Les 10 plus gros émetteurs de CO2 au monde sont...

 http://www.voisinedeoliennesindustrielles.com/
 17 /11 /2017

Commentaire : la lutte contre le fléau éolien est une lutte juste menée par des habitants, des familles, des artisans, des individus encore sensibles au monde et au territoire qu’ils habitent. C’est une lutte paysanne, c’est une lutte contre les normes technocratiques! Un refus d' ensevelir des hectares de terres agricoles sous le béton. Nous voulons continuer à penser ensemble à nos territoires.
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Des communes menacées=des citoyens réveillés

Les 10 principaux émetteurs de CO2 sont, dans l'ordre, la Chine, les Etats-Unis, l'Inde, la Russie, le Japon, l'Allemagne, l'Iran, l'Arabie saoudite, la Corée du sud et le Canada (l'UE dans son ensemble se classe en 3e position).
Arrêtez-moi si je me trompe, mais n'y a-t-il pas dans ce classement de ceux qui ont implanté des milliers d'éoliennes industrielles et qui sont montrés comme les champions de la volonté en matière de transition énergétique? L'Allemagne, la Chine, l'Inde, le Canada... Quand on nous dit que la réalité sur laquelle l'économie politique gère la transition énergétique n'existe pas...
À lire ici pour ceux qui ne le sauraient pas déjà...

Allez! Allez la Suisse! On se dépêche un peu là! Suisse Eole s'énerve et réclame une accélération des procédures pour industrialiser les paysages! On ne va pas continuer comme ça! Des paysages qui ne rapportent rien, une population qui vit encore heureuse dans des villages sympathiques et dans un cadre préservé, c'est n'importe quoi! Modernisez-moi ce patrimoine! Amenez votre béton armé, vos kilomètres de câbles pour les sous- sols, vos pollutions matérielles, visuelles et sonores hors-sols: qu'ils en chient un peu là! Qu'ils se bagarrent, qu'ils se divisent, que leurs gosses se vautrent devant des écrans plutôt que de développer leur autonomie dehors! Demain nous aurons besoin de leur crétineries pour pouvoir continuer d'exploiter chaque parcelle de terres, créer des sociétés pour fabriquer du rien qui dure pas, remplir les coffres des paradis fiscaux, brandir la création d'emplois pour tout justifier et pouvoir jeter les travailleurs, lobotomisés années après années, sans avoir de compte à rendre personne. Augmentation de l'âge de la retraite, augmentation du temps de travail, diabolisation des syndicats, fractionnement des responsabilités, diminutions des prestations sociales, voilà pour les employés. Robotisation en marche pour occuper la majorité des postes qu'ils paient encore, voilà pour les employeurs. Non seulement on précarise la sécurité de l'emploi, mais en plus on prépare l'avenir sans ouvriers. Pas grave, ils ne leur coûteront pas grand chose, tout est en place pour que le moment venu l'état puisse lui aussi se laver les mains de leur devenir!

Pour les rebelles tout est prévu, assouplissement des procédures de toutes sortes visant à diminuer leur capacité de réaction. Adaptation des lois pour leur enlever toute envie de manifester leur désapprobation. Les défenseurs de l'environnement sont aujourd'hui condamnés, dans le meilleur des cas, de plus en plus sévèrement lorsqu'ils dérangent de gros projets juteux. Et lorsque l'Etat ne peut plus s'en charger les mafias prennent le relais...

Lorsque je décris la société telle qu'elle peut-être (heureusement il y a encore des enclaves où l'on peut intervenir), des lecteurs s'indignent et me demandent si c'est le suicide que je préconise... Cela veut bien dire qu'ils ont presque gagné: le citoyen ne voit plus que deux solutions: suivre ou mourir...

Mais pourquoi? Ne sommes-nous pas tous nés égaux dans nos droits et ne sommes-nous plus capables de nous battre pour les faire respecter? Il ne faut pas confondre responsabilités et pouvoir. Ceux qui dirigent ne sont pas des maîtres. Ils sont comme n'importe quel travailleur, en place pour faire leur boulot dans la société, par pour la piller ou la rouler dans la farine.

Bref, cette manière de tout accepter sous prétexte de ne pas connaître d'autres solutions arrange pas mal de nos grands penseurs occupés sous la coupole à ouvrir la voie pour leurs amis de l'économie et à semer d'embûches le chemin des résistants.

Vous voyez les éoliennes je dis non. Il est très facile de détruire ce combat là aux yeux de cette société conditionnée: je suis une pro nucléaire pour les moins imaginatifs, hystérique pour les plus machos, climatosceptique pour les plus sophistiqués. Bref, les mots ne manquent pas pour discréditer ma position. À mes yeux la problématique des éoliennes est extrêmement représentative de l'avancée d'un pouvoir économique tout puissant qui n'est au service de personne si ce n'est celui de l'argent. On entend souvent le mot gangster autour de ce pouvoir-là. Il s'est nourri des aspirations d'une société en quête d'écologie et d'avenir durable, il s'en est inspiré pour lui proposer de nouveaux produits de production-consommation, de manière à ce qu'elle pense les avoir obtenus grâce à sa volonté de sauver le monde. Elle lui ouvre alors ses réserves naturelles jusqu'ici épargnées et se bat à sa place pour faire accepter cette invasion ultime au reste de la communauté.

Il y a des résistants. Quand je les rencontre je me rends compte que toute cette manipulation orchestrée par les puissants, toujours plus puissants, génère aussi des résistants toujours mieux informés, toujours plus critiques, toujours plus outillés intellectuellement pour faire face aux gangsters... On ne les trouve plus seulement dans les Universités, on les trouve dans tous les milieux parce que l'énormité de la menace les amène à mettre à jour leurs connaissances tout le temps pour faire face. Au début, une coopérative voulait faire de l'écologie à Saint-Brais, le combat semblait facile à mener: les conséquences évidentes auraient tôt fait de frapper les esprits et le démantèlement serait effectué rapidement. La naïveté m'aveuglait. Aujourd'hui ce combat m'a permis d'étudier les rouages de la société et de retirer mes lunettes noires. Ai-je envie de me suicider? Pas du tout, bien au contraire. J'ai compris quelque part que la vie n'est pas une promenade de santé et que se taire ne sert à rien et à personne.

Je partage avec vous cette phrase reçue hier qui je l'espère fera du chemin dans les têtes résignées:

"L'union fait la force" et "les changements out toujours été générés par des minorités actives et jamais par des majorités muettes donc complices".


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