Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace et le Réseau action-climat : "non aux tomates et fraises sous serre chauffée" mais oui à l'éolien industriel



Commentaire
: (...) " La Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, Greenpeace et le Réseau action-climat ont lancé la pétition « Non à l’industrialisation de la bio » "

"non aux tomates et fraises sous serre chauffée" s'insurgent la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, Greenpeace et le Réseau action-climat mais ce sont les mêmes qui disent... oui à l'éolien industriel!

Véritables usines verticales, leur construction nécessite :

    • L'artificialisation à vie de terres agricoles, déjà une centaine d'hectares par an en Haute-Marne, imaginez ailleurs, 
    • La déforestation à vie,  
    • La meurtrissure à vie des paysages, collines et crêtes détruites à l’explosif, etc.,  
    • La pollution de cours d'eau et de nappes phréatiques,  
    • Etc..
    Aucune cause si "juste" soit-elle, ne peut motiver un tel massacre et un tel sacrifice de la Nature et des êtres vivants!

    Circonstances aggravantes : ces machines de "guerre" ne sont d' aucune utilité pour diminuer les émissions de CO2 et combattre le réchauffement climatique ; car quand elles produisent, 100 jours /an en moyenne, elles remplacent... le nucléaire décarboné.


    Cautionner tout cela, fait-il vraiment de vous un écologiste?

    "On est parfois bien ingénieux pour détruire son bonheur."
    Eugène Marbeau (1825-1909)


    Le poids des mots, le choc des photos

    Devise de Paris-Match 




     
     Source : @latribune.fr



    Tout commence avec la coupe d’arbres et le travail à l'explosif sur les crêtes


    Il est nécessaire de creuser des pistes d’une largeur de 8 m partout



    La forêt deviendra un chantier géant





    Chaque éolienne a besoin de fondations de plus de mille tonnes de béton armé



    Voila le résultat : un espace naturel transformé en zone industrielle

    Source : Les Amis des Montagne d' azur
     
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    Pétition contre la bio industrielle : non aux tomates et fraises sous serre chauffée

    Laurie Debove
    06/06/2019 


    En effet, la culture de fruits et légumes sous serres chauffées a un impact environnemental qui va à l’encontre des principes de la bio comme la vie du sol. Ce type d’exploitation consiste généralement en une grande monoculture qui se contente de renouveler le substrat des plants, sans faire de rotation de cultures ou régénérer les sols. Les serres sont d’ailleurs très souvent chauffées grâce aux énergies fossiles.


     

    Face à l’augmentation du nombre de serres chauffées labellisées bio, la Fédération nationale d’agriculture biologique et des ONG environnementales lancent une pétition pour dénoncer cette pratique énergivore qui va à l’encontre des principes de l’agriculture biologique.

    La Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, Greenpeace et le Réseau action-climat ont lancé la pétition « Non à l’industrialisation de la bio » à l’attention du Ministre de l’agriculture pour interdire la production de fruits et légumes bio hors saison. 




    En avril, le Comité National d’Agriculture Biologique (CNAB) s’était réuni pour, entres autres, voter l’interdiction des serres chauffées pour les fruits et légumes hors saison. En effet, de plus en plus de projets de ce genre voient le jour en Bretagne et Pays de la Loire. Faute de trouver un consensus, le vote a été reporté au 11 juillet.

    « La CNAB a des représentants de la filière bio, du monde agricole industriel et de l’administration française qui arbitre les débats. Comme le sujet a été débattu et retiré faute de consensus, on s’est dits qu’on n’avait plus la capacité en interne de partager les raisons pour lesquelles on souhaite conserver les principes de la bio. Une seule possibilité : partager avec les citoyen-ne-s cette vision pour faire pression sur nos institutions qui sont elles-mêmes drivées par le conventionnel. » nous explique par téléphone Jean-Marc Lévêque, Président du Synabio et mandaté au CNAB

    En effet, la culture de fruits et légumes sous serres chauffées a un impact environnemental qui va à l’encontre des principes de la bio comme la vie du sol. Ce type d’exploitation consiste généralement en une grande monoculture qui se contente de renouveler le substrat des plants, sans faire de rotation de cultures ou régénérer les sols. Les serres sont d’ailleurs très souvent chauffées grâce aux énergies fossiles.
    Ainsi, selon l’étude FoodGES de l’ ADEME, une tomate produite en France sous serre chauffée est responsable de 4 fois plus de gaz à effet de serre qu’une tomate importée d’Espagne et 8 fois plus qu’une tomate produite en France de saison.

    Avec 5 000 exploitations supplémentaires en France, la bio s’est bien développé en 2018 : 9,5% des fermes françaises sont bio (41 600 fermes), pour 7,5% des terres cultivées (+17%), soit 2 millions d’hectares, et 14% des emplois agricoles. Face à la crise climatique et au pic pétrolier, il est primordial que cette tendance continue en étant fidèle à l’état d’esprit initial de la bio : autonomie, résilience, sobriété énergétique, impact environnemental et social positif.

    « Avec la grande distribution qui s’empare de plus en plus du bio sur le marché, il est primordial de renforcer la réglementation pour que le développement de la bio se fasse dans la bonne direction. Nous gardons le dialogue ouvert mais restons dubitatifs face aux marques distributeurs qui cachent les hommes et les femmes qui ont élaboré les produits. Cela va à l’encontre des principes de transparence que la bio veut offrir aux consommateurs. La concurrence forte entre les enseignes est également dangereuse pour assurer une juste rémunération des producteurs. » précise Jean-Marc Lévêque, Président du Synabio et mandaté au CNAB

    Certains agriculteurs sont inquiets que l’interdiction de production sous serre chauffée en France les fragilise face à la concurrence d’aliments provenant d’autres pays et cultivés de cette façon. Impliquer les citoyen-ne-s sur ce sujet au travers de la pétition est aussi une façon de leur faire prendre conscience de l’impact environnemental et social de ce qu’ils mangent.

    Photo à la une : GODONG / BSIP


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