par Michel de Rougemont
article initialement publié le 20 novembre 2016.
04/06/2017
Réchauffement climatique : et si on se posait les bonnes questions ?
Plus je me démène contre l’hystérie climatique plus je constate que l’opinion publiée est devenue totalement insensible à toute critique. Je n’ai aucun moyen de savoir où en est l’opinion publique. Des interlocuteurs privés me disent bien qu’ils ne croient pas trop à ces histoires mais aussi, paresseux et escapistes, ils ne désirent pas en comprendre davantage et acceptent la décarbonation de la même manière qu’il est nécessaire de se purger avant une opération. Il faut bien convenir qu’y comprendre quelque chose et se faire sa propre opinion n’est pas tâche facile.
Les climato-sceptiques qui arrangent tout le monde
Les plus raisonnables ne croient pas au dogme climato-anthropique1. Ils sont en général solitaires car aucun groupe ne fédère cette hérésie. Mais parmi eux, certains, plutôt agnostiques, se réjouissent des interventions décarbonisantes car cela apporte de l’eau à leur moulin à vent.
Les pro-nucléaires utilisent sans restriction l’argument de zéro émission de matières fissiles. Je suis moi aussi pro-nucléaire, mais pour d’autres raisons, économiques, technologiques, et de pondération des risques. Je reste persuadé que l’usage d’arguments fallacieux dessert la cause que l’on prétend défendre.
La grande cause du réchauffement climatique
D’autres sont occupés dans des affaires où un positionnement vert-frais leur donne bonne figure ; ils publient allègrement leur footprint, s’abreuvent aux subventions de toutes sortes et finissent par se croire écolo-responsables.
D’autres encore instrumentalisent la causa climatica comme plateforme politique, le Conseil fédéral helvétique par exemple. C’est désolant de malhonnêteté intellectuelle et de manque de courage, au point même qu’ils se mentent à eux-mêmes. La climato-crédulité les arrange et ils s’en arrangent.
Mais attention, jusqu’ici je n’ai cité que les plus raisonnables ! C’est dire que les autres le sont moins ou pas du tout.
Les adeptes extrémistes du réchauffement climatique
Il y a les soucieux de Gaïa qui y croient vraiment et veulent à tout prix que l’humanité se positionne au dernier rang de la Nature.
Il y a les effrayés de l’apocalypse qui s’inventent un djihad climatique : retarder le moment de la destruction ultime et se gagner des billets d’accès au paradis sous forme de certificats carbone ou autres brevets de bonne conduite. Et tuer les hérétiques, bien sûr.
Il y a les scientifiques dont la carrière dépend de la continuation des programmes pour ou contre le climat. Ceux-ci occupent le terrain en se posant comme experts et en excluant toute recherche n’allant pas dans le sens désiré ; ils pratiquent l’advocacy research, celle qui se met au service du résultat escompté.
Il y a les collectivistes universalistes qui voient dans la causa climatica la meilleure opportunité, le meilleur pied dans la porte, le meilleur cheval de Troie pour enfin instaurer une gouvernance mondiale. C’est par un droit écolo-climatique contraignant que les États-nations vont être réduits au rang de vassal, et les peuples au silence.
Il y a les médias, qui jouent les vierges effrayées mais sans opinion, qui sont objectivement les idiots utiles de la causa climatica, au point même de refuser aux sceptiques et hérétiques toute possibilité de se faire entendre.
Cela fait bien du monde n’ayant aucun intérêt à ce que ce cirque s’arrête. Pour chacun d’entre eux la croyance dans le réchauffement climatique est leur meilleure stratégie. Et on en arrive au facho-climatisme.
1 Théorie considérant que c’est l’homme qui est à l’origine des modifications climatique.
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