Publié le 06/01/2017
Commentaire: Que de temps et d'argent (des contribuables en partie?) perdus, pour au final se "brader" à 60 millions d'€. Mais comment les responsables de ces choix, ont-ils pu à ce point se tromper? https://fr.wikipedia.org/wiki/Areva
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Attendu depuis l’été dernier, Areva a annoncé la signature finale pour la cession de ses activités dans l’éolien offshore à l’espagnol Gamesa.
© D.R. - Areva
Jeudi 5 janvier, Areva a officialisé la reprise de ses activités dans l’éolien en mer par l’espagnol Gamesa, entreprise détenue elle-même par Siemens. Négociée au cours de l’été 2016, cette vente se fait pour une somme modeste de 60 millions d’euros. Le communiqué de presse précise que les engagements d’Areva pour équiper trois champs éoliens en mer au large des côtes françaises seront portés par Adwen, la coentreprise créée originellement par Gamesa et Areva. Il s’agit des sites de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor, avec Iberdrola), de Dieppe-Le Tréport (Seine-Maritime, avec Engie) et des Iles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée, avec Engie), soit 186 turbines de 8 MW à fournir.
Une aventure renouvelable non rentable
Avec la finalisation de cette cession, l’entreprise nucléaire finalise sa sortie des acticités dans les énergies renouvelables, qui se sont révélées très coûteuses et ont participé à plomber les comptes de l’entreprise ces dernières années. Déjà en août 2014, Areva avait annoncé l’arrêt de ses développements dans le solaire.
L’enjeu pour le groupe nucléaire est de se recentrer sur son activité nucléaire avant de réaliser sa scission. D’un côté, l’activité de construction et la maintenance de réacteurs nucléaires qui va être reprise par EDF. De l’autre, ses positions rentables dans le cycle du combustible qui seront opérées par Areva New Co. Dans le même temps, Areva s’est également séparé d’Areva TA, spécialisé dans la conception des chaudières nucléaires pour les sous-marins et les porte-avions, que L’État a souhaité nationaliser pour la sanctuariser.
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