Climat : le plus gros fonds britannique tire la sonnette d’alarme

Les Echos
18/07/2017


Commentaire : pour éviter le changement climatique, il faut réduire les émissions de CO2.
Alors que fait la France pour lutter contre le réchauffement climatique, par l'intermédiaire de son Ministre, animateur TV et pseudo journaliste, de l'Environnement ?
  • Elle valide le recours massif aux ENRi (solaire et éolien), suicidaires pour le climat : l'Allemagne, 1ere puissance éolienne européenne (27 000 aérogénérateurs en fonction) est aussi le 1er pays pollueur d'Europe (23 % des émissions de l’UE) http://www.sfen.org/fr/rgn/fermer-une-centrale-nucleaire-pollue-cest-prouve . Principalement à cause de l'exploitation de lignite ou charbon pour compenser l'intermittence de l'éolien. Un allemand émet 70% de CO2 de plus qu'un français sauvonsleclimat.org 
Et dans le même temps
  • Elle envisage de fermer 25 réacteurs nucléaires [...] Aux États-Unis, en Allemagne et au Japon, les exemples montrent qu’en dépit d’une volonté politique forte et d’importants moyens techniques et financiers engagés pour développer l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la fermeture de centrales nucléaires entraîne une augmentation du recours aux énergies fossiles et in fine une hausse des émissions de CO2.
    http://www.sfen.org/fr/rgn/fermer-une-centrale-nucleaire-pollue-cest-prouve
  •  Alors qu' : [...] Avec 72 réacteurs nucléaires en construction et 160 à l’état de projet, le développement du nucléaire se concentre pour les trois quarts dans les pays non membres de l’OCDE : Chine, Inde, Brésil, etc. Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, d’ici 2040, la capacité mondiale d’électricité d’origine nucléaire devrait croître de près de 60 %, permettant d’éviter le rejet de l’équivalent de quatre années d’émissions de CO2.
  Tout est dit. Le "précipice" est au bout du chemin...
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La hausse des températures pourrait dans les décennies à venir atteindre 4°C par rapport au niveau de l’ère préindustrielle. Une catastrophe pour les marchés financiers, prévient le fonds d’investissement Schroders.

C'est une sortie qui pourrait faire des vagues sur les marchés financiers. Le fonds d'investissement Schroders, premier gestionnaire d'actifs britannique, a tiré lundi la sonnette d'alarme sur le réchauffement climatique. La raison ? La hausse incontrôlée des températures pourrait avoir des conséquences dramatiques pour les entreprises et donc pour les investisseurs.

L'intervention publique du fonds est un signal fort pour les marchés, alors que Schroders gère 520 milliards de dollars (452 milliards d'euros). D'autres fonds, comme le numéro un mondial Blackrock, ont déjà alerté des risques du réchauffement climatique.

15 à 20 % des flux de trésorerie menacés

Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Selon les analystes de Schroders, la hausse des températures pourrait atteindre les 4 degrés par rapport au niveau de l'ère préindustrielle, soit le double du seuil à ne pas atteindre fixé par l'Accord de Paris sur le climat. En 2015, les 190 pays signataires s'étaient accordés pour contenir la hausse globale à 2°C... maximum.

Une hausse de 4°C aurait des conséquences dramatiques sur les finances des entreprises. Celles-ci pourraient connaître des difficultés financières représentant 15 à 20 % de leurs flux de trésorerie, s'inquiète Schroders, sans donner de calendrier. « Le réchauffement climatique est un véritable problème, pas seulement sociétal mais financier », a déclaré Andy Howard, responsable de la recherche durable chez Schroders.

Si cette prédiction devait se réaliser, les investisseurs sur les marchés seraient frappés de plein fouet par les difficultés des entreprises avec une baisse de leur rendement et de leur valorisation. En cas d'inaction des pouvoirs publics et des entreprises, les « forces de la nature » entreront en collision avec « les marchés financiers dans les années et les décennies à venir », a confirmé Andy Howard.

Un outil pour suivre les progrès de l'industrie
Afin de suivre au mieux l'évolution du changement climatique, Schroders a annoncé dans la foulée le lancement d'un outil basé sur douze indicateurs. Baptisé « Tableau de bord du progrès climatique », l'outil doit répertorier l'évolution de la production du charbon, des énergies renouvelables, des prix du carbone ou de l'investissement dans le pétrole et le gaz.

Pour Schroders, le « tableau de bord » est censé donner un aperçu des hausses probables de la température en fonction de l'évolution de la consommation énergétique mondiale. A charge pour les gouvernements, les entreprises et les investisseurs de s'en saisir et de réagir avant que les marchés ne s'effondrent.

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