Drones : la Chine travaille sur une propulsion nucléaire

 Marc Zaffagni

Commentaire :  En admirant la révolution nucléaire chinoise : "chauffage, mobilité, énergie" avec sels fondus enterrés, opérationnels dans 3 ans. Tandis qu'on cherche et qu'on cherchera encore à stocker le courant intermittent des éoliennes pour pouvoir s'en servir . L'UE et tous les gouvernements européens devraient réfléchir pour pas que dans 5 ou 10 ans, ils ne découvrent qu'ils ont été abusés par les "cafards" verts comme cela arrive souvent dans les domaines de l'énergie.
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Le gouvernement chinois finance un projet de réacteurs nucléaires à sels fondus qui seront installés dans le désert de Gobi. Cette technologie peut, théoriquement, créer plus de chaleur et d'énergie que les réacteurs nucléaires à l'uranium, tout en ne produisant qu'un millième de déchets radioactifs.
La Chine va entreprendre la construction de deux réacteurs nucléaires utilisant les sels fondus à la place de l'eau pour leur refroidissement. Sur le papier, cette technologie peut produire près de trois fois plus de chaleur que les réacteurs nucléaires existants à base d'uranium. Avec un air chaud dépassant les 800 °C, les applications envisageables sont vastes, que ce soit dans le civil ou le militaire.

Ce dernier domaine intéresse particulièrement les autorités chinoises, qui veulent exploiter cette avancée pour propulser des navires de guerre mais aussi des drones. Selon le site South China Morning Post, qui s'appuie sur des informations de l'Académie chinoise des sciences, travaillant sur le sujet depuis plusieurs années (Thorium Molten Salt Reactor : A Safe Way Out for Nuclear Energy), le gouvernement va investir 3,3 milliards de dollars dans ce projet pour financer notamment la construction de deux réacteurs nucléaires à sels fondus qui seront implantés dans le désert de Gobi (province du Gansu) près d'un lac salé.
En 2015, l'Union européenne a lancé le projet Samofar (Safety Assessment of the Molten Salt Fast Reactor), qui vise à démontrer les bénéfices des réacteurs à sels fondus. L'initiative est supervisée par l'université de technologie de Delft (Pays-Bas), qui chapeaute plusieurs laboratoires et entreprises, dont le CNRS, l'IRSN, le CEA, AREVA et EDF. Le consortium compte fabriquer un prototype à l'horizon 2020. © Nixki, Fotolia

Des drones militaires pour la surveillance et les communications
Les réacteurs seront enfouis sous terre et devraient être opérationnels en 2020. La chaleur qu'ils dégageront pourra produire 12 mégawatts, de quoi faire fonctionner une centrale électrique et plusieurs usines, dont une usine de dessalement. L'autre avantage du dispositif est qu'il fonctionne non pas à l'uranium mais au thorium, un métal dont la Chine dispose en abondance dans son sol. Faiblement radioactif, le thorium réduit les risques d'accident nucléaire et ne produit qu'un millième des déchets qu'engendre l'uranium.

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