Par Laurent Aubert
05/12/2016
Commentaire: Ce "mariage" n'a rien détonnant quand on sait qu'à la présidence de WWF, se trouve un certain Pascal Canfin au "palmarès" éloquent et...Europe écologie. Et,depuis le 1er juillet 2014, il est conseiller principal pour le climat du World Resources Institute (WRI), think tank américain classé comme le plus influent au monde sur les questions environnementales.
Pascal Canfin a été nommé le 16 mai 2012, Ministre délégué auprès du Ministre des affaires étrangères, chargé du Développement. Il a donc quitté son siège au Parlement européen pour rejoindre le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
Il était membre des commissions Affaires économiques et monétaires et Marché intérieur et protection des consommateurs.
Il participait aux délégations du Parlement européen pour les relations avec la Chine et les États-unis.
Il était élu dans l’euro-région Île-de-France.
Pascal Canfin était notamment le négociateur pour le Groupe des Verts/Alliance libre européenne de plusieurs projets législatifs :
le règlement sur les agences de notations ;
la directive concernant les marchés d’instruments financiers (MIFID) ;
la directive sur les abus de marché ;
la directive sur la taxe sur les transactions financières.
Pascal Canfin est l’auteur de l’ouvrage Ce que les banques vous disent et pourquoi il ne faut presque jamais les croire, dans lequel il démonte un par un les arguments martelés à grands coups d’opérations de communication par les banques et nous entraîne dans les coulisses de l’Europe, où se négocient les règles supposées encadrer la finance. On y découvre la réalité du lobbying exercé par les banques et le vrai bilan de Nicolas Sarkozy en matière de « - moralisation du capitalisme - ». Pascal Canfin propose des réformes crédibles pour que le politique reprenne enfin la main sur la finance. Dès sa sortie, le livre de Pascal Canfin a rencontré un grand succès auprès des lecteurs. L’ouvrage a fait l’objet de deux réimpressions successives." (...)
Source: http://europeecologie.eu/-Pascal-Canfin-
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Les deux parties s'engagent pour la réalisation du plan de l'Alliance Environnement prévoyant 400 éoliennes en 2035
L’énergie éolienne fait son chemin, même parmi les défenseurs de l’environnement. C’est le message qu’ont fait passer hier Suisse Éole et le WWF Suisse. Les deux organisations ont prévu de s’entendre afin d’établir un dialogue constructif sur l’exploitation de la force du vent. «Il ne s’agit pas d’un accord formel couché sur le papier», précise Isabelle Chevalley, conseillère nationale (Vert’lib./VD) et présidente de Suisse Éole. Convaincus que des solutions consensuelles et défendables sont possibles, le WWF et Suisse Éole s’engagent en faveur de la réalisation de 400 installations, ce qui correspond au scénario 2035 de l’Alliance-Environnement.
Par le passé, les deux organisations ont déjà collaboré de manière positive. Réunies autour d’une table ronde, elles discutent des critères d’évaluation des projets d’énergie renouvelable, des mesures de protection de l’environnement, des craintes ou des oppositions des associations de défense de la nature. Ces dernières sont d’ailleurs invitées à participer à ce dialogue, soulignent le WWF et Suisse Éole.
Pas d’illusions
Isabelle Chevalley ne se berce cependant pas d’illusions. Si Greenpeace «est à fond pour le développement des énergies renouvelables», les relations avec Pro Natura et la Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage sont plus chaotiques. «Rien ne sert de discuter avec Pro Natura Suisse si les sections cantonales font systématiquement recours contre les projets d’éoliennes, soupire la conseillère nationale. Si les sections ne sont pas liées par les engagements de l’association faîtière, il n’y a pas d’accord possible.»
Le fait que le WWF dépose des recours en son seul nom facilite grandement la discussion, selon Isabelle Chevalley. Et de citer les parcs éoliens de Gries (VS) et de la Montagne de Buttes (NE) où la collaboration a permis de faire avancer les dossiers. Tel n’est pas le cas avec les recours collectifs lancés par Pro Natura, BirdLife Suisse, Helvetia Nostra et la Fondation pour le paysage. «Il n’est pas possible alors de convaincre toutes les parties, surtout que certaines sont opposées par principe aux éoliennes», explique la Vaudoise.
Confusion de niveau
Pour Nicolas Wüthrich, responsable de l’information à Pro Natura, il y a là une confusion de niveau. «Le WWF et Éole Suisse agissent au niveau de la planification globale. Et nous sommes, nous aussi, favorables à l’objectif de l’Alliance-Environnement.» Mais Pro Natura intervient surtout à l’échelle des projets précis, «lorsque la mise à l’enquête permet de savoir de quoi on parle et que l’on peut évaluer l’impact de l’installation», explique le porte-parole romand. C’est alors que l’association va dire si un projet est satisfaisant ou non et, le cas échéant, discuter des modifications qui peuvent être apportées. «On nous accuse à tort de manifester une opposition de principe aux éoliennes, mais ce n’est pas le cas.»
Nicolas Wüthrich souligne aussi le fait qu’un cadre légal sur la protection de l’environnement existe. «En insistant pour que les promoteurs de l’énergie éolienne s’y conforment, Pro Natura joue son rôle dans la protection des espèces», conclut-il. (TDG)
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