parue le 19 févr.
Commentaire : un appel à toujours plus de subventions payées par l'argent du contribuable / consommateur pour une production au bord du rien : " La filière bioénergies électriques atteint une puissance installée de 2 026 MW avec 74 MW de nouvelles capacités, dont 16 MW raccordés sur le dernier trimestre 2018. Sa production s’est élevée à 7,5 TWh sur l’année 2018 (9,7 TWh en incluant la part non renouvelable), en hausse de 3,2 % par rapport à 2017. La filière couvre ainsi 1,6 % de l’électricité consommée en 2018."
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Des dizaines d'acteurs (régions, syndicats professionnels, associations environnementales...) interpellent Emmanuel Macron pour lui demander de soutenir la filière du biométhane, dans un texte rendu public mardi, alors que les ambitions ont été revues à la baisse.
"Nous, acteurs engagés dans la transition énergétique et climatique, croyons au développement du biométhane en France, en complément des actions de sobriété et d'efficacité énergétique", écrivent-ils dans une lettre adressée au président de la République et qui doit être publiée dans la presse.
Elle est signée par 42 acteurs allant de l'Association française du gaz (AFG) au syndicat agricole FNSEA, en passant par l'ONG de défense de l'environnement WWF et plusieurs grandes régions françaises. "Nous ne pouvons nous passer d'une filière qui crée des revenus pour les agriculteurs, des emplois non délocalisables et contribue efficacement à la préservation des ressources et à la lutte contre le changement climatique", estiment les signataires.
"Faisons de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) un accélérateur au développement d'un modèle français durable de production de gaz renouvelable", plaident-ils. "Donnez aux acteurs des territoires les moyens d'accompagner l'émergence de cette énergie propre", demandent-ils à Emmanuel Macron.
Le projet de PPE présenté en janvier par le gouvernement réduit les ambitions sur le biogaz, qui devrait représenter 7% de la consommation de gaz en 2030 au lieu de 10% prévu dans la loi sur la transition énergétique. La production de biométhane est pour l'instant bien plus coûteuse que celle du gaz naturel, si bien qu'elle nécessite "un soutien public conséquent", rappelle le gouvernement dans ce projet de texte.
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