Le groupe de citoyens Gien - Sauvons les platanes
24 mars 2018
24 mars 2018
Commentaire : très beau et noble combat. À noter :
- angoissant de voir ce CRS en arme aux abords du chantier.
- dans l'intitulé "les autres marraines et parrains "(fin d'article), nous retrouvons parmi les soutiens, bon nombre de personnes, en même temps, favorables au développement éolien dans nos campagnes. Tout comme le site Reporterre...😯
À Gien, dans le
Loiret, le maire a décrété l’abattage de 61 vieux platanes en
alignement. Les auteurs de cette tribune contestent cette décision,
rendue possible par des failles dans la loi sur la biodiversité.
Cette tribune est écrite par le groupe de citoyens Gien - Sauvons les platanes qui, selon ses mots, « se fait porte-parole d’un alignement de platanes ».
Depuis mai 2016, Christian Bouleau, maire de Gien (Loiret), met en œuvre un projet de requalification du centre-ville. Si en première lecture, les ambitions du maire pour la ville sont tout à fait louables, le fait est que le plan d’urbanisme fait l’impasse sur l’écologie. À l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique, de la prise de conscience de l’intérêt des arbres dans l’atténuation de ces effets (ombrage, absorption du CO2…), de la végétalisation des villes, la municipalité de Gien a pris la décision d’abattre 61 platanes en alignement, pour les plus anciens d’entre eux bicentenaires et abritant des espèces protégées.
Une décision incompréhensible pour une partie de la population. C’est pourquoi nous nous sommes rassemblés au sein du groupe de citoyens Gien – Sauvons les platanes. Nous avons organisé des manifestations pour sauver les platanes. Nous avons également envoyé une alerte au préfet du Loiret. Pourtant, le 12 octobre 2017, 30 platanes ont été abattus. La mobilisation continue pour sauver les 31 restants, que le maire souhaite abattre avant mai.
Pour abattre les platanes des quais Lenoir et Joffre, le maire, Christian Bouleau, s’appuie sur une partie de l’étude phytosanitaire qu’il a demandée à l’Agence de l’arbre de Trainoux. Cette étude stipule : « Bien que cet alignement soit historique et avec un impact paysager important, il est préférable de le remplacer dans le cadre du réaménagement du site. » La lecture des grilles de l’étude nous amène à une tout autre conclusion : sur 61 platanes seuls l’abattage de 8 est préconisé dans un court délai. C’est également l’avis d’Éric Gerdil, technicien forestier, chef du secteur des dépendances vertes du département de l’Essonne, ainsi que celui d’Alain Baraton, jardinier en chef du Grand Parc du château de Versailles et chroniqueur à France Inter.
Le 10 février dernier, Alain Baraton a consacré sa chronique aux platanes menacés de Gien : « À une époque où l’on sait que la meilleure méthode pour lutter contre la pollution, les inondations, les bouleversements climatiques est de planter, il y a de quoi se poser beaucoup de questions. L’étude que j’ai consultée indique très clairement : deux arbres dangereux quai Lenoir sur les 30 premiers abattus. On peut donc dire que 28 arbres ont été coupés pour rien. Concernant les 31 platanes du quai Joffre non abattus aujourd’hui, il en existe effectivement six qui nécessitent une coupe, mais s’acharner à vouloir mettre à terre en totalité un superbe alignement, c’est stupéfiant ! Alors pourquoi vouloir les couper ? Si ce n’est, et je vous assure qu’un élu me l’a dit au téléphone, « pour élargir les trottoirs ».
Trop de dérogations à la loi
Mais il y a plus. Une loi de 2016 protège désormais les alignements d’arbres. Pourtant, le maire semble pouvoir y déroger.
La loi du 8 août 2016 no 2016-1087 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages prévoit, par l’article 172 L350-3, une protection spécifique des alignements d’arbres : « Le fait d’abattre, de porter atteinte à l’arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l’aspect d’un ou de plusieurs arbres d’une allée ou d’un alignement d’arbres est interdit. » L’article 172 L.350-3 prévoit également trois cas de dérogations qui laissent la possibilité au demandeur d’être juge et partie. Par exemple, en ce qui concerne un alignement d’arbres, un maire projetant de mettre en place un plan d’urbanisme dans sa ville, dans lequel un abattage est prévu, est aussi l’autorité qui accorde l’autorisation d’abattre cet alignement. Il lui suffit de faire un arbitrage. De toute évidence, cette loi ne protège pas réellement les alignements d’arbres car elle comporte des dérogations permettant de la contourner. Gien n’est pas un cas isolé, disent les arboristes sur le terrain : on nous a parlé d’Angoulême, Bordeaux, Caen, Grenoble, Hesdin, Rennes, Rochefort, Rouen, Saint-Chéron, Strasbourg, Saumur, Valenciennes…
Notre groupe de citoyens souhaite alerter le ministre Nicolas Hulot afin que la loi pour la protection de la biodiversité protège réellement les alignements d’arbres. Nous demandons qu’un rappel soit fait au maire de Gien sur l’esprit de la loi : donner la priorité à la préservation de la biodiversité. Nous espérons ainsi ouvrir une voie vers un ajustement du plan d’urbanisme en cours et nous sommes prêts à participer à l’élaboration d’une ville plus verte.
Deux d’entre eux s’expriment sur leurs motifs de soutien :
Yann Arthus-Bertrand photographe, reporter, réalisateur et écologiste, président de la fondation Good Planet ;
François Baillon, zoologue/photographe, connaisseur de la faune sauvage du Loiret ;
Pierre Birambeau, cofondateur Téléthon ;
Olivier Bonnin, ancien directeur général adj. de Bouygues TP ;
Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ;
Amadée Bricolo, comédien – metteur en scène ;
Louis Albert de Broglie, prince de Broglie, fondateur du Festival de la forêt et du bois ;
Claude Bourguignon, ingénieur agronome, spécialiste en microbiologie des sols ;
Lydia Bourguignon, maître es sciences, spécialiste en microbiologie des sols ;
Valérie Cabanes, juriste internationale, auteure de « Un nouveau droit pour la terre » ;
Jean-Louis Caffier, président de l’association Climat énergie humanité médias ;
Emma la Clown, clown - a écrit « Bottin Botanique » - 32 textes sur les arbres ;
Anny Duperey, actrice, romancière ;
Marc Duplan, président Agence national de défense des arbres (Anda) ;
Raymond Durand, ex-directeur scientifique et technique à l’Arboretum national des Barres ;
Jean-Louis Étienne, médecin, explorateur polaire, scientifique ;
Georges Feterman, professeur agrégée en science naturelles, défenseur d’arbres remarquables, président de l’association A.R.B.R.E.S. ;
Françis Hallé, botaniste, biologiste, auteur de « Du bon usage des arbres –un plaidoyer à l’attention des élus et des énarques » ;
Jean, dessinateur (Le Point) ;
Rémy Julienne, cascadeur - avec un passé giennois ;
Yves Lanceau, photographe et cinéaste animalier (étonnants papillons d’Europe…) ;
Franck Laval, aquarelliste (animalier et paysages), originaire du Loiret, président d’ Écologie sans frontières, au berceau du Grenelle de l’Environnement ;
Tristan Lecomte, fondateur d’Alter Eco et de Pur Projet ;
Corinne Lepage, ancien ministre de l’environnement , avocate spécialisé dans la protection de l’environnement ;
Emily Loizeau, auteure, compositrice, interprète « Jalouse, Upon a Forest... » ;
Michael Lonsdale, acteur ;
Jean-Marie Maddeddu, artiste de scène, réalisateur, habitant devant un platane ;
Thierry Paquot, philosophe, spécialiste d’urbanisme, “Dicorue. Vocabulaire ordinaire
et extraordinaire des lieux urbains, CNRS éditions, 2017” ;
Hubert Reeves, astrophysicien, dernier ouvrage « H.B. nous explique la biodiversité » ;
Matthieu Ricard, moine bouddhiste, auteur, photographe ;
Marie-Monique Robin, journaliste d’investigation, réalisatrice du « Monde selon Monsanto » ;
Maxime de Rostolan, ingénieur, créateur de l’association Fermes d’avenir ;
C’est Nabum, bonimenteur de Loire ;
Rufus, acteur, humoriste (Fabuleux destin de Amélie Poulain, Delicatessen…) ;
Pablo Servigne, ingénieur agronome, auteur dernier ouvrage « L’entraide... » ;
Anne Sylvestre, chanteuse, auteur, compositeur ;
Nicolas Vanier, aventurier, écrivain et réalisateur (l’école Buissonnière ) ;
Patrick Viveret, philosophe et essayiste altermondialiste ;
Willem, dessinateur, caricaturiste, Libé, Charlie Hebdo, Grand prix d’ Angoulême
Depuis mai 2016, Christian Bouleau, maire de Gien (Loiret), met en œuvre un projet de requalification du centre-ville. Si en première lecture, les ambitions du maire pour la ville sont tout à fait louables, le fait est que le plan d’urbanisme fait l’impasse sur l’écologie. À l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique, de la prise de conscience de l’intérêt des arbres dans l’atténuation de ces effets (ombrage, absorption du CO2…), de la végétalisation des villes, la municipalité de Gien a pris la décision d’abattre 61 platanes en alignement, pour les plus anciens d’entre eux bicentenaires et abritant des espèces protégées.
Une décision incompréhensible pour une partie de la population. C’est pourquoi nous nous sommes rassemblés au sein du groupe de citoyens Gien – Sauvons les platanes. Nous avons organisé des manifestations pour sauver les platanes. Nous avons également envoyé une alerte au préfet du Loiret. Pourtant, le 12 octobre 2017, 30 platanes ont été abattus. La mobilisation continue pour sauver les 31 restants, que le maire souhaite abattre avant mai.
Pour abattre les platanes des quais Lenoir et Joffre, le maire, Christian Bouleau, s’appuie sur une partie de l’étude phytosanitaire qu’il a demandée à l’Agence de l’arbre de Trainoux. Cette étude stipule : « Bien que cet alignement soit historique et avec un impact paysager important, il est préférable de le remplacer dans le cadre du réaménagement du site. » La lecture des grilles de l’étude nous amène à une tout autre conclusion : sur 61 platanes seuls l’abattage de 8 est préconisé dans un court délai. C’est également l’avis d’Éric Gerdil, technicien forestier, chef du secteur des dépendances vertes du département de l’Essonne, ainsi que celui d’Alain Baraton, jardinier en chef du Grand Parc du château de Versailles et chroniqueur à France Inter.
Le 10 février dernier, Alain Baraton a consacré sa chronique aux platanes menacés de Gien : « À une époque où l’on sait que la meilleure méthode pour lutter contre la pollution, les inondations, les bouleversements climatiques est de planter, il y a de quoi se poser beaucoup de questions. L’étude que j’ai consultée indique très clairement : deux arbres dangereux quai Lenoir sur les 30 premiers abattus. On peut donc dire que 28 arbres ont été coupés pour rien. Concernant les 31 platanes du quai Joffre non abattus aujourd’hui, il en existe effectivement six qui nécessitent une coupe, mais s’acharner à vouloir mettre à terre en totalité un superbe alignement, c’est stupéfiant ! Alors pourquoi vouloir les couper ? Si ce n’est, et je vous assure qu’un élu me l’a dit au téléphone, « pour élargir les trottoirs ».
Trop de dérogations à la loi
Mais il y a plus. Une loi de 2016 protège désormais les alignements d’arbres. Pourtant, le maire semble pouvoir y déroger.
La loi du 8 août 2016 no 2016-1087 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages prévoit, par l’article 172 L350-3, une protection spécifique des alignements d’arbres : « Le fait d’abattre, de porter atteinte à l’arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l’aspect d’un ou de plusieurs arbres d’une allée ou d’un alignement d’arbres est interdit. » L’article 172 L.350-3 prévoit également trois cas de dérogations qui laissent la possibilité au demandeur d’être juge et partie. Par exemple, en ce qui concerne un alignement d’arbres, un maire projetant de mettre en place un plan d’urbanisme dans sa ville, dans lequel un abattage est prévu, est aussi l’autorité qui accorde l’autorisation d’abattre cet alignement. Il lui suffit de faire un arbitrage. De toute évidence, cette loi ne protège pas réellement les alignements d’arbres car elle comporte des dérogations permettant de la contourner. Gien n’est pas un cas isolé, disent les arboristes sur le terrain : on nous a parlé d’Angoulême, Bordeaux, Caen, Grenoble, Hesdin, Rennes, Rochefort, Rouen, Saint-Chéron, Strasbourg, Saumur, Valenciennes…
- Le quai Lenoir, en février 2018, après la coupe
Notre groupe de citoyens souhaite alerter le ministre Nicolas Hulot afin que la loi pour la protection de la biodiversité protège réellement les alignements d’arbres. Nous demandons qu’un rappel soit fait au maire de Gien sur l’esprit de la loi : donner la priorité à la préservation de la biodiversité. Nous espérons ainsi ouvrir une voie vers un ajustement du plan d’urbanisme en cours et nous sommes prêts à participer à l’élaboration d’une ville plus verte.
DES SOUTIENS D’HORIZONS MULTIPLES
L’initiative a reçu des soutiens de personnalités de tout horizon et de spécialistes dans le domaine de l’environnement qui ont accepté d’être parrains d’un platane menacé.Deux d’entre eux s’expriment sur leurs motifs de soutien :
- Hubert Reeves (astrophysicien, président d’honneur de Humanité et Biodiversité) :
Mon platane, son port très droit et son large houppier en font un arbre apprécié. Il l’est aussi parce que résistant à la pollution, et supportant très bien la taille. Voilà des raisons de défendre « mon arbre giennois » dans un alignement le long de la Loire. Mais ce ne sont pas celles-là qui me l’ont fait parrainer. C’est l’exemplaire solidarité humaine pour ce non-humain dont le sort dépend du conseil municipal de Gien. Les platanes sont un héritage, un bien commun et ce patrimoine arboré suscite un attachement compréhensible. Tout conseil municipal règle par ses délibérations les affaires de la commune. Celui de Gien a, un jour, voté la suppression d’un alignement d’arbres contestée par des « administrés ». Nul doute que les conseillers municipaux et ces administrés contestataires aiment tous leur ville. Vont-ils réussir à se parler et à trouver la voie d’une sortie de crise ? Il faut espérer une réponse positive, voire une « charte de l’arbre en ville », écrite en commun et proposée aux Giennois. Car il n’y a pas que cet alignement de platanes qui soit cher à tous les cœurs… »
- Thierry Paquot (philosophe, spécialiste d’urbanisme) :
Boulevards plantés, création de parcs et de squares, les XVIIIe et XIXe siècles, timidement, accueillent l’arbre dans les villes. Ils expriment la nature qui manque tant aux citadins. La prolifération des automobiles et l’aggravation des nuisances industrielles, un siècle plus tard, activent la sensibilité écologique qu i trouve dans l’urbanisme végétal un moyen d’en contrer leurs méfaits. L’arbre n’est pas qu’un faiseur d’ombre, il invite à la rêverie et porte fièrement le récit de nombreuses légendes et croyances, n’en faisons pas un simple élément décoratif au même titre qu’un kiosque ou une borne interactive ou un puits à carbone… Déjà Andrew Jackson Downing (1815-1852) place au cœur de la ville, même petite, un parc planté d’innombrables arbres en écho aux arbres des jardins des maisons alentour, il évoque même une « forêt urbaine ». Le mot « arbre » vient du latin arbor qui est féminin, c’est l’accusatif arborem qui donnera « arbre », via le latin populaire arbrem. Tout arbre comprend des racines, un tronc et une ramure. L’on constate trois systèmes d’enracinement (pivotant, oblique, traçant), selon les qualités du sol, le rapport entre la taille des racines et celle de l’arbre, sa capacité à contenir et réguler l’eau. La ramure ou « houppier », ou encore « couronne », recherche la lumière du soleil (héliotropisme positif) pour croître, aussi ne doit-il pas subir l’ombre des voisins. Les poussières urbaines sont nocives, les courants d’air nuisibles, les intempéries (neige, froid, vent...) néfastes, tout arbre recherche le calme propice à sa sérénité, qu’il transmet aux humains. Platanes, marronniers, acacias, arbousiers, tilleuls, sophoras, frênes, peupliers, paulownias, érables, chênes, charmes, ormes, figuiers, pins, palmiers, magnolias, sycomores, lilas, virgiliers, frênes, bouleaux, tulipiers, sumacs de Virginie, alisiers, cerisiers du Japon, saules pleureurs, cyprès d’Italie, et quelques autres, nous enchantent dans les parcs et le long des rues et des boulevards, qu’ils en soient remerciés, infiniment. »
- Les autres parrains et marraines
Yann Arthus-Bertrand photographe, reporter, réalisateur et écologiste, président de la fondation Good Planet ;
François Baillon, zoologue/photographe, connaisseur de la faune sauvage du Loiret ;
Pierre Birambeau, cofondateur Téléthon ;
Olivier Bonnin, ancien directeur général adj. de Bouygues TP ;
Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ;
Amadée Bricolo, comédien – metteur en scène ;
Louis Albert de Broglie, prince de Broglie, fondateur du Festival de la forêt et du bois ;
Claude Bourguignon, ingénieur agronome, spécialiste en microbiologie des sols ;
Lydia Bourguignon, maître es sciences, spécialiste en microbiologie des sols ;
Valérie Cabanes, juriste internationale, auteure de « Un nouveau droit pour la terre » ;
Jean-Louis Caffier, président de l’association Climat énergie humanité médias ;
Emma la Clown, clown - a écrit « Bottin Botanique » - 32 textes sur les arbres ;
Anny Duperey, actrice, romancière ;
Marc Duplan, président Agence national de défense des arbres (Anda) ;
Raymond Durand, ex-directeur scientifique et technique à l’Arboretum national des Barres ;
Jean-Louis Étienne, médecin, explorateur polaire, scientifique ;
Georges Feterman, professeur agrégée en science naturelles, défenseur d’arbres remarquables, président de l’association A.R.B.R.E.S. ;
Françis Hallé, botaniste, biologiste, auteur de « Du bon usage des arbres –un plaidoyer à l’attention des élus et des énarques » ;
Jean, dessinateur (Le Point) ;
Rémy Julienne, cascadeur - avec un passé giennois ;
Yves Lanceau, photographe et cinéaste animalier (étonnants papillons d’Europe…) ;
Franck Laval, aquarelliste (animalier et paysages), originaire du Loiret, président d’ Écologie sans frontières, au berceau du Grenelle de l’Environnement ;
Tristan Lecomte, fondateur d’Alter Eco et de Pur Projet ;
Corinne Lepage, ancien ministre de l’environnement , avocate spécialisé dans la protection de l’environnement ;
Emily Loizeau, auteure, compositrice, interprète « Jalouse, Upon a Forest... » ;
Michael Lonsdale, acteur ;
Jean-Marie Maddeddu, artiste de scène, réalisateur, habitant devant un platane ;
Thierry Paquot, philosophe, spécialiste d’urbanisme, “Dicorue. Vocabulaire ordinaire
et extraordinaire des lieux urbains, CNRS éditions, 2017” ;
Hubert Reeves, astrophysicien, dernier ouvrage « H.B. nous explique la biodiversité » ;
Matthieu Ricard, moine bouddhiste, auteur, photographe ;
Marie-Monique Robin, journaliste d’investigation, réalisatrice du « Monde selon Monsanto » ;
Maxime de Rostolan, ingénieur, créateur de l’association Fermes d’avenir ;
C’est Nabum, bonimenteur de Loire ;
Rufus, acteur, humoriste (Fabuleux destin de Amélie Poulain, Delicatessen…) ;
Pablo Servigne, ingénieur agronome, auteur dernier ouvrage « L’entraide... » ;
Anne Sylvestre, chanteuse, auteur, compositeur ;
Nicolas Vanier, aventurier, écrivain et réalisateur (l’école Buissonnière ) ;
Patrick Viveret, philosophe et essayiste altermondialiste ;
Willem, dessinateur, caricaturiste, Libé, Charlie Hebdo, Grand prix d’ Angoulême
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