04/01/2019
Quand on entend le magistral Jancovici parler ici de
la source des richesses
qui font de la Suisse l'un des pays les plus riche du monde, on ne peut
que rester perplexe devant les gesticulations de ces
personnalités politiques qui se démènent pour marquer les paysages du
signe fort de leur engagement écologique en imposant des éoliennes
industrielles. Ces dernières brasseront le vent de tout ce à quoi les
élus ne s'attaqueront jamais pour agir vraiment pour l'humain et le
climat.
À l'instar de cette chère Madame de Quattro, que je suis contente de
savoir attachée aux paysages et capable de savourer le silence. Dommage
qu'elle ne réserve cette sérénité qu'aux privilégiés qui, comme elle,
avalent des kilomètres et utilisent les remontées mécaniques (loin de
préserver ces lieux magnifiques) pour partager sa fierté de vivre dans
le plus beau pays du monde. Il est vrai que si la beauté des choses et la
puissance du silence lui suffisent un jour par année pour se
ressourcer, à quoi bon les protéger ailleurs? Et puis ces gueux qui
vivent au coeur d'un paysage préservé et se battent pour qu'il échappe
aux assauts de l'industrie, et ceux qui creusent les mines ailleurs pour
fournir le matériel utile à cette écologie bling-bling, peuvent bien
crever du mal qui ronge leur corps ou leur coeur.
N'est-ce pas le privilège des riches que de contrôler le plaisir des pauvres?
Moralité: La beauté des paysages et le silence n'appartiennent qu'aux riches et aux imbéciles.
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