Benjamin Mallet et Bate Felix,
édité par Jean-Michel Bélot
jeudi 1 juin 2017
Commentaire: Raccorder plus pour produire moins. Mais gagner plus pour les promoteurs (subventions pour la puissance installée et pour la production réelle). Criminel et ruineux. Les "veaux" français devenus "vaches à lait" demeurent toujours aussi...
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PARIS, 1er juin (Reuters) - La puissance éolienne raccordée au parc de production électrique français a plus que doublé au premier trimestre 2017 pour atteindre 330 mégawatts (MW) contre 141 MW au premier trimestre 2016, selon des données publiées par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Notant qu'il s'agit de "la plus forte (puissance raccordée) jamais observée lors d'un premier trimestre", avec 34 nouvelles installations contre 18 un an plus tôt, le ministère a précisé que les capacités du parc éolien français atteignaient 12,1 gigawatts (GW) à fin mars contre 11,8 GW à fin 2016.
Les projets d'éolien terrestre en file d'attente représentaient à la même date une puissance totale d'un peu plus de 8 GW, dont 2,5 GW ont une convention de raccordement signée.
Concernant l'éolien en mer, la puissance des projets en file d'attente s'établit à 3 GW.
La production éolienne a toutefois reculé de 12% au premier trimestre 2017, à 6,9 térawattheures (TWh), en raison de conditions de vent défavorables en janvier et, dans une moindre mesure, en février.
Toujours selon le ministère, les éoliennes ont fourni 4,8% de la consommation électrique nationale au premier trimestre.
Pour contribuer à l'objectif de 32% d'énergies renouvelables dans le mix énergétique français d'ici 2030, Emmanuel Macron a promis de soumettre dès le début de son quinquennat un calendrier d'appels d'offres qui porteraient sur un total de 26.000 MW d'éolien et de solaire d'ici à fin 2023, ce qui représenterait 30 milliards d'euros d'investissements.
Les statistiques du ministère :
bit.ly/2qJXMGy
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