6% La production prouvée annuelle éolien-solaire représente seulement 6%
de l'électricité française
S’il faut donner un conseil aux investisseurs particuliers et institutionnels, c’est de s’éloigner au plus vite des secteurs éoliens et solaires dont la chute est désormais programmée. La bulle va probablement éclater sous peu. Depuis dix ans, la convergence d’intérêts financiers et politiques a propagé une croyance selon laquelle les énergies renouvelables, alternatives au nucléaire, étaient l’éolien et le solaire, jouant ainsi avec l’espoir d’une grande partie de la population.
Pour favoriser le développement de
 cette filière, des avantages exorbitants ont été imposés : tarifs de 
deux à cinq fois le prix du marché, obligation d’achat par le bais d’une
 taxe interdisant le jeu de la concurrence, pourtant religion de 
Bruxelles. Malgré tout cela, le flop est total. Au lieu 
d’investir en recherche de procédés performants pour le consommateur, 
les surprimes ont été empochées par de petits noyaux de spéculateurs 
financiers, avec des matériels semblables depuis dix ans. Le "syndicat 
des énergies renouvelables", qui est aussi un lobby, ne comprend aucune 
section du secteur recherche et développement de procédés performants, 
qui a du s'organiser ailleurs. Ce marché de dupes touche à sa fin avec 
l'arrivée des vraies énergies renouvelables qui explose avec 
bonheur cette année.
Les évidences d’un déclin programmé
La production prouvée annuelle éolien-solaire représente en moyenne 30 TWh sur les 532 TWh de l’électricité française (RTE 2016 -2017)… 6% seulement du total malgré dix ans d’efforts et 50 milliards injectés aux frais des ménages sans qu’ils aient le choix.
 Malgré une augmentation du parc de 20 % ces deux dernières années, les 
chiffres de production sont restés quasi identiques, ce qui montre bien 
que cette filière atteint ses limites, qui sont très basses. Bien
 pire, ce résultat déjà pitoyable va baisser au lieu de progresser. Ces 
équipements vont entrer dans une maintenance coûteuse à court terme. Une
 seule éolienne demande 30 à 40 tonnes de pales à changer 
régulièrement. Le simple recyclage des pales d’éoliennes en fibre-résine
 ou des cristaux de cellules solaires, qui vieillissent très vite, se 
chiffrent en dizaines de milliers de tonnes, en graves problèmes 
environnementaux, et en dépenses colossales, car ces problèmes ne sont 
pas résolus aujourd’hui. Une 
seule usine existe actuellement pour les pales sur des quantités infimes
 (Zajons) Le recyclage des panneaux solaires a fait des progrès mais 
avec des coûts de traitement élevés.Les accidents d’exploitation se sont
 multipliés. Les services d’inspection et de contrôle sont débordés. Les
 compagnies d’assurance découvrent le risque. Tout cela avec 35 % 
d'augmentation des tarifs et 15 millions de Français en précarité 
énergétique.
La « montagne » éolien-solaire a accouché d’une souris
On peut parler d’une « ligne Maginot » des
 énergies renouvelables, avec les mêmes caractéristiques que cet ouvrage
 tristement célèbre:  financée à prix d’or par un procédé non 
démocratique mystérieux, attribuée à un petit noyau d’initiés, ayant 
fait naitre quelques fortunes privées considérables grâce à un 
dispositif public, pour un résultat dérisoire. C’est même un désastre, 
comme on le constate en Allemagne où le prix de l’électricité a doublé pour tomber plus bas qu’avant en émissions carbone.
 L’Angleterre l’Espagne et le Portugal ont totalement arrêté la 
promotion de ce dispositif. La loi du marché a parlé avec effondrement 
immédiat, faute de réelle performance. On parle souvent des objectifs en
 énergies renouvelables de Bruxelles, mais ne confondons pas 
renouvelables et éolien-solaire qui n'en sont qu'une toute petite 
partie. Qui a lu les 40 pages de la Directive européenne détaillée C200 
où la décélération de l’éolien et du solaire pour manque de performances
 est clairement affichée ?
Les vraies énergies renouvelables arrivent (il était temps !)
Une multiplication des évènements 
des véritables énergies renouvelables apparait partout en France et en 
Europe dès l’automne avec OSE à Sophia Antipolis, Fcell à Stuttgart, les
 journées hydrogène des territoires à Toulouse, power2gas à Copenhague 
ou Zéro émission à Cologne.
De vrais industriels ont persévéré dans 
les énergies renouvelables depuis dix ans. Patiemment, ils ont poursuivi
 le développement de procédés réellement performants dont le temps de 
retour est de 3 à 7 ans, alors qu’il est du double au triple avec 
l’éolien-solaire, (et encore avec subventions). Enfin, nous disposons 
d’une vraie définition non biaisée des énergies renouvelables, zéro 
carbone, mais aussi d’un taux de disponibilité qui ne soit pas de 20% 
mais au-delà de 80-90%. Ces procédés apportent une baisse des coûts au 
lieu de les augmenter. La rentabilité est de trois à huit fois supérieure à l’éolien-solaire, et elle existe aujourd’hui.  Les filières hydrogène, PAC, etc, arrivent sur le marché à coût compétitif.
Déjà de grands groupes comme Bouygues, 
L’Air Liquide, Dassault ou Michelin les utilisent. Avec ces nouveaux 
procédés, l’énergie s’adapte aux usages, et non l’inverse. De plus elle 
est fournie là où elle doit l’être et au moment où c’est nécessaire. Le 
gaspillage n’existe plus avec  un approvisionnement adapté à la 
variabilité et aux changements de consommation. Ces nouveaux procédés 
permettent un gain de place et une réduction des coûts pour 
l'utilisateur, exactement l’inverse de la filière éolien-solaire.  En 
France, plus de 40 sites développent cette année des solutions énergies 
renouvelables zéro carbone selon la nouvelle filière hydrogène, alors 
qu'ils étaient une poignée il y a peu de temps.
C’est
 également vrai pour les véhicules. Hyundai produit désormais en série 
un véhicule PAC, autonomie 800km zéro carbone, plein en 4 minutes, à la 
place des véhicules sur batterie qui ne sont qu’une solution de 
transition. Honda et Renault s’engagent également dans cette voie. Les 
véhicules rechargeables posent de graves problèmes écologiques par les 
matériaux utilisés, leur mode d’extraction, leur recyclage et un mauvais
 bilan carbone. Le désastre Autolib à Paris est arrivé aussi en raison 
de ses mauvaises performances sur un procédé obsolète.
Désormais des efforts de communication 
désespérés ne peuvent plus masquer l'évidence. Nous entrons dans une 
nouvelle ère des énergies renouvelables où la spéculation financière va 
devoir rendre des comptes après nous avoir leurrés pendant dix ans, où 
les tarifs de l'énergie ne sont pas systématiquement à la hausse, où les
 équipements ne marchent pas un jour sur cinq mais constamment, où on 
implante les installations près des besoins et non dans des endroits 
perdus pour y faire tranquillement des affaires.
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