17/07/2017
Commentaire : le sieur Lecornu, encore et toujours. Les indigènes ruraux n'ont pas oublié ses sinistres décrets, toujours en vigueur, facilitant la colonisation de leurs territoires par les affairistes éoliens et faisant d'eux, des citoyens de seconde zone :
"• en supprimant le double degré de juridiction dans le contentieux éolien ;
• en réduisant à 15 jours le délai d’étude des projets éoliens par l’administration ;
• en remplaçant les enquêtes publiques par une simple participation par voie électronique pour toutes les Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et notamment les éoliennes."
Maintenant, il vole au secours de ces maires qui sont les principaux acteurs de la vente à la découpe éolienne de la France rurale.
Belle opportunité pour s'emparer par les urnes des municipalités, non?
En avant toutes!
création les vues imprenables
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Le projet de loi « Engagement et proximité » présenté ce mercredi en Conseil des ministres renforce l'attractivité du poste de maire pour encourager les vocations avant les municipales de mars prochain. Le ministre Sébastien Lecornu craint que la constitution des listes électorales et des candidatures de maires soit plus difficile qu'avant.
Le gouvernement n'en finit pas de faire des gestes de bonne volonté en direction des maires ruraux. Ce mercredi, c'est un projet de loi entier confectionné sur mesure pour eux qui été présenté en Conseil des ministres. Le texte baptisé « Engagement et proximité » comprend une trentaine de mesures censées leur faciliter la vie au quotidien. La patte du ministre des Collectivités, Sébastien Lecornu, est visible : l'élu de l'Eure laboure depuis l'an dernier les campagnes pour recenser les grains de sable qui pourrissent l'exercice du mandat municipal.
L'été dernier, plusieurs experts avaient pointé une augmentation des démissions de maires et le risque d'une crise des vocations aux prochaines élections municipales. Le gouvernement avait reconnu l'enjeu, tout en relativisant ce phénomène. Sébastien Lecornu a rappelé les deux risques ce mercredi : « Le premier, c'est d'avoir des listes incomplètes. On l'a déjà constaté en 2014 et ce phénomène-là devrait malheureusement s'aggraver en mars prochain notamment dans les départements les plus ruraux et les plus pauvres . Le deuxième risque, c'est de n'avoir personne pour exercer la fonction de maire. »
Élagage
Cette trentaine de mesures répond comme un écho aux complaintes qui hantent le congrès des maires de la Porte de Versailles à Paris chaque automne. S'ils avaient jusqu'ici des difficultés à faire appliquer des arrêtés sur les nuisances sonores d'un débit de boissons ou sa violation du droit de terrasse, ils pourront désormais infliger des astreintes (amende par jour). Les élus seront aussi mieux armés face aux dépôts de déchets sur la voie publique, aux refus d'élagage des habitants, aux établissements recevant du public hors norme.
Parmi les dispositions visant à attirer de nouveaux profils d'élus issus du privé, beaucoup de conseilleurs municipaux étant à la retraite, les employeurs devront 10 jours de congé sans solde aux salariés s'engageant dans une campagne municipale.
Les indemnités des maires seront revalorisées
Inquiétudes autour de la crise des vocations des élus locaux
Le projet de loi cherche aussi à atténuer la défiance des élus ruraux vis-à-vis de leur intercommunalité mais les solutions peinent à convaincre les associations d'élus. Ainsi, sur le transfert obligatoire des compétences eau et assainissement, qui braque les petits maires, le texte offre aux communautés la possibilité de déléguer ces pouvoirs aux communes. Pas assez souple pour l'Association des maires de France. Cette dernière réclame également la possibilité pour les communes de récupérer leur office de tourisme alors que le projet circonscrit cette option aux stations classées de tourisme. L'association des villes moyennes Villes de France a, au contraire, alerté le gouvernement sur le risque de démembrement des intercommunalités.
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