14 décembre 2016
Commentaire: Quand on voit l'inertie de la Communauté internationale devant les massacres des civils lors de conflits armés, quoi d'étonnant au comportant de l'OMS en général et de Mme Héroux en particulier, concernant les victimes d'éoliennes. Cette personne, Technical Office, comme elle se définit elle-même sur son profil Linkedin https://www.linkedin.com/in/marie-eve-h%C3%A9roux-0a125114, fait partie du "sérail" diplomatique avec tout ce que cela implique... Pour être réellement entendus, nous devons "bousculer" tous ces cercles dirigeants. Nos "forces": le nombre, la rue et l'Unité. Ne comptons que sur nous.
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Lire: http://www.bruit.fr/images/stories/pdf/bruit-et-sante-decembre-2016/Marie-Eve-Heroux.pdf
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Hier 13 décembre, des représentants du collectif international Victimes des Éoliennes (VdE) ont assisté aux PREMIÈRES RENCONTRES NATIONALES BRUIT ET SANTÉ qui se tenaient à Paris. Lors de ce colloque, ils ont remis à Mme Héroux, qui dirige les travaux de l’Organisation mondiale de la Santé ( OMS ) sur le bruit ambiant en Europe, un rapport à la fois capital et inédit qui vient d’être publié par le Conseil mondial pour la Nature (WCFN).
Ce rapport, qui couvre une période de plus de deux années scolaires, montre comment des élèves d’école primaire situés à 5 km d’un parc éolien subissent les effets délétères des infrasons émis par ses turbines lorsque le vent souffle dans le sens éoliennes-village (vent d’Ouest, qui est le vent dominant à cet endroit). Dans ce cas de figure, les réactions d’un grand nombre d’enfants sont fortes, agressives même: “Il y avait des moments de crises, de colères, d’enfants se roulant par terre, renversant des tables, et se provoquant les uns les autres jusqu’à la violence.“ ( au jardin d’enfants dans ce cas précis )
L’auteur du rapport, qui possède un doctorat, parle aussi d’un autre cas, d’une école située 2 km à contre vent d’un autre groupe d’éoliennes. Là, les enfants sont au contraire abrutis, éteints, et perdent leurs capacités: “j’ai trouvé une proportion très importante d’enfants qui avaient redoublé, un nombre important d’enfants en grave échec scolaire, et beaucoup ayant des troubles d’apprentissage reconnus officiellement (dyslexie, dyscalculie, dyspraxie…) “
Mme Héroux avait déjà reçu ce document, dans sa version originale signée, le 19 août dernier, mais n’avait rien fait en dépit de l’urgence de prendre des mesures pour sauver au moins les enfants dont il est question dans l’étude, à défaut de tous les autres gravement affectés par les éoliennes en France et en Europe. Interrogée hier, elle a répondu aux délégués de VdE qu’elle n’avait pas le temps de répondre à tous les courriers qu’elle recevait (sic).
Photo: Dominique BARILLER (chandail rouge) et Frédérique MARCINIAK (prenant la photo) de l’Association Bien Vivre dans le Craonnais, ont remis à Mme HEROUX un rapport au nom du collectif Victimes des Éoliennes – Paris, 13 12 2016, colloque bruit et enfants.
Ce n’est pas la première fois que WCFN s’étonne de l’inertie de l’OMS devant le problème pressant des victimes des éoliennes. Déjà au mois d’octobre, nous avions écrit au Dr Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS, mais notre courrier est également resté sans réponse. Nous y invitions l’OMS à “analyser la masse de preuves disponibles “à l’extérieur de la boîte” des études tendancieuses évaluées par des pairs mais financées pas l’industrie éolienne ou des organismes gouvernementaux qui en sont complices”.
Mais nous constatons qu’hier encore, au colloque, l’OMS se replie derrière les excuses ( de mauvaise foi ) qui lui sont soufflées par le lobby éolien: “preuves insuffisantes”, “il faut continuer à faire des études” etc.. Sauf que les preuves abondent, et que les études financées par l’industrie éolienne ne regardent jamais à la bonne place, refusant par exemple de mesurer les infrasons dans les maisons des victimes, avec éoliennes tournantes et éoliennes arrêtées, ce que le bon sens demanderait de faire. L’acousticien Steven Cooper l’a fait, mais l’industrie éolienne a rejeté son étude sans motif valable, et l’OMS n’a rien dit.
Photo : les fausses excuses présentées au Colloque. On ferme les yeux tandis que des gens se meurent, et des générations d’enfants sont sacrifiées.
Les victimes nous disent: “ça fait 30 ans que ça dure! Que l’OMS vienne donc mesurer les infrasons dans nos maisons! Sa crédibilité est en jeu, et aussi la responsabilité pénale de ses dirigeants, pour non-assistance à personnes en danger. Les autorités sanitaires nationales sont bien sûr tout aussi coupables”. Dont acte.
Mark Duchamp
Président
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