par PH
lundi 13 octobre 2014,L’Assemblée nationale a voté la réduction du nucléaire dans la production d’électricité de 75% à 50%, au même moment la pression s’intensifie sur la France. On nous presse de réduire les salaires, les retraites, les services publics.
La plupart des députés n’ont aucune formation scientifique, il manipulent l’énergie comme on compte des pommes de terre. Or produire de l’électricité ce n’est pas seulement produire de l’énergie, il faut équilibrer la production et la consommation. Lorsque l’éolovotaïque restait à quelques pourcents de la consommation globale, la régulation avait lieu par les barrages hydrauliques. Si on va au delà de cette production actuelle, il faudra produire autant d’électricité à partir de centrales thermiques à gaz que d’électricité éolovotaïque. En effet , il n’y a aucune corrélation entre cette production fatale et la consommation électrique. Des simulations ont été faites, voici ce qui a été présenté par Jean-Pierre Pervès en 2013 :
L’hydraulique ne peut réguler les fluctuations de l’éolovoltaïque et on fait appel aux centrales à gaz qui ne travailleront pas non plus à leur rendement optimum. Les réacteurs nucléaires restant fonctionneraient en base, c’est à dire à pleine puissance, mais il pourraient être perturbés par une production éolienne massive.
Quel est le bilan:
En fermant des réacteurs amortis, on détruit un capital existant.
On augmente les importations de gaz, mais aussi d’éoliennes et de modules photovoltaïques.
On réduit le temps pendant lequel, on provisionne le démantèlement.
On est obligé de payer plus tôt, le coût du démantèlement
On arrête d’accumuler de la matière fissile, puisque le nucléaire nous permet d’accumuler de l’uranium de retraitement, de l’uranium appauvri et du plutonium.
On augmente le risque de panne électrique, comme en 2006.
On doit augmenter le prix de l’électricité, ce qui nuit à notre compétitivité et détruit indirectement des emplois.
On détruit directement des emplois industriels pour en créer à l’étranger.
On augmente les émissions de gaz à effet de serre.
On augmente la pollution de l’air et la mortalité dues aux maladies chroniques.
En prenant en compte, seulement le surcoût d’investissement et la consommation de gaz, , la facture de ce petit caprice a été calculé à 200 milliards d’euros, dans les conditions normales.
C’est déjà assez aberrant compte-tenu de notre situation économique. Comme nous sommes en crise pétrolière, fermer des réacteurs au lieu d’en construire un peu plus nous conduira dans une situation catastrophique.
php
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