06/06/2019
Les données de l' EIA montrent que l'énergie éolienne et solaire représentait 3 % de l'énergie américaine avec des subventions de 50 milliards de dollars.
Le rapport EIA AEO 2019 montre qu'en 2018, les ressources éoliennes et solaires représentaient environ 3 % de la consommation totale d'énergie aux États-Unis, tandis que celle des ressources énergétiques fossiles étaient d'environ 81 %.
L'utilisation dominante des combustibles fossiles pour répondre aux besoins énergétiques des États-Unis n'a guère changé par rapport à la situation d'il y a dix ans, avant que l'utilisation des ressources énergétiques renouvelables ne devienne obligatoire et qu'elles soient soutenues par des subventions gouvernementales lucratives, le crédit d’impôt pour les énergies renouvelables (CTP).
À l'aide des données supplémentaires de l' EIA, le total de la production de l'énergie éolienne et solaire depuis l'an 2000 est disponible, ce qui permet... une évaluation des paiements dû au titre du crédit d'impôt à la production (CIP). Ces tarifs sont définis par la loi fédérale et s'élèvent à 0,023 $ par kWh pour les projets solaires et éoliens, admissibles à titre d'énergie renouvelable, dont la construction a débuté avant le 1er janvier 2018 et qui sont disponibles pendant une période de dix ans.
Les crédits d'impôts pour les projets d'énergie solaire et éolienne aux États-Unis ont maintenant atteint environ 50 milliards de dollars en paiements cumulatifs jusqu'en 2018, représentant environ 3 % de la consommation totale d'énergie de notre pays pour cette année-là.
De plus, ces subventions totalisent aujourd'hui plus de 8 milliards de dollars par année.Sans les mandats gouvernementaux d'utilisation des énergies renouvelables et sans les généreuses subventions fédérales de la CTP qui assurent la plupart sinon la totalité du recouvrement des coûts en capital pour ces projets, peu de ces centrales seraient construites.
Même dans le monde de l'énergie d'Alice au pays des merveilles de la Californie, les combustibles fossiles dominent la consommation totale, comme dans d'autres Etats, avec 82 % de la consommation d'énergie, et ce chiffre a peu varié au cours de la dernière décennie. Les ressources énergétiques fossiles regroupent le pétrole, le gaz naturel et le charbon, qui sont les principaux fournisseurs pour tous les secteurs énergétiques, y compris l'électricité, les transports, l'industrie, le commerce et le résidentiel.
Le secteur de l'électricité est la principale source de consommation d'énergie, représentant environ 38 % de la consommation totale. Sa répartition est équivalente entre les différents domaines que sont l'industrie, le commerce, le résidentiel et... la transpiration.
Les énergies renouvelables ont peu progressé pour répondre à la demande énergétique, y compris en dehors du secteur de l'électricité et quelque soit le type de production, géothermie, bois et déchets de bois, déchets municipaux biogènes, biomasse, l'éolien, le photovoltaïque et le solaire thermique, en excluant les grandes centrales classiques. Elles ne représentent qu'environ 6 % de la consommation totale d'énergie aux États-Unis, la moitié de cette production étant assurée par l'éolien et le solaire, liées au secteur de l'électricité.
Environ 98 % des besoins énergétiques combinés des secteurs industriel, commercial, résidentiel et des transports sont comblés par des ressources énergétiques non renouvelables.
Les grandes centrales hydroélectriques conventionnelles ne sont pas prises en compte dans ces données, comme le préconisent les " puristes des énergies renouvelables ", en raison des grands barrages réservoirs qui constituent des ressources fiables mais qui contreviennent aux activistes des énergies renouvelables. Les grands projets hydroélectriques classiques ne sont pas considérés comme des ressources renouvelables admissibles aux subventions (CTP).
Malgré plus d'une décennie d'utilisation de l'énergie renouvelable prescrite par le gouvernement avec des subventions lucratives et généreuses, ces ressources énergétiques d'origine politique ont peu progressé dans la définition de modèles utiles pour répondre aux besoins énergétiques, en grande partie à cause de leurs capacités de rendement peu fiables et très limitées. Si le gouvernement n'imposait pas l'utilisation des énergies renouvelables et ne facilitait pas les crédits d'impôt lucratifs (CTP), les marchés de l'énergie n'auraient jamais connu un tel succès.
De plus, étant donné que l'une des principales justifications politiques des énergies renouvelables était leur performance supposée utile en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et en raison de la non-pertinence totale des niveaux d'émissions et de la croissance des émissions aux États-Unis et dans l'Union européenne par rapport aux résultats des émissions mondiales, cette affirmation est maintenant complètement rejetée. Ces résultats sont impulsés uniquement par les pays en développement et, compte tenu de l'impact insignifiant des objectifs de réduction des émissions sur les températures mondiales, il faut mettre un terme à la pression politique visant à imposer l'utilisation des énergies renouvelables tout en subventionnant massivement leurs coûts élevés et leurs performances peu fiables.
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