait bien être beaucoup plus faible, voire nul !
Et dans sa synthèse, le rapport de l’UNSCEAR, publié en 2014, résume les conséquences sanitaires des radiations à Fukushima en des termes similaires :
« Taux de cancer devant rester stables
Risque théorique de cancer de la thyroïde accru pour les enfants les plus exposés
Pas d’impact sur les malformations à la naissance ou les effets héréditaires
Pas d’augmentation observable des taux de cancer chez les travailleurs
Impact temporaire sur la vie sauvage ».
En d’autres mots, les seules conséquences des radiations à Fukushima sont deux travailleurs superficiellement brûlés, peut-être quelques dizaines de cancers au maximum, et un léger impact temporaire sur la nature, essentiellement en mer à proximité des rejets d’eau radioactive.
Pourtant, cet accident nucléaire a fait la une des médias occidentaux. Il a pratiquement occulté le drame des 20.000 pertes humaines et des gigantesques dégâts matériels qu’a causés le tsunami.
Et aujourd’hui encore, Fukushima revient encore souvent à la une… alors que les autres conséquences du tsunami, bien plus catastrophiques, ont été oubliées par les médias.
Parmi les dégâts, il y a l’inondation de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, qui provoque l’interruption des pompes de refroidissement et, subséquemment, une fonte partielle de trois des six réacteurs et des émissions radioactives. Deux travailleurs meurent noyés. Plus tard, quelques travailleurs sont superficiellement brûlés par des radiations et un travailleur de 60 ans décède d’une crise cardiaque.
150.000 habitants des zones ayant reçu des radiations sont évacués, souvent par simple mesure de précaution. En effet, la radioactivité dans la plupart des ces zones n’a jamais dépassé la radioactivité qui existe naturellement dans des villes comme Ramsar (en Iran) et Guarapari (au Brésil), où l’on vit très bien, avec curieusement moins de cancers qu’ailleurs.
Ces évacuations forcées ont provoqué des traumatismes psycho-sociaux importants(dont au moins un suicide) et ont précipité le décès de quelques dizaines de personnes fragiles (malades, cardiaques, personnes âgées…).
Mais qu’en est-il des conséquences des émissions radioactives ?
Dans l’océan, l’accident aura déversé 10 à 20 trillions de becquerels[1] de radioactivité… ce qui paraît beaucoup mais est insignifiant par rapport aux 8 milliards de trillion becquerels naturellement présents dans le Pacifique: C’est l’équivalent de rajouter une goutte d’eau dans une petite piscine ! Et si dans certains poissons pêchés près de la centrale, la radioactivité a été supérieure à la norme japonaise (100 becquerels/kg), il faut savoir que celle-ci est plus sévère que la radioactivité naturelle des bananes (130 becquerels/kg) !
Quant aux conséquences des émissions radioactives sur les populations, elles ont été analysées dans les rapports détaillés des deux organismes scientifiques internationaux les plus compétents en la matière, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et l’UNSCEAR (Comité Scientifique des Nations Unies sur les Effets des Rayonnements Atomiques).
Publié en 2013, le rapport de l’OMS conclut que « les risques prévus sont faibles pour l’ensemble de la population à l’intérieur et à l’extérieur du Japon ». Le seul risque possible est une faible augmentation (statistiquement imperceptible) du nombre de certains cancers pour les travailleurs et habitants les plus exposés. Ainsi l’analyse des chiffres cités donne un nombre maximum de quelques dizaines de cancers dus aux radiations, parmi les milliers de cancers qui se déclarent naturellement dans toute population. Il sera donc impossible d’attribuer ou non certains cancers à l’accident de Fukushima.
Mais dans ses questions-réponses 3 et 4, l’OMS précise qu’elle a volontairement pris les hypothèses les plus restrictives, de façon à être sure de ne pas sous-estimer le nombre des victimes potentielles. Par exemple, elle a pris l’hypothèse que la population n’a été évacuée qu’au bout de 4 mois (alors que la plupart des gens ont été évacués bien avant) et qu’elle n’a mangé que de la nourriture produite localement (alors que celle-ci a généralement été retirée du marché). En d’autres mots, le nombre des cancers pourrait bien être beaucoup plus faible, voire nul !
Et dans sa synthèse, le rapport de l’UNSCEAR, publié en 2014, résume les conséquences sanitaires des radiations à Fukushima en des termes similaires :
« Taux de cancer devant rester stables
Risque théorique de cancer de la thyroïde accru pour les enfants les plus exposés
Pas d’impact sur les malformations à la naissance ou les effets héréditaires
Pas d’augmentation observable des taux de cancer chez les travailleurs
Impact temporaire sur la vie sauvage ».
En d’autres mots, les seules conséquences des radiations à Fukushima sont deux travailleurs superficiellement brûlés, peut-être quelques dizaines de cancers au maximum, et un léger impact temporaire sur la nature, essentiellement en mer à proximité des rejets d’eau radioactive.
Pourtant, cet accident nucléaire a fait la une des médias occidentaux. Il a pratiquement occulté le drame des 20.000 pertes humaines et des gigantesques dégâts matériels qu’a causés le tsunami.
Et aujourd’hui encore, Fukushima revient encore souvent à la une… alors que les autres conséquences du tsunami, bien plus catastrophiques, ont été oubliées par les médias.
Pourquoi donc ces deux poids, deux mesures ?
Peut-être cela provient-il de ces organisations écologistes qui vivent de la peur du nucléaire et qui, pour assurer leur survie, n’hésitent pas à diffuser des informations fausses. Car au contraire des scientifiques, les écologistes savent très bien communiquer, et leurs positions sont volontiers reprises par les médias.
D’autant plus que les radiations nucléaires sont un phénomène mystérieux et invisible et qu’à forte dose elles peuvent tuer. Elles incitent donc facilement à la peur, un réflexe naturel de protection ancestrale contre l’inconnu, facile à répandre. La peur fait ainsi des sujets très médiatiques, contrairement aux propos trop compliqués et souvent rassurants des scientifiques.
D’où on entend beaucoup plus d’antinucléaires que de scientifiques dans les médias: Eux, au moins, produisent de l’info bien terrifiante dont on peut faire des articles qui se vendront bien !
Ceci est le troisième d’une série de sept articles sur le nucléaire, ses fondements scientifiques et la désinformation qui l’entoure. Déjà parus :
1. Origine du dogme antinucléaire
2. Tchernobyl: Réalité et désinformation
3. Fukushima: réalité et désinformation
…
[1] Le becquerel (Bq) est le nombre de radiations nucléaires émises par seconde. C’est une unité très petite car il y a beaucoup d’atomes: Dans une seule goutte d’eau, il y a autant d’atomes que de gouttes d’eau dans la méditerranée toute entière. Par exemple :
Un gramme de radium produit 16 milliards de radiations chaque seconde (16 milliards de Bq). À ce rythme-là, on pourrait penser qu’il va rapidement ne pas en rester grand-chose. Or, 1 600 ans plus tard (sa période radioactive), il en reste encore… la moitié !
Le corps humain est le siège d’environ 8 000 désintégrations par seconde, soit 8 000 becquerels, dues aux isotopes radioactifs du potassium (K40) et du carbone (C14) qu’il contient naturellement. De même, un kilo de bananes produit 130 becquerels, dus au potassium radioactif (K40) qu’il contient naturellement.
Peut-être cela provient-il de ces organisations écologistes qui vivent de la peur du nucléaire et qui, pour assurer leur survie, n’hésitent pas à diffuser des informations fausses. Car au contraire des scientifiques, les écologistes savent très bien communiquer, et leurs positions sont volontiers reprises par les médias.
D’autant plus que les radiations nucléaires sont un phénomène mystérieux et invisible et qu’à forte dose elles peuvent tuer. Elles incitent donc facilement à la peur, un réflexe naturel de protection ancestrale contre l’inconnu, facile à répandre. La peur fait ainsi des sujets très médiatiques, contrairement aux propos trop compliqués et souvent rassurants des scientifiques.
D’où on entend beaucoup plus d’antinucléaires que de scientifiques dans les médias: Eux, au moins, produisent de l’info bien terrifiante dont on peut faire des articles qui se vendront bien !
Ceci est le troisième d’une série de sept articles sur le nucléaire, ses fondements scientifiques et la désinformation qui l’entoure. Déjà parus :
1. Origine du dogme antinucléaire
2. Tchernobyl: Réalité et désinformation
3. Fukushima: réalité et désinformation
…
[1] Le becquerel (Bq) est le nombre de radiations nucléaires émises par seconde. C’est une unité très petite car il y a beaucoup d’atomes: Dans une seule goutte d’eau, il y a autant d’atomes que de gouttes d’eau dans la méditerranée toute entière. Par exemple :
Un gramme de radium produit 16 milliards de radiations chaque seconde (16 milliards de Bq). À ce rythme-là, on pourrait penser qu’il va rapidement ne pas en rester grand-chose. Or, 1 600 ans plus tard (sa période radioactive), il en reste encore… la moitié !
Le corps humain est le siège d’environ 8 000 désintégrations par seconde, soit 8 000 becquerels, dues aux isotopes radioactifs du potassium (K40) et du carbone (C14) qu’il contient naturellement. De même, un kilo de bananes produit 130 becquerels, dus au potassium radioactif (K40) qu’il contient naturellement.
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