G.N. Avec AFP,
le 01/12/2017
EMR. Le groupe français spécialisé dans les énergies marines (ex-DCNS) s'apprête à supprimer plus du tiers de ses effectifs en raison d'un développement jugé trop lent du marché de l'hydrolien. Une décision qui affectera surtout la filiale irlandaise OpenHydro mais qui n'impactera pas l'usine de Cherbourg actuellement en construction. Explications. La filiale de Naval Group spécialisée dans les énergies marines renouvelables réduit la voilure mais maintient le cap. L'entreprise, impliquée dans l'éolien offshore, l'hydrolien et l'énergie thermique des océans, espérait des annonces lors des Assises de la mer qui se sont tenues au Havre, à la fin du mois de novembre 2017. Mais, aucun appel d'offres concernant la technologie hydrolienne n'a été lancé par le gouvernement. Nicolas Hulot, interpellé sur le sujet a même répondu : "Ne brûlons pas les étapes (…) On va faire évaluer [cette technologie]", considérée comme moins mature que l'éolien. Une temporisation qui amène une réaction immédiate de l'industriel qui va supprimer 100 postes sur les 260 qu'il compte.
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