Par Michel Gay
Publié le 20 décembre 2016
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Quel est donc ce miracle de la physique qui permet à des éoliennes de tourner sans vent ? C’est notamment le cas pour celles aisément visibles le long de passages fréquentés, comme les autoroutes ou les voies ferrées.
Un constat : les éoliennes tournent sans vent
Ainsi, le 15 et le 16 décembre 2016, entre Valence et Montélimar, il n’y avait pas de vent. Les fumées montaient à la verticale dans la campagne. Cependant, deux groupes d’une dizaine d’éoliennes, distants d’environ un kilomètre le long de la ligne TGV, tournaient mollement en étant orientés… en sens opposé (les unes vers le sud, les autres vers le nord).
Les éoliennes défieraient-elles les lois de l’aérodynamique ? Les ingénieurs auraient-ils trouvé le Graal qui permet à un moyen de production dépendant du vent, de produire sans vent ?
Il y a sûrement une explication rationnelle. Mais qui oserait imaginer que les pales de ces engins sont entraînées par des moteurs électriques ? Les propriétaires des éoliennes tenteraient-ils de masquer que, sans vent, elles ne tournent pas, ne produisent rien, et sont inutiles ?
Les éoliennes produisent de façon intermittente
Des dizaines d’éoliennes à l’arrêt, « les bras en croix », donneraient une image déplorable de ce moyen capricieux de production d’électricité. Chacun sait que cette production intermittente fluctue au gré de la météo et non des besoins. Mais il serait probablement du plus mauvais effet de l’afficher d’une manière aussi voyante aux yeux des Français.
Étonnamment, d’autres éoliennes situées dans le lointain, à peine visibles depuis le train et l’autoroute, étaient toutes à l’arrêt.
Les éoliennes installées en France aujourd’hui représentent une puissance totale de plus de 11 gigawatt (GW). Or, pendant plus de 15 jours, seuls 2 à 3 GW étaient disponibles, avec des minimums de puissance fournie tout au long des journées du 1er décembre (de 0,5 GW à 1,2 GW seulement) et du 17 décembre (moins de 1 GW).
En hiver, compter sur les éoliennes est risqué
Heureusement, malgré une dizaine de réacteurs à l’arrêt pour des vérifications exigées par l’Autorité de sécurité nucléaire (ASN) sur des générateurs de vapeur, le nucléaire est là. Il assure la production (puissance fournie de 46 à 48 GW en permanence) et la sécurité énergétique de la France. Le besoin national (la puissance appelée) était de 60 à 80 GW ces quinze derniers jours, le reste étant principalement comblé par l’hydraulique, le gaz, le charbon et, ponctuellement, par des importations.
En essayant de masquer la réalité, les partisans et les promoteurs des énergies renouvelables prendraient-ils les Français pour des benêts ? Ces derniers seraient-ils juste bons à subventionner ces immenses totems dédiés au dieu Éole par le biais de leurs factures d’électricité et de leurs impôts ?
Qui l’eût cru ? Les jours sans vent, les éoliennes brassent du vent ! Quelle époque formidable !
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