Mea culpa

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JP Riou
30/01/2017

 Après un quart de siècle de leur développement, les énergies intermittentes telles que l'éolien et le photovoltaïque n'ont toujours pas permis de réductions significatives d'émissions de CO2 dans le domaine de la production d'électricité.

Pourtant, les réacteurs nucléaires de 4° génération promettaient à la fois d'éliminer le risque de réaction en chaîne en cas d'incident majeur, et d'apporter une solution radicale au problème des déchets comme à celui de l'approvisionnement, puisqu'ils disposeraient de milliers d'années de combustible en utilisant les déchets des réacteurs actuels.

U.S.A.
La recherche dans cette voie a pourtant été tuée dans l’œuf aux États Unis par l'administration Clinton qui en a annulé le dernier programme en 1994, soit 2 ans avant que la France ne décide, pour raison électorale, de fermer Superphénix, après sa meilleure année de fonctionnement!
Cette technologie d'avenir a pourtant été reprise par le réacteur BN 800 russe qui vient d'obtenir le "Power Award 2016", récompensant la meilleure centrale nucléaire au monde par la presse américaine.

L'erreur stratégique d'avoir abandonné ce pôle d'excellence vient d'être confessée par l'un de ses principaux détracteurs, en la personne de John Kerry qui rend public son mea culpa et reconnaît qu'un bilan objectif de la situation de l'énergie dans le monde et de l'urgence qu'elle implique pour son impact sur le climat, ne laisse pas d'autre alternative crédible que celle de cette évolution du nucléaire, à laquelle il s'était d'abord opposé.
https://www.youtube.com/watch?v=f15rSTy7Spg&feature=youtu.be

U.K.
Récemment, le leader indépendantiste britannique Nigel Farage a porté une violente charge envers l'imposture éolienne, responsable du "plus grand transfert de richesses des pauvres vers les riches de l'histoire moderne".
http://fr.friends-against-wind.org/realities/the-media-is-biased-for-the-wind-industry

Désormais affranchie de bon nombre de réglementations européennes, l'Angleterre se tourne résolument vers le nucléaire, dont le projet d'EDF à Hinkley Point n'est que l'arbre qui cache la forêt.
Et envisage de devenir le leader européen de cette technologie en couvrant son territoire de petits réacteurs modulables (SMRs)

En France demain
Lequel de nos candidats à la présidentielle osera sortir du politiquement correct européen et dénoncer la gabegie causée par l'injection croissante mais contre productive d' énergies intermittentes? Et le massacre délibéré du pôle d'excellence national qui permet encore de produire un des kWh les moins chers et les moins carbonés du marché grâce à son parc nucléaire que les gouvernements successifs se sont évertués à empêcher d'évoluer.

Avec, pour la plupart d'entre eux, l'avantage de pouvoir dénoncer un scandale, au lien du difficile mea culpa de John Kerry.

Les dizaines de milliards d'euros d'argent public ainsi préservés justifieraient pourtant facilement le financement d'autres priorités.

php

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