Éolien : de premières mesures début 2018 pour simplifier les règles

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avec AFP
publié le 20/10/2017

Le gouvernement compte parvenir à de "premières décisions" en janvier pour simplifier les règles entourant le développement de l'éolien, a indiqué vendredi Sébastien Lecornu, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la transition écologique.

L'objectif est de "voir comment on arrive à libérer les énergies renouvelables, et en l'occurrence l'éolien", tout en assurant la "protection" de la biodiversité et des paysages, a défendu M. Lecornu, lors d'un point presse à l'issue de la première réunion d'un groupe de travail sur l'éolien.
La France s'est fixé des objectifs ambitieux en matière de développement de l'éolien, mais les projets se heurtent un problème d'acceptabilité, avec des contentieux au long cours, et aussi à des difficultés de cohabitation avec des installations militaires ou le patrimoine architectural, autant de sujets au cœur de ce groupe de travail. Réunissant élus locaux, industriels, ministère des Armées et de la Culture et associations, cette réflexion sur les éoliennes avait été proposée lors de la Conférence nationale des territoires en juillet.


Il ne s'agit pas d'un "grand soir de l'éolien" avec une remise en cause de ce qui a été fait par le passé, mais de prendre des mesures qui "déverrouillent" des blocages identifiés, a défendu M. Lecornu.
Un consensus est possible rapidement sur une évolution de la fiscalité avec une meilleure redistribution aux communes des retombées de l'éolien, a-t-il ajouté. Parmi les autres sujets en discussion: l'éolien en mer, avec des simplifications qui pourraient être introduites dans le futur projet de loi sur le droit à l'erreur et le renouvellement des parcs en fin de vie (repowering).

"Nous sommes satisfaits, le discours de Sébastien Lecornu a été extrêmement volontariste", a réagi auprès de l'AFP Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables, qui rassemble les professionnels du secteur. Pour les industriels, l'enjeu principal est de réduire les recours, qui induisent un temps de développement des projets de six à huit ans, beaucoup plus long que chez nos voisins européens. "C'est là qu'il faut porter l'effort", a insisté M. Bal.

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