24/10/2017
Le monde rural est en train moins de dépérir que de changer de fonction.
C'est ce qui ressort d'une note de l'économiste et géographe Laurent Davezies mise en ligne sur le site du think tank "Terra Nova".
"Contrairement aux idées reçues et aux caricatures, la crise actuelle du monde rural est celle d’un changement majeur de ses fonctions. Ce changement fait des gagnants et des perdants et bien malin celui qui peut dire ce qu’il sera dans 20 ans (encore que beaucoup d’indices permettraient d’argumenter de façon optimiste). Pour autant, il est difficile d’avancer l’idée que le monde urbain et particulièrement les métropoles, ont tourné le dos au monde rural : ce sont au contraire toutes sortes de mécanismes de solidarité fonctionnelle, des villes vers les campagnes, qui permettent d'y amortir largement cette crise et, mieux, de redonner aux habitants du monde rural plus d’emplois, de revenus et de population. Entre les villes et les campagnes, on voit moins aujourd’hui de déchirure que de couture."
Le monde rural est en train moins de dépérir que de changer de fonction.
C'est ce qui ressort d'une note de l'économiste et géographe Laurent Davezies mise en ligne sur le site du think tank "Terra Nova".
"Contrairement aux idées reçues et aux caricatures, la crise actuelle du monde rural est celle d’un changement majeur de ses fonctions. Ce changement fait des gagnants et des perdants et bien malin celui qui peut dire ce qu’il sera dans 20 ans (encore que beaucoup d’indices permettraient d’argumenter de façon optimiste). Pour autant, il est difficile d’avancer l’idée que le monde urbain et particulièrement les métropoles, ont tourné le dos au monde rural : ce sont au contraire toutes sortes de mécanismes de solidarité fonctionnelle, des villes vers les campagnes, qui permettent d'y amortir largement cette crise et, mieux, de redonner aux habitants du monde rural plus d’emplois, de revenus et de population. Entre les villes et les campagnes, on voit moins aujourd’hui de déchirure que de couture."
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