novembre 2019
Un chantier nucléaire qui s'éternise. Une industrie hydroélectrique qui renonce à construire des grands barrages dans le monde. Une délocalisation possible de la fabrication des turbines à gaz. Des entreprises solaires et éoliennes qui importent leurs matériels spécifiques ou quand elles les fabriquent ne les conçoivent pas. La transition énergétique française n'a pas de volet industriel.
Le pays se dirige vers une perte de compétence dans un domaine essentiel à la vie de tous les jours, à l'économie et à la sécurité nationale: celui des équipements permettant la production d'électricité centrales et autoproduction.
L’électricité n’a jamais été aussi importante. Sa part dans la consommation totale d’énergie, 20% environ dans les pays de l’OCDE, a toujours eu tendance à augmenter, grâce à des usages multiples et aisés.Ce mouvement s’accélère du fait des besoins de l’informatique et de la perspective du remplacement des véhicules à pétrole.Nous nous dirigeons vers une part de l’électricité dans la consommation d’énergie de 30% à moyen terme. Ajoutons que la lutte contre le réchauffement climatique donne une grande part au rôle du mix électrique.
Il fut un temps, guère lointain, où l’industrie française fournissait l’essentiel des équipements nécessaires à la construction des centrales électriques. Aujourd’hui, le seul chantier nucléaire s’éternise. Les installations solaires et éoliennes sont érigées par des installateurs achetant les matériels spécifiques à l’étranger. Un éminent responsable de l’hydroélectricité annonce renoncer à la construction de grands barrages. La fabrication des turbines à gaz est menacée de délocalisation.
Qu’arrive-t-il donc à l’industrie française, précisément à l’époque où l’électricité devient si importante?
Lire l'étude en entier
http://www.geopolitique-electricite.fr/documents/ene-285.pdf
php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire