Philippe Gauthier
21/10/2018
Le terme de capture et de séquestration du carbone désigne tout un éventail de technologies destinées à séparer le CO2 du reste des gaz de combustion qui sont émis lorsque l’on fait brûler des carburants fossiles. C’est un champ de recherche très actif et ce texte décrit les principales techniques actuellement en usage ou à l’essai. Il évoque aussi leurs limites et les difficultés de la séquestration permanente ou de la réutilisation du CO2.
Ce texte a été rédigé dans le cadre d’une recherche plus vaste menée en collaboration avec la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal, pour le compte du gouvernement du Québec. C’est pourquoi il utilise des références de type universitaire.
21/10/2018
Le terme de capture et de séquestration du carbone désigne tout un éventail de technologies destinées à séparer le CO2 du reste des gaz de combustion qui sont émis lorsque l’on fait brûler des carburants fossiles. C’est un champ de recherche très actif et ce texte décrit les principales techniques actuellement en usage ou à l’essai. Il évoque aussi leurs limites et les difficultés de la séquestration permanente ou de la réutilisation du CO2.
Ce texte a été rédigé dans le cadre d’une recherche plus vaste menée en collaboration avec la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal, pour le compte du gouvernement du Québec. C’est pourquoi il utilise des références de type universitaire.
Une partie des installations de capture du carbone de la centrale électrique au charbon de Boudary Dam, en Saskatchewan. Ce projet très médiatisé s’est avéré coûteux et peu concluant.
Là où on ne peut pas se passer de carburants fossiles et où le procédé est lui-même émetteur de CO2,
les technologies de capture et de réutilisation permettent de réduire
les émissions en les retirant du flux de gaz à la sortie de la cheminée.
Dans l’esprit de ses promoteurs, les gaz peuvent être ensuite être
utilisés comme matière première dans une autre application industrielle
(ce qui s’insère bien dans une approche d’économie circulaire) ou, si
c’est impossible, stockés de manière permanente, de manière à ce que le
CO2 ne retourne pas dans l’atmosphère. Les puits de pétrole
et de gaz abandonnés sont souvent évoqués comme lieux de stockage
possibles, mais ceux-ci sont rares au Québec.
Séduisante sur le papier, cette approche se heurte toutefois à certaines contraintes pratiques. Al-Mamoori (2017) en identifie trois principales :
-
Les technologies de capture sont d’autant plus énergivores que le flux de gaz à traiter est pauvre en CO2. Elles sont donc peu intéressantes pour les procédés qui produisent des flux à faible teneur en CO2.
-
La production de chaleur à partir de combustibles fossiles, qui est généralisée dans l’industrie, tend à produire des flux pauvres en CO2, qui se prêtent mal à la capture et dont le traitement exige une consommation d’énergie accrue .
-
Les besoins en CO2 de l’industrie correspondent à moins de 1 % des émissions de CO2 mondiales. Les possibilités de réutilisation sont donc réduites et cette solution, pour être applicable, exige au préalable une réduction radicale partout où c’est possible.
Les besoins en chaleur et en
électricité des technologies de capture existantes entraînent une baisse
de 10 à 40 % de l’efficacité des procédés industriels. La majeure
partie de cette perte est liée à la capture du CO2, mais son
transport et son injection dans un site de stockage exigent aussi de
l’énergie. Åhman (2012) estime que les méthodes actuelles d’absorption
et de régénération chimique entraînent une dépense de 2,7 à 3,3 GJ de
chaleur et de 0,06 à 0,11 GJ d’électricité par tonne d’équivalent CO2 capturé. La compression du CO2 à une pression de 110 bars pour son transport entraîne une dépense énergétique supplémentaire de 0,4 GJ par tonne.
La chaleur nécessaire au recyclage
des produits absorbants n’a toutefois pas besoin d’être très élevée et
peut parfois être récupérée à la sortie des procédés industriels
existants. Åhman (2012) cite le cas d’une usine existante de pâtes et
papiers où le besoin en chaleur a ainsi pu être réduit à 1,45 GJ par
tonne lors de l’ajout d’un système de capture. Une technique récente
comme l’oxycombustion présente aussi des besoins énergétiques plus
modestes : moins de chaleur et de 200 à 204 kWh d’électricité par tonne –
celle-ci est principalement utilisée pour la séparation et la
compression de l’oxygène.
La concentration du CO2
dans les flux de gaz à traiter est une préoccupation majeure. Certains
procédés industriels, comme la fabrication d’ammoniac, produisent des
flux de CO2 presque purs. Il suffit alors de les filtrer
et de les comprimer pour le transport. Pour les flux à faible
concentration, les méthodes classiques par absorption exigent plus de
travail et ne permettent de récupérer que de 85 à 90 % du CO2
dilué. Pour s’approcher de 100 % de récupération, il faut privilégier
des méthodes produisant des flux de CO2 très concentrés, comme
l’oxycombustion (Åhman, 2012).
Au-delà des diverses techniques
utilisées et dont il sera question un peu plus bas, il existe trois
grandes approches pour capturer le CO2 (Brown 2010 ) :
-
La capture postcombustion, la plus connue, consiste à retirer le CO2 à la sortie d’un flux de gaz généré par la combustion d’un combustible carboné, le plus souvent à l’aide d’une technique par absorption.
-
La précombustion repose sur l’oxydation partielle au préalable d’un combustible carboné, suivi d’un reformage visant à obtenir de l’hydrogène et du CO2 fortement concentrés. L’hydrogène est alors utilisé comme carburant propre, ce qui ne laisse qu’un flux de CO2.
-
L’oxycombustion repose sur la combustion d’un combustible carboné avec de l’oxygène pur plutôt qu’avec de l’air. Ceci produit un flux sans azote, composé seulement de CO2 et de vapeur d’eau que l’on sépare par condensation.
Que faire avec le CO2
récupéré? En plus des deux usages déjà évoqués (enfouissement et
réutilisation industrielle) une autre approche possible consiste à créer
des carburants de synthèse en combinant le CO2 obtenu à de
l’hydrogène. Il est possible, selon le procédé, d’obtenir de l’éthanol,
du méthanol ou du diesel. Ces carburants de synthèse sont considérés
comme neutres en carbone parce que la quantité de CO2 émise lors de leur combustion correspond à la quantité retirée du flux lors de leur capture. La
combustion émet toutefois une petite quantité d’oxyde d’azote et la
fabrication de l’hydrogène utilisé dans leur assemblage doit être
effectuée par des procédés sans émission – probablement par électrolyse
de l’eau à partir d’électricité renouvelable. Des carburants de synthèse
sont déjà produits à l’échelle du pilote industriel, mais on ne pense
pas que leur production sera rentable avant 2030 (Fasihi, 2016).
Principales technologies de capture
Bien que l’on évoque souvent la
capture et la séquestration comme une approche unique, elle repose en
réalité sur un vaste éventail de techniques, qui se répartissent en six
familles. Ces techniques ont des domaines d’application distincts et un
degré de maturité variable. Sans entrer dans le détail, on peut établir
la liste suivante :
Absorption : Cette approche,
utilisée à la fois en précombustion et en postcombustion, consiste à
absorber le CO2 à l’aide de solvants chimiques ou physiques, qui seront
ensuite régénérés pour un nouveau cycle d’absorption. C’est une
technologie qui est arrivée à maturité et qui est utilisée dans de
nombreuses industries, dont celles du ciment, de l’acier et du raffinage
de pétrole (Al-Mamoori, 2017). Les solvants les plus utilisés les
amines. Il s’agit d’une vaste famille de solvants organiques, utilisés
seuls ou en combinaison. Cette méthode émet cependant une petite
quantité d’ammoniaque dans l’environnement,
ainsi que des traces de nitrosamines et de nitramines, des substances
potentiellement cancérigènes. Selon García-Gutiérrez (2016), en plus de
ces émissions, les principaux inconvénients de la méthode sont ses coûts énergétiques élevés et la corrosion des équipements qu’elle peut provoquer.
Membranes : La méthode consiste à faire passer le flux à travers une membrane pour séparer le CO2
des autres gaz. Le processus de percolation est alimenté par la simple
différence de pression entre les deux faces de la membrane, ce qui le
rend très sobre en énergie. Il existe plusieurs sortes de membranes avec
des caractéristiques différentes. La faible pression du flux complique
toutefois son usage en postcombustion. La technique est mieux adaptée
aux techniques de précombustion, qui produisent un flux plus fortement
pressurisé. La séparation du CO2 par des membranes est complexe et
nécessite souvent plusieurs étapes et la séparation des gaz en divers
flux (Al-Mamoori, 2017). Selon García-Gutiérrez (2016), les gaz de
combustion utilisés doivent être très purs, ce qui augmente les coûts
d’exploitation.
Adsorption : Ces procédés ont en commun de faire passer le flux à travers divers matériaux poreux qui absorbent le CO2.
Certains de ces matériaux sont déjà en usage à petite échelle, tandis
que d’autres en sont encore au stade expérimental. Certains matériaux
fonctionnent à haute température (oxydes de calcium, zirconates…) tandis
que d’autres (carbone activé, nanotubes de carbone, graphène…) se
contentent de températures modérées. La
technologie exacte se choisit en fonction de la mature du procédé
industriel à décarboner. Les applications industrielles exigent des
matériaux sélectifs (qui n’absorbent que le CO2), capables de
traiter rapidement de bons débits, stables, peu coûteux et ayant de
faibles exigences en matière de régénération. Les critères relatifs au
nombre de cycles et étapes de traitement, aux pressions et aux
températures de fonctionnement et au nombre de lits de matériaux
nécessaires entrent aussi en ligne de compte. Ces méthodes fonctionnent
autant en précombustion qu’en postcombustion, mais conviennent mal aux
flux chargés en vapeur, qui est souvent absorbée par le matériau filtrant de préférence au CO2. L’humidité
peut aussi dégrader la structure chimique ou physique du lit de
matériau absorbant. Les études existantes se concentrent souvent sur la
capacité d’absorption et négligent le rendement énergétique final
du procédé (Al-Mamoori, 2017). Dans l’ensemble, cette technologie en
est encore au stade expérimental (García-Gutiérrez, 2016).
Combustion en boucle chimique :
Cette technique proche de l’oxycombustion consiste à brûler un
combustible – le plus souvent du gaz naturel – sur un lit fluidisé et
généralement catalysé d’oxydes métalliques. Cet lit fournit l’oxygène
nécessaire à la combustion, après quoi les particules métalliques
réduites sont transférées dans un second lit où elles se rechargent en
oxygène au contact de l’air. Le carburant brûlé sans contact direct avec
de l’air produit un flux ne contenant pratiquement que du CO2
et de la vapeur d’eau (facilement séparée par condensation). Cette
technologie offre la possibilité de capturer jusqu’à 98 % du CO2
émis à un coût énergétique très faible, mais elle n’est actuellement
utilisée qu’à l’échelle de l’usine-pilote pour ce qui est de la capture
du CO2 (Lyngfelt, 2014).
Les carburants solides posent des problèmes de cendres qui nuisent à
l’efficacité et à la durée de vie du lit d’oxydes métalliques. La
recherche se concentre sur l’optimisation de la chambre de combustion,
afin de favoriser la combustion complète du carburant.
Stockage par minéralisation : Ce procédé consiste à faire réagir le flux de CO2 avec des minéraux contenant du calcium ou du magnésium, notamment l’olivine et la serpentine, pour produire des carbonates de calcium ou de magnésium. La séparation et le stockage permanent du CO2
sont donc assurés en une seule étape. Ceci peut se faire sur des
matériaux broyés et transportés au site industriel à décarboner ou
directement par injection du flux dans une formation géologique qui
assurera son stockage permanent, un processus appelé minéralisation du
carbone in situ. Une variante de cette approche consiste à utiliser des
résidus industriels alcalins (cendres, poussières de cimenterie, scories
d’acier…) pour créer des carbonates (García-Gutiérrez, 2016). Ces
procédés demeurent relativement immatures et reposent
sur des réactions chimiques qui surviennent à haute température (150 à
600 °C) et qui sont donc énergivores. De plus, elles sont lentes (de 6 à
24 heures) et la recherche vise à les accélérer (Al-Mamoori, 2017).
Distillation cryogénique : Il
s’agit d’un ensemble de procédés permettant de séparer les composants du
flux en jouant sur leur point de rosée et de sublimation. Ces méthodes
sont utilisées depuis longtemps pour séparer l’air en ses divers
constituants, sont bien maîtrisées et ne nécessitent aucun réactif
chimique. Par contre, leur application se limite aux flux contenant au
moins 70% de CO2 (García-Gutiérrez, 2016).
Coûts et limites
Il y a peu de recherche sur le coût
possible de ces technologies une fois qu’elles seront parvenues à
maturité. Åhman (2012) évoque des coûts de 50 à 150 dollars par tonne de
CO2 extraite à l’horizon 2025-2030, pour les techniques de
postcombustion. Les coûts de l’essai suédois CCS-Skagerack- Kattegatt,
en 2012, ont été évalués de 67 à 86 euros par tonne. Cette facture
s’explique non seulement par les coûts de fonctionnement des procédés,
mais aussi par les frais associés aux modifications substantielles
apportées aux installations industrielles. Pour ces raisons, les coûts
de la capture sont considérés plus élevés en contexte industriel qu’en
contexte de production énergétique, où il suffit essentiellement
d’ajouter un équipement à la cheminée. Les procédés industriels
produisant des flux extrêmement concentrés de CO2 constituent sans doute une exception à cette règle générale.
Ernsting (2015) rapporte qu’un projet
gouvernemental de capture en Norvège a connu des problèmes de fuites
d’amines dans l’atmosphère en 2011. Bien que ces substances ne soient
pas toxiques par elles-mêmes, elles réagissent avec l’environnement pour
former divers composés, dont certains sont considérés comme très
cancérigènes. Le problème a été reconnu comme assez sérieux pour que la
Norvège suspende l’essai, qui a ensuite été annulé pour des raisons
budgétaires.
Au Canada, le projet très médiatisé
de capture par postcombustion à amines de Boundary Dam, en Saskatchewan,
se heurte à des coûts de régénération des amines plus élevés que prévu.
L’exploitant, SaskPower, prévoyait dépenser 17 millions $ à ce chapitre
en 2015 et 2016, mais la facture réelle s’est élevée à 32 millions. On
prévoyait une facture supplémentaire de 15 millions $ en 2017 (Leo,
2018). La moitié des 800 000 tonnes de CO2 capturées en
2014-2015 ont été revendues à Cenovus Energy à un coût de 25 $ la tonne
et injectées dans des puits de pétrole pour en augmenter la pression et
stimuler le débit de production. Les reste semble ne pas avoir été séquestré du tout. Un rapport parlementaire publié en 2016 concluait que la capture et séquestration doublait le coût de production de l’électricité à Boundary Dam.
Stockage et utilisation
Le stockage et l’utilisation demeurent l’aspect le plus difficile de ces technologies. Le stockage géologique
dans d’anciens puits de pétrole ou de gaz est souvent évoqué, mais
l’étanchéité de ces formations demeure incertaine et les sites propices
sont relativement rares au Québec. Le stockage dans d’autres sortes de
formations géologiques est une possibilité qui reste à étudier. Le
transport du CO2 par pipeline vers les sites d’enfouissement est également envisageable, mais à un coût probablement prohibitif. Le stockage non géologique
dans divers minerais a aussi été évoqué, mais l’accumulation de grandes
quantités de minerais carbonés pose des problèmes d’espace.
Parmi les solutions semi-permanentes, la polymérisation
semble prometteuse. La transformation du CO2 en plastique fait l’objet
d’une recherche intensive. On travaille actuellement à la mise au point
de plastiques contenant 50% de CO2. Le plastique étant une matière durable, le CO2
utilisé pour sa fabrication y serait séquestré pour une longue période
de temps. La firme allemande Bayer Material Science produit actuellement
un précurseur de la mousse de polyuréthane à partir de CO2
capturé à l’aide d’une absorption par amines. L’analyse du cycle de vie
de ce matériau montre qu’il émet 9 % moins de GES que le polyuréthane
classique, synthétisé de sources fossiles. L’entreprise a annoncé son
intention de construire une usine pilote produisant plusieurs milliers
de tonnes par année (García-Gutiérrez, 2016).
L’autre option reste d’utiliser le CO2
dans des produits ayant une durée de vie éphémère, comme des carburants
ou des engrais agricoles. Les GES ainsi utilisés rejoignent
l’atmosphère au terme de leur utilisation, mais cette pratique demeure utile si elle permet de réduire la consommation des carburants fossiles qui serviraient autrement de matière première.
La fabrication de méthanol est l’une des méthodes les plus simples. Le CO2
capturé est réformé à la vapeur pour former du monoxyde de carbone (CO)
qui est ensuite soumis à une simple hydrogénation catalytique qui le
transforme en CH3OH. Le méthanol est l’un des produits les
plus consommés dans le monde : la demande atteignait 61 millions de
tonnes en 2012 (García-Gutiérrez, 2016). La principale difficulté
consiste à trouver l’hydrogène nécessaire. La méthode de fabrication
courante, par reformage du méthane, est fortement émettrice de CO2.
Si l’on dispose d’une quantité suffisante d’électricité renouvelable,
on peut aussi le produire par électrolyse de l’eau, mais le procédé est
énergivore et plus coûteux. Toutefois, selon Al-Mamoori (2017), la
production de méthanol à partir de CO2 récupéré ne permettrait de réduire les émissions de carbone que de 0,1 % dans le monde. Elle exige de plus des catalyseurs à base de cuivre dont l’usage est difficile à maîtriser.
La fabrication de carburants de
synthèse permet de transformer le méthanol en toute une série de
carburants liquides utiles dans le secteur des transports et pour le
stockage saisonnier des surplus de la production électrique solaire et
éolienne. Le procédé Fischer-Tropsch, par exemple, permet d’obtenir des
produits comme le diesel, le carburéacteur et le naphta.
Le CO2 est déjà largement
utilisé dans comme matière première dans l’industrie pharmaceutique, la
chimie fine et la production de produits inorganiques comme la mélamine
et les résines d’urée. On peut aussi l’utiliser dans la fabrication de
produits dont l’industrie fait un grand usage, comme l’urée, les
carbonates inorganiques, les polycarbonates, l’acide acrylique et les
acrylates. Le plus grand de ces marchés demeure l’urée, utilisée dans la fabrication de fertilisants agricoles (Al-Mamoori, 2017).
Le CO2 a aussi un usage
biologique, notamment lorsqu’on l’injecte en petites quantités dans les
serres ou les photoréacteurs destinés à la production d’algues. Cette
approche améliore la vitesse de croissance des plantes et raccourcit
leur cycle de croissance. Le CO2 utilisé de la sorte doit toutefois être purifié d’impuretés comme les SOx, NOx et métaux lourds, qui sont toxiques pour la végétation (Al-Mamoori, 2017).
Bibliographie
- Åhman, M., Nikoleris, A. et Nilsson, L.J. (2012). Decarbonising industry in Sweden an assessment of possibilities and policy needs. Report No. 77, Lund University, Department of Technology and Society Environmental and Energy Systems Studies, 2012. https://www.naturvardsverket.se/upload/miljoarbete-i-samhallet/miljoarbete-i-sverige/klimat/fardplan-2050/decarbonising-industry-sweden-lunds-univ.pdf
- Al-Mamoori, A., Krishnamurthy, A., Rownaghi, A. A. et Rezaei, F. (2017). « Carbon Capture and Utilization Update », Energy Technol. 2017, 5, 834 – 849. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1002/ente.201600747
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Brown, J. (2010). Global Technology Roadmap for CCS in Industry Sectoral Assessment: Refineries. Report No./DNV Reg No.: / 12P5TPP-9 Draft Rev 3, 2010-08-25. https://www.unido.org/sites/default/files/2010-09/Refineries3_0.pdf
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Ernsting, A. et Munnion O. (2015). Last-ditch climate option or wishful thinking? Bioenergy with Carbon Caputre an Storage. Biofuelwatch, 2015. http://www.biofuelwatch.org.uk/docs/BECCS-report-web.pdf
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Fasihi, M., Bogdanov, D. et Breyer, C. (2016). « Techno-Economic Assessment of Power-to-Liquids (PtL) Fuels Production and Global Trading Based on Hybrid PV-Wind Power Plants ». 10th International Renewable Energy Storage Conference, IRES 2016, 15-17 mars 2016, Düsseldorf, Allemagne. Energy Procedia 99 ( 2016 ) 243 – 268. https://www.researchgate.net/publication/311002904_Techno-Economic_Assessment_of_Power-to-Liquids_PtL_Fuels_Production_and_Global_Trading_Based_on_Hybrid_PV-Wind_Power_Plants
-
García-Gutiérrez, P. (2016). Carbon Capture and Utilisation processes: a techno-economic assessment of synthetic fuel production from CO2. Thèse de doctorat, Department of Chemical and Biological Engineering, University of Sheffield, 2016. http://etheses.whiterose.ac.uk/14369/1/Garcia-Gutierrez_PhD_Thesis_final.pdf
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Leo, G. (2018). « SaskPower looking for help to fix ‘high cost’ Boundary Dam carbon capture flaw ». CBC News, 28 mai 2018. https://www.cbc.ca/news/canada/saskatchewan/saskpower-looking-for-help-to-fix-high-cost-boundary-dam-carbon-capture-flaw-1.4680993
-
Lyngfelt, A. (2014). « Chemical-looping combustion of solid fuels – status of development ». Applied Energy 113 (2014) 1869-1873. http://publications.lib.chalmers.se/records/fulltext/193743/local_193743.pdfphp
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