AFP
13/10/2017
Commentaire : il en est dans le domaine de la pollution lumineuse comme de la préservation des espaces naturels, aucune dénonciation et ni remise en cause de la part de "Yoda" Hulot et d'associations telles qu' Agir pour l'environnement, l'ANPCEN, protectrices des ciels étoilés et d'autres, des 7 000 aérogénérateurs dont le rôle d'accélérateur de pollution nocturne est avéré dans nos campagnes. Le silence est toujours complice ou... trompeur! Omerta criminelle.
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Quelque 650 événements sont prévus samedi en France à l'occasion du "Jour de la nuit", qui depuis neuf ans sensibilise à la pollution lumineuse, source croissante d'impact environnemental, budgétaire et sanitaire.
Selon l'association Agir pour l'environnement, plus de 350 villes et villages éteindront partiellement ou intégralement leur éclairage public: Paris, Grenoble, Montpellier, Laval, Metz, Belfort, Besançon, Epinal... Quelque 300 animations sont programmées (sorties nature, observations du ciel, etc.).
Dans la capitale, plus de 200 sites seront éteints toute la nuit, dont l'Hôtel de Ville et l'Arc de Triomphe, indique la mairie. A la Défense, la Grande Arche et la Tour Séquoia seront éteintes dès 20h15, précise le ministère de la Transition écologique, qui y a une partie de ses bureaux.
La France est éclairée chaque nuit par 11 millions de lampes et lampadaires, et 3,5 millions d'enseignes. Cet éclairage artificiel gagne chaque année du terrain: depuis 25 ans, la lumière émise par le seul éclairage public a quasi doublé (nombre de points lumineux, durée d'activation), selon l'Association pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN), qui regrette l'absence de stratégie de l'État. A l'inverse, près de 600 communes bénéficient du label "Villes et villages étoilés".
Depuis 2013, un arrêté impose l'extinction des éclairages des façades et vitrines au plus tard à 01H00, et des bureaux une heure après la fin de leur occupation. Mais selon l'ANPCEN, son application est contrastée d'une commune à l'autre, avec de très mauvais élèves, faute de contrôles suffisants. "Qu'il n'y ait de la part de l'Etat comme des collectivités aucune mesure prise pour effectuer le suivi de la réglementation publique constitue une négation des impacts des nuisances du sur-éclairage", soulignait l'association dans un bilan publié en juin.
Depuis 2012, un décret impose aussi l'extinction des enseignes lumineuses commerciales entre 01H00 et 06H00, mais cette obligation ne s'applique qu'aux nouvelles enseignes. Celles qui étaient déjà en place ont jusqu'au 1er juillet 2018 pour se mettre en conformité.
Pour le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, "les élus locaux et les citoyens ont le pouvoir d'agir": réduction du temps d'éclairage, orientation vers le sol des flux lumineux, etc. Le ministère promet aussi "d'ici au printemps un arrêté fixant la liste des sites astronomiques exceptionnels où des mesures seront mises en oeuvre pour protéger le ciel". Il dit aussi son intention de "mobiliser les exploitants d'installations lumineuses (...) pour aller vers plus de sobriété" sur les types d'éclairage non couverts par la réglementation (parkings, installations sportives etc).
Selon les défenseurs de la nuit, 40 à 60% de la consommation électrique des communes françaises est lié à l'éclairage public. Elles pourraient en économiser 25 à 75% grâce à de meilleurs usages de l'éclairage. Les avocats du ciel étoilé s'alarment du boom des LED produisant une lumière très blanche, et soulignent l'impact de la pollution lumineuse chez les animaux (orientation et reproduction) comme chez les hommes (dérèglement de l'horloge biologique).
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