Elia, le gestionnaire du réseau belge de transport d'électricité, s'inquiète d'un manque de capacités électrogènes pilotables dans les prochaines années, du fait de l'abandon du nucléaire en Belgique.
Les capacités dites « pilotables » sont les centrales pouvant produire du courant en fonction de la demande et non pas quand les conditions extérieures le permettent, ensoleillement pour le solaire photovoltaïque, vent pour l'éolien, etc.. Ces capacités pilotables sont les centrales nucléaires, les centrales à combustibles fossiles, charbon, gaz, fioul, et les barrages hydroélectriques.
Le déficit annoncé ne touche pas que la Belgique : le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie et l'Espagne prévoient de fermer des capacités pilotables...en comptant sur leurs voisins pour leur fournir du courant en cas de besoin, ce peut arriver en même temps, la nuit, les vagues de froid, l'absence de vent peuvent toucher tout ou partie de ces pays simultanément.
Si on continue sur cette voie, il est probable que nous ayons à faire face à des coupures électriques de grande ampleur dans les prochaines années.
Pour citer une tribune publiée au printemps dernier par les PDG de 14 gestionnaires de réseaux électriques européens :
« La solidarité « électrique » n'est pas innée. Elle peut être mise en péril si les politiques énergétiques nationales et l'évolution des mix énergétiques ne tiennent pas suffisamment compte de l'équilibre global du système. »
Source : Elia group
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