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La technologie laser connue sous le nom de LiDAR supprime numériquement le couvert forestier pour révéler des ruines anciennes, montrant que les cités mayas telles que Tikal étaient beaucoup plus vastes que ne le suggéraient les recherches au sol. Photographie de WILD BLUE MEDIA/NATIONAL GEOGRAPHIC
Qu'ont bien pu laisser derrière elles les civilisations passées ? Pour les archéologues, c'est une question difficile. Les vestiges de bâtiments et d'autres sites sont presque impossibles à repérer. La faute aux ravages du temps et à la nature qui peut recouvrir les murs et les fondations d'arbres, de végétation, d'eau, de terre et bien plus encore.
C'est là qu'entre en scène le LiDAR, l'un des outils les plus captivants de l'archéologie moderne. La télédétection par laser, en anglais Light Detection And Ranging (LiDAR), a changé la face de l'archéologie en rendant possibles la mesure et la cartographie d'objets et de structures qui autrement seraient restés cachés.
Le LiDAR actuel repose sur des capteurs laser déployés depuis les airs ou via des unités portables. Lorsque les lasers illuminent la zone à cartographier, ils envoient de brèves pulsations lumineuses. Le temps nécessaire à ces pulsations pour se refléter sur la surface et regagner l'instrument est mesuré puis chaque mesure est convertie en tracé à l'aide d'un GPS. Les ordinateurs utilisent ensuite ces données pour construire une carte en trois dimensions de la zone.
Une adaptation militaire
L'un des plus grands atouts du LiDAR est sa capacité à détecter avec précision les légères anomalies de surface qui pourraient indiquer la présence de petits sites comme des tombes ou de sites plus grands comme des cités englouties. Cependant, le LiDAR connaît également quelques limitations : il ne peut pas lire ce qu'il y a sous le sol et parfois les chercheurs passent à côté de certains reliefs en raison de la densité forestière trop élevée de la région ciblée.
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Comment la technologie LiDAR a révolutionné l'archéologie
Erin Blakemore
28/11/2019
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