source: http://www.panoramio.com/photo/34406165 |
Résumé de la situation
"Nous en sommes au 9e jour de blocage du convoi éolien de St Pierre Le Clair. Alors que nous disons depuis 10 ans au TA que la compagnie ne peut pas passer par les voies d'accès citées, Valeco tente le
"forcing". C'est ce qu'elle a déjà fait en janvier sur le chemin communal et qu'elle compte réitérer sur l'un des ponts de la D52 sur lequel nous nous trouvons.
Comme nous nous tenons sur une propriété privée située de part et d'autre du pont, la gendarmerie ne peut pas intervenir. Devant la situation de blocage, le Conseil départemental a choisi son camp en donnant l'autorisation à la société Valeco de détruire trois parapets du pont.
Le 9 juin 2017, le département a également pris un arrêté bloquant la D52 jusqu'au 20 juillet, de 6H00 à 20H00 , tous les jours à l'exception de week-end.
Toutes ces mesures n'ayant pas entamé notre résistance, le Conseil départemental a décidé d'élargir la route en prenant du terrain sur cette même propriété et en posant des piquets derrière notre clôture.
Nous avons délégué un expert géomètre qui a constaté l'illégalité de la manœuvre exécutée par les techniciens territoriaux. En effet, la pose de ces nouveaux piquets derrière notre clôture déjà existante, n'est pas légale.
Le géomètre expert en a avisé la commandante de gendarmerie, et hier nous en avons informé les techniciens territoriaux qui étaient sur place ainsi que les secrétariats du président et du vice-président du CD de l'Aude pour s'assurer qu'ils prenaient leurs décisions en pleine connaissance de cause .
Selon l'arrêté, le Conseil départemental aura choisi entre une compagnie éolienne qui ment et des citoyens qui se battent pour leurs droits et pour ces espaces naturels dans lesquels nous avons décidé de vivre, que nous aimons et respectons.
Ce pont est devenu le symbole du combat du Peuple résistant en France pour la sauvegarde et la protection de territoires et des populations qui y habitent. C'est le symbole d'une France qui dit NON à l’État, à la majorité des élus (es) de régions, de départements et de communes qui bradent pour une aumône aux "marchands" de vent un Pays et des vies qui ne leur appartiennent pas.
L'arrêté risque d'arriver ce mercredi ou après demain.
NOUS ATTENDONS TOUTES LES BONNES VOLONTÉS POUR TENIR CE PONT afin
qu'il demeure celui d'un espoir démocratique plutôt que celui d'une honte républicaine.
Merci de l'écho que vous pourrez faire ; si besoin de photos : sur
demande à Michèle Solans - TNE Occitanie Environnement
06 46 03 19 15 - 04 67 97 51 27
php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire