13/12/2016
Commentaire : (...) " 1250 emplois sont concernés en 2016, de l’étude à la fabrication de composants en passant par la construction et l’exploitation " (...).
En partant du principe que:
-les Bureaux d'étude et que les fabricants de composants ne travaillent pas uniquement pour l'éolien,
-la construction est réalisée par des sociétés étrangères et des travailleurs détachés (les sociétés et les salariés français se contentant très souvent du ramassage, de la collecte des déchets et du "nettoyage" du chantier),
-l'exploitation/maintenance est pilotée en grande partie depuis l'usine du fabricant des aérogénérateurs (Enercon, Nordex, Siemens, Vestas, etc.). Seule l'entretien courant est confié à des travailleurs en France.
Aussi, il est judicieux de penser que le calcul de l'emploi "éolien" est habilement manipulé par la filière et que les vrais chiffres d'"emplois nets" sont encore à venir. Ces résultats sont à mettre en perspective par rapport aux "emplois détruits" par l'éolien et par rapport aux coûts pour l'argent des contribuables.
(...)" et fournit 24 % de la production éolienne française" (...)
Pour rappel,en 2015, la production éolienne était de 21 TWh ce qui équivalait à 3.9% de la production totale d'électricité en France. ( http://www.rte-france.com/sites/default/files/2015_bilan_electrique.pdf) . Donc, le Grand-Est et ses 1300 éoliennes produit: 5TWh. Tout ça pour ça?
ZÉRO ÉOLIENNE et BASTA!
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Toute la Champagne – Ardenne plus la Meuse : les cinq départements situés à l’ouest du Grand Est concentrent environ 85 % de la puissance éolienne de la nouvelle région. La Moselle et la Meurthe-et-Moselle se partagent quasiment le reste. En effet, les Vosges, et plus encore les deux départements alsaciens, n’en produisent qu’en très faible quantité. Ce qui ne signifie pas, faut-il le rappeler, que l’énergie renouvelable n’y est pas développée : en effet, elle ne se résume pas qu’à l’éolien. L’hydroélectricité domine, par exemple, en Alsace.
La première conférence régionale de l’éolien, à l’échelon du Grand Est, a été organisée mardi à Châlons-en-Champagne, par la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Grand Est – un service de l’État né de la fusion des trois ex-entités. Face à une salle comble, ce colloque a permis de poser à plat forces et atouts de la grande région, d’aborder les questions réglementaires comme d’étudier la faisabilité d’un centre de maintenance et de gestion de fin de vie des éoliennes. « Le Grand Est dispose d’un potentiel considérable », a relevé Franck Leroy, maire d’Épernay et vice-président du conseil régional en charge notamment de la transition énergétique. Ce qui implique néanmoins, a-t-il ajouté, « de veiller à un développement raisonné pour éviter que l’opinion publique ne se retourne un jour contre le développement de champs d’éoliennes ».
Avec une puissance de 2700 MW et plus de 1300 éoliennes, le Grand Est vient en tête des régions françaises et fournit 24 % de la production éolienne française. 1250 emplois sont concernés en 2016, de l’étude à la fabrication de composants en passant par la construction et l’exploitation. Il s’agit d’un chiffre en hausse régulière qu’accompagne, en parallèle, la mise en place en Champagne-Ardenne, Lorraine et Alsace de formations, de bac +2 à bac +5. Un dynamisme à mesurer, aussi, à l’aune des engagements de lutte contre le réchauffement climatique pris lors de la Cop 21 à Paris.
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