par Michel Gay
Commentaire : (...) Mais à quoi (ou à qui ?) sert donc le développement par milliers de ces immenses pylônes à hélices (180 mètres de haut) à la production erratique et ruineuse ?
A transformer les territoires ruraux et les mers en gigantesques zones industrielles et à enrichir au passage quelques sociétés, des financiers et autres hommes d'affaires. Dans cette catastrophe annoncée pour la santé des populations et l'environnement, nous avons, pour l'instant, la chance que le stockage de l'électricité à grande échelle ne soit pas encore opérationnel. Ce jour là, les fous de l'éolien pourront justifier d' imposer leurs machines de guerre par plusieurs milliers (50 000, 100 000?), sans limites. Soyons sûrs que dans cette future situation apocalyptique, les métropoles forteresses et leurs habitants seront elles aussi concernées.
Alors, tous ensemble avec qu'il ne soit déjà trop tard.
LA RÉSISTANCE EN MARCHE!
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Les « bénéfices environnementaux et sanitaires » du nucléaire sont particulièrement importants.
Un rapport récent (septembre 2017) de l’agence gouvernementale Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) annonce avec raison qu’un moyen de production d’électricité procure des bénéfices environnementaux pour la collectivité s’il évite d’émettre d’importantes quantités de gaz à effet de serre (GES) et de polluants atmosphériques.
L’ Ademe va plus loin encore. Elle chiffre ces « bénéfices environnementaux et sanitaires importants » entre 3,1 milliards d’euros et 8,8 milliards d’euros pour l’éolien sur la période 2002 à 2013 en France métropolitaine pour une production d’électricité éolienne totale d’environ 80 térawatt-heure (TWh)1.
La production nucléaire (que l’Ademe omet de citer) évite également (comme l’éolien quand il y a du vent) d’émettre des GES et des polluants atmosphériques. Mais sa production d’électricité sur cette même période de 11 ans (2002-2013) a été d’environ 4500 TWh, soit 56 fois plus que l’éolien.
Les « bénéfices environnementaux et sanitaires » du nucléaire sont donc particulièrement importants puisqu’ils sont compris entre 173 milliards d’euros et… 493 milliards d’euros !
L’ Ademe évalue dans ce même rapport que les coûts du soutien à l’éolien durant cette même période de 11 ans sont de 3,2 milliards d’euros. Les « bénéfices » virtuels couvriraient donc les subventions entre 2002 et 2013.
Pourtant, durant la seule année 2016, le soutien à l’éolien à couté 1,2 milliard d’euros. EDF de son coté, évalue la somme totale du soutien aux énergies renouvelables en 2017 à 5,7 milliards d’euros, uniquement au travers de la « contribution » CSPE sur facture d’électricité.
On notera aussi la progression de 650% de la CSPE entre 2002 et 2016 (22,5 €/MWh en 2017).
L’ Ademe reconnaît cependant dans son étude que :
-Le coût associé au développement de la filière éolienne française a été avant tout porté par les consommateurs d’électricité via la CSPE.
La France produit déjà :
1) plus d’électricité que son besoin (10% de notre production sont exportés vers nos voisins pour un gain national annuel compris entre un et trois Md€),
2) et à plus de 90% sans émissions de gaz à effet de serre ? (Grâce principalement à 75% de nucléaire et 12% d’hydraulique).
Mais à quoi (ou à qui ?) sert donc le développement par milliers de ces immenses pylônes à hélices (180 mètres de haut) à la production erratique et ruineuse ?
1)TWh = térawatt-heure = 1000 GWh = 1 milliard de kWh.
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