Haute-Marne : entre la Société d'intérêt collectif agricole d'électricité (Sicae) Est et les exploitants agricoles, le courant passe

jhm.fr
19/06/2019

(...) " Son capital social est détenu à 72% par des agriculteurs." [...] L'essor des énergies renouvelables [ les éoliennes!]est tel que 21% de celles ci sont acheminées par le réseau de Sicae."

Les actionnaires/exploitants agricoles sont donc très nettement majoritaires dans cette société. Et combien parmi eux sont devenus des énergiculteurs, en signant un contrat pour louer leurs terres au producteur d'électricité subventionnée, à partir de panneaux photovoltaïques et/ou d'éoliennes?

-Contrat d'achat de l' énergie électrique produite par les installations utilisant les énergies mécaniques du vent et bénéficiant de l' obligation d'achat d'électricité

-Contrat d'achat de l' énergie électrique produite par des installations utilisant l'énergie radiative du soleil et bénéficiant de l' obligation d'achat d'électricité (S11s- V1)

Et quelles est leur rémunération annuelle en tant qu'actionnaires?

Récapitulons : l' énergiculteur touche un loyer pour la location de ses terres et l’exploitant agricole est rémunéré en tant qu' actionnaire, de la société qui est en charge de distribuer l'électricité produite et qui semble y trouver son compte... 

 


Source : Entreprise Sicae Est - Sicae à Vesoul (70000)


Son intérêt de producteur convergeant avec celui d 'actionnaire n'a-t-il pas vocation alors à soutenir la déferlante éolienne sur le territoire?

Le secteur de l'agriculture est le plus petit employeur en Haute-Marne, avec 3,5% de la population active, correspondants à un peu plus de 2 500 salariés. On peut dire sans se tromper qu'une minorité impose à la majorité, par exclusivement l'appât du gain, la destruction à VIE de la Nature, le sacrifice de son bien-être au quotidien et la perte de son pouvoir d'achat avec l'augmentation ascensionnelle du coût de l' électricité.



Source : Département de la Haute-Marne (52)



À quand les "gilets jaunes" de l' électricité? Pour le moment dans la campagne haut-marnaise, on entend plutôt le bêlement des troupeaux...

« La condition d’animal domestique entraîne celle de bête de boucherie. »
(Ernst Jünger 1895-1998)

Lire





@jhm.fr

php