AFP
parue le 20 mars 2018
Commentaire : (...)" Mais globalement le chemin est encore long avant le retour de nuits plus noires"
Avec des milliers d'éoliennes... Utopie!
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"Il reste plein de choses à faire, mais on voit une prise de conscience. L'extinction la nuit est devenue chose courante et concerne 12 000 communes aujourd'hui", note la présidente de l' APCEN, Anne-Marie Ducroux. "Nous avons réussi à montrer qu'éteindre l'éclairage au coeur de la nuit ne génère pas plus de délits ou d'incivilités. Et toutes ces mesures sont une source d'économies: en 2017, les communes (dernièrement labellisées) ont économisé six millions d'euros", ajoute-t-elle.
Le label, qui existe depuis 2009, est valable 4 ans. Les communes doivent présenter un dossier. 374 ont été retenues sur 500, comme Rochefort (Charente Maritime), Lanester (Morbihan), Pessac... des collectivités allant de 18 habitants à 61 000.
Mais globalement le chemin est encore long avant le retour de nuits plus noires. Selon l'ANPCEN, 91% des communes pourtant labellisées n'exercent pas de contrôles sur l'éclairage des vitrines et façades, dont un arrêté de 2013 impose pourtant l'extinction à 01h00.
En France, la lumière émise par le seul éclairage public a quasiment doublé depuis 25 ans (nombre de points lumineux, durée d'activation), selon les défenseurs de la nuit. Ces derniers soulignent l'impact environnemental et sanitaire croissant de cette pollution, chez les animaux (orientation et reproduction perturbées) comme les hommes (dérèglement de l'horloge biologique, qui régule fonctions biologiques et hormonales).
Ils s'alarment en outre du boom des LED, moins énergivores mais dont toute une catégorie produit une lumière très blanche.
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