(...) "Il avoue toutefois qu'à 10 € environ le kg d'hydrogène pour une autonomie de 100km, "on est un peu plus cher que le diesel"[...] Nous produirons par électrolyse de l'eau et nous alimenterons l'outil de production par des énergies renouvelables présentes sur le territoire comme les éoliennes" [...] Il faudra environ 2 000 l d'eau par jour pour alimenter cette usine" [...] des bornes seront installées à Chaumont et aux péages des autoroutes à raison de 250 000€ la borne."
Quelques précisions
Dans le Grand Est, une éolienne ne produit en moyenne que 1 980 h par an ou 82,5 jours. Quand au solaire, il ne produit en moyenne que 1 156 h par an ou 48 jours.
"En Grand Est, le solde exportateur des échanges physiques est de 57 900 GWh en 2018. La région Grand-Est exporte principalement l’énergie produite sur son territoire vers l’Ile-de-France, les Hauts-de-France et la Bourgogne-Franche-Comté. Elle exporte son énergie vers les pays voisins : Allemagne, Belgique, Suisse, Luxembourg. "
Source : Bilan électrique Grand Est 2018
Conclusion
Utopie ou pas, une chose est sûre : le contribuable/consommateur/automobiliste financera, encore, cette filière, comme pour toutes les filières d' EnR, vent, solaire, biogaz, biomasse, etc., puisque celle-ci n'existe que grâce aux subventions d'argent public. Jusqu'à quand va-t-il accepter d' être pris pour une "vache à lait"?
Bientôt des "gilets jaunes" de l' électricité?
Le mirage de l' hydrogène compétitif... Georges SapyLes experts parlent
(...) " Pour être franc, personne ne sait réellement où se situe la réalité mais une chose est sûre, l’hydrogène « vert », même trois fois moins cher à produire, sera toujours beaucoup plus cher pour l’automobiliste que l’électricité stockée dans une batterie. [...] Même si la filière a fait de gros progrès, imaginer que les particuliers pourront rouler demain à l’hydrogène est parfaitement utopique car le problème de sa distribution est presque insurmontable. Son transport reste problématique à cause de sa très faible densité volumique (0,09 kg/m3). [...] Si l’hydrogène a gagné en crédibilité en tant que vecteur de stockage des énergies renouvelables, son avenir en tant que carburant automobile est encore une chimère. Sa production « vertueuse » est toujours trop onéreuse. Il reste difficile à stocker, transporter ou distribuer. [...] À part pour des opérations locales « sponsorisées », la voiture à hydrogène « pour tous » n’est encore pas pour demain. Et ça fait 25 ans que nous l’écrivons !"
Source : L'hydrogène a-t-il un avenir comme carburant automobile ?
(...) " La filière est en ordre de marche" mais "nous butons sur un problème: nous n'avons pas de visibilité", a commenté auprès de l'AFP Philippe Boucly, président l' Afhypac, association rassemblant les acteurs de l'hydrogène, qui demande un soutien pérenne de l'État. [...] S'ils restent onéreux, les véhicules à hydrogène répondent aux besoins des professionnels, grâce à leur autonomie importante et à leur rechargement rapide. "L'avenir de la filière hydrogène dépendra beaucoup de l'engagement des pouvoirs publics", selon une étude de Sia Partners, publiée en janvier."
Source : Hydrogène: la bataille des financements reste âpre pour la filière
Pour compléter
Le « plan de déploiement de l’hydrogène pour la transition énergétique »
Source : France: 100 millions d'euros pour le plan hydrogène
Lire
vhm 2019/06/07
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php
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