Auteur :SLC
Publié le 16 octobre 2017
Le récent communiqué de Greenpeace sur la sûreté des piscines d’entreposage des combustibles usés des centrales nucléaires pose plusieurs questions
- La première est de savoir ce que valent les « experts » de Greenpeace. Nous avons pu nous procurer le nom de trois d’entre eux.
- Gordon Mac Kerron est un économiste qui n’a de compétence technique ni sur la sûreté, ni sur la construction, ni sur le fonctionnement des réacteurs nucléaires,
- Ode Becker est une militante des ONG écologistes et antinucléaires depuis longtemps, sans plus d’expérience de terrain que Gordon MacKerron,
- Edwin Lyman, lui, est un scientifique américain qui milite depuis longtemps contre l’armement nucléaire sans que, pour autant, sa compétence en matière de sûreté des centrales nucléaires françaises soit établie.
Avec des experts de ce calibre, il semble incroyable que les médias français accordent autant, sinon plus de crédibilité à Greenpeace qu’à l’ ASN, qui n’a jamais mis en cause la sûreté des piscines de stockage des centrales nucléaires.
- La majorité des médias français répètent à l’envie les assertions de Greenpeace sans avoir jamais le réflexe de vérifier ni la valeur, ni l’honnêteté de ces assertions, ni la qualité des soi-disant experts.
- En recherchant et en rendant publiques les faiblesses éventuelles de la sûreté des installations nucléaires françaises, Greenpeace a choisi entre deux alternatives :
- Ou bien elle est convaincue de la véracité de ses analyses, auquel cas elle aurait dû, de toute urgence, les communiquer à l’ ASN pour que ces éventuelles failles soient supprimées. Les rendre publiques, ce serait, évidemment, aider les éventuels terroristes à les utiliser.
- Ou bien elle sait que les dangers qu’elle dénonce sont imaginaires, mais son action renforce, sans raison, la peur du nucléaire dans le public. Or le vrai risque d’un attentat contre une installation nucléaire est la création d’une panique dans le public. Le véritable objectif des terroristes est, précisément, de créer une telle panique. Dans ce cas, Greenpeace se comporte aussi comme un allié objectif du terrorisme.
- Nous suggérons aux médias qui ont le souci d’informer véritablement nos concitoyens, tâche d’autant plus importante que les fausses nouvelles et informations se multiplient sur les réseaux sociaux, de ne pas prendre, désormais, pour argent comptant les rapports et communiqués de Greenpeace et autres ONG militantes, mais à les passer au filtre d’une critique exigeante.
- Nous estimons que, dans le cadre de la lutte anti-terroriste, une enquête devrait être ouverte sur les pratiques de Greenpeace qui favorisent des réactions de panique en cas d’une action terroriste visant une installation nucléaire.
Dans ces conditions, soit l'Etat communique lui-même que ces intrusions sont des non-évènements, soit il prend toutes les mesures, par voie légale, pour dissuader Greenpeace, une bonne fois pour toutes, de recommencer ce type d’action.
Voilà les points où la transparence devrait être faite d’urgence.
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