1/11/2012
Commentaire: Près de 5 ans après, malgré des avancées*, la majorité des femmes et des hommes politiques décideurs sont toujours dans la négation des problèmes physiques rencontrés par les riverains d'éoliennes.
ZÉRO ÉOLIENNE et BASTA!
* Pour les Vues, nous sommes très loin du compte puisque le lobby éolien continue à massacrer le quotidien des populations riveraines et la biodiversité.
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Selon certaines estimations, 22 à 42% des riverains des éoliennes seraient gênés par les bruits. La santé de milliers de personnes risquent de se dégrader.
Un article de l’EPAW.
Un article de la presse danoise révèle un profond malaise au sujet des éoliennes au Danemark [1]. Le Ministre danois de l’environnement avait toujours prétendu que les limites imposées dans son pays en ce qui concerne le bruit émis par des éoliennes étaient les plus contraignantes du monde. Pourtant, il vient d’avouer qu’entre 4 et 11% des riverains seront incommodés par les pulsations caractéristiques des éoliennes, dont près d’un millier d’unités additionnelles va être imposé aux populations des campagnes sur un territoire déjà saturé de ces gigantesques machines.
La Plateforme européenne contre l’éolien industriel, qui représente 556 associations et fédérations de 24 pays, et la Fondation Waubra, d’Australie, dénoncent cette violation des droits de l’homme respectant la santé. De par le monde, avertissent-elles, des milliers de riverains d’éoliennes souffrent d’insomnies à cause du bruit et/ou infrasons qu’elles émettent, y compris de nombreux enfants. Ceci conduit à des problèmes de santé qui s’aggravent avec le nombre de nuits passées à chercher vainement le sommeil. « Un gouvernement, qu’il soit de l’Union européenne ou d’ailleurs, a-t-il le droit de sacrifier ainsi froidement la santé d’une partie de sa population ? », demande Mark Duchamp, Directeur Général d’EPAW.
D’ailleurs, fait-il remarquer, le grand spécialiste danois en matière d’acoustique, le professeur Henrik Moeller, de la prestigieuse Université d’Aalborg, vient de revenir à la charge contre son gouvernement à ce sujet. Il l’avait déjà fait l’année dernière, dénonçant alors d’importantes irrégularités dans l’établissement des normes pour évaluer les sons à basse fréquence émis par les éoliennes [2].
Cette fois-ci, il accuse le Ministre de l’Environnement d’être au-dessous de la réalité avec ses chiffres de 4 à 11%. Selon les estimations du professeur, ce sont de 22 à 42% des riverains qui seront gênés par le bruit des éoliennes – en fait surtout la nuit à cause du silence ambiant et du vent qui souffle en général plus fort, précise Duchamp [1]. « Le pourcentage réel est donc énorme, et le scandale devient de plus en plus difficile à étouffer », poursuit Mark.
« Ce mépris pour la santé du peuple danois aura de fâcheuses conséquences », opine le docteur Mauri Johansson, Spécialiste en médecine occupationnelle et de la communauté au Danemark, « parce que beaucoup de pays prennent modèle sur Copenhague quand il est question de limiter le bruit des éoliennes. Mondialement, les gouvernements continueront donc à permettre que l’on installe des éoliennes beaucoup trop près des maisons, et le nombre des riverains affectés par des problèmes de santé augmentera non seulement avec la durée d’exposition s’étirant sur des années, mais aussi avec le nombre des éoliennes qui ne cesse d’augmenter. »
Le docteur Sarah Laurie, qui dirige la Fondation Waubra en Australie, remarque que ceci risque de coûter très cher à la société. « L’amiante, le tabac, et maintenant les éoliennes : c’est le même processus. Les autorités sanitaires nient l’existence du problème, se reposant sur des études mensongères commanditées par l’industrie ; jusqu’au jour enfin où la vérité fait surface (elle le fait immanquablement). Mais en attendant, on permet que beaucoup de mal se fasse, que les droits de l’homme soient violés, et que la santé de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants se dégrade. Partout dans le monde, des riverains d’éoliennes font des procès pour dommages à leur santé. On ne peut plus ignorer le problème, moins encore nier qu’il existe. Il faut faire un suivi des émissions sonores et infrasonores des éoliennes, réalisé par des acousticiens indépendants [3]
Références :
Mark Duchamp, Directeur Général, EPAW Skype: mark.duchamp
Dr Sarah Laurie (Australie), Chief Executive Officer Waubra Foundation, mail : sarah@waubrafoundation.com.au
Notes :
1. Article traduit en anglais par les auteurs ces jours derniers.
2. Article d’il y a un an, révélant d’importantes irrégularités dans les normes.
3. Guide pour le suivi de la pollution acoustique : http://waubrafoundation.com.au/Wind_Turbine_Acoustic_Pollution_Assessment_Requirements.pdf
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