26/11/2017
L'écologie libérale brade les paysages au rayon "Énergies vertes"
L'avenir énergétique est dans toutes les bouches, à tel point que les têtes ne suivent plus.
Prenez la révolution LED: elle devait diminuer notre consommation d'électricité et réduire la pollution lumineuse. Tout le monde s'y est mis, les villes les premières et certaines accumulent les médailles des meilleures élèves (au fait, qui sont les sponsors de ces classements qui récompensent ceux et celles qui se précipitent sur les promotions du supermarché des solutions?). Alors le recours aux LED? Un pas vers l'avenir énergétique selon nos puissants politiques? Extrait de l'article:
Mais les chercheurs ont conclu que les économies d'énergie réalisées grâce à la technologie LED ont apparemment été investies pour installer encore plus d'éclairages extérieurs... Entre 2012 et 2016 l'augmentation de la pollution lumineuse est de 8%! (TDG du 22.11.2017)
Et oui le marché n'a pas de coeur. Une fois lancé, un produit doit se vendre et tout est fait pour ça. Les actionnaires ont beau être des écologistes, ils n'en réclament pas moins leurs dividendes... L'écologie libérale c'est cela, un mensonge permanent. L'éolien engendre la même frénésie, le solaire pareil. Il ne faut pas être devin pour comprendre au-devant de quels excès nous allons. Il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer sur ce monde grotesque qui s'invente une bonne conscience tout en lorgnant sur la continuité des bénéfices nets qu'il en soutirera pour une poignée d'investisseurs. L'écologie s'est faite libérale pour ne pas regarder manger les autres...
Dans le genre je cause la tête vide, voici un bel exemple du n'importe quoi qui flotte autour de la de la crise du secteur hydraulique en Suisse:
La guerre entre Doris Leuthard et les cantons alpins n’aura duré qu’un été. Fin juin, la conseillère fédérale suscitait un tollé en annonçant vouloir diminuer la redevance hydraulique (voir encadré). Un manque à gagner de 150 millions par année, voilà qui faisait hurler les communes et cantons concernés. Au terme d’une consultation calamiteuse, la ministre aurait décidé d’abandonner son projet. (24h du 24.11.2017))
Heureusement il y a Internet, géniale invention qui permet à tous de s'exprimer et de s'informer. Mais s'informer c'est long, et du temps nous n'en avons plus. La solution? C'est Twitter. C'est un nouveau rayon dans le supermarché des solutions. En quelques signes vous diffusez votre commentaire sur LE sujet qu'il vous semble hyper important de partager avec le reste de la planète terre. Enfin... c'est surtout votre nom qui circule, omniprésent, bien en évidence au-dessus de votre tweet. Tous les politiciens qui veulent faire croire qu'ils pensent sont des aficionados de ce type de communication. Ils laissent crever la presse qu'ils jugent fouineuse. Maintenant ils peuvent choisir les sujets qui ne les fâchent pas et qui servent leurs intérêts. Ils les résument en une seule phrase, qui évitent la réflexion des plus pressés et les articles vers lesquels ils dirigent leurs "amis" ne les contredisent pas. Les nouveaux groupes de média et leurs actionnaires se chargent de faire le ménage au coeur des rédactions de la presse écrite, (les autres médias ne sont pas épargnés), ils contrôlent tout ce qui pourrait déranger leurs généreux donateurs et autres annonceurs. Résultat: nos quotidiens sont aussi nourrissants que la cuisine des fast food... Sale temps pour les journalistes d'investigation!
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