En décembre 2017, Pierre René Bauquis et moi avons proposé au journal Le Monde une tribune explicitant les critères à prendre en compte pour choisir la première centrale nucléaire à arrêter le moment venu. Notre analyse ne concluant pas au choix politiquement correct de Fessenheim, La Tribune a été refusée par Le Monde, qui en a publié le 24 janvier une autre, dépourvue de compétence technique. En revanche, notre texte est paru dans Les Échos, hier 31 janvier. (cliquez ici )
Mais d’abord, pourquoi baisser la part du nucléaire dans l’électricité française, si ce n’est pour gagner quelques suffrages verts ? La réponse classique est : pour ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier. Cette réponse relèverait du bon sens si les œufs de remplacement étaient aussi bons que les originaux, voire meilleurs.
Or nos œufs nucléaires ont ( au moins) trois qualités :
. Ils sont très peu émetteurs de gaz à effet de serre
. Ils sont pilotables pour adapter leur production à la demande
. La part importée de leur coût total est très faible.
Et par quels œufs veut-on les remplacer ?
. Par des œufs éoliens et photovoltaïques, non pilotables et essentiellement importés
. Secourus par des œufs gaziers, totalement importés et fortement émetteurs de GES.
Où est le bon sens dans cette histoire d’œufs ?
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