Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot
Reuters
10/01/2017
PARIS (Reuters) - L’État français a engagé mardi la cession de 3,7% du capital d'Engie, soit 90 millions d'actions, à travers un placement institutionnel accéléré.
Il restera l'actionnaire de référence de l'énergéticien avec 29,1% de son capital et 32,9% des droits de vote et détiendra même plus du tiers des droits de vote en vertu de la loi Florange de 2014, ont précisé l'Agence des participations de l’État et le ministère de l’Économie dans un communiqué.
"L’État demeurera le premier actionnaire d'Engie et continuera à accompagner le groupe dans son plan de transformation stratégique, présenté au marché en février 2016", ont-ils ajouté.
Société générale, co-chef de file de l'opération avec Goldman Sachs, a de son côté précisé que les titres Engie étaient proposés à un prix compris entre 11,37 euros et le prix de clôture de mardi (11,93 euros).
Au cours de clôture, ce placement représenterait donc un montant de 1,07 milliard d'euros.
Le produit de la cession, qui sera versé sur le compte d'affectation spéciale des participations financières de l’État, "pourra servir à financer des investissements de l’État actionnaire, notamment la refondation de la filière nucléaire", selon le communiqué de l'APE et Bercy.
Cette refondation prévoit notamment une augmentation de capital d'Areva de 5 milliards d'euros, dont 4,5 milliards seraient versés par l’État, une opération à laquelle Bruxelles a donné son feu vert mardi sous conditions.
Elle prévoit aussi une augmentation de capital d'EDF de 4 milliards d'euros, dont 3 milliards assurés par l’État.
En vertu de la loi de 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, 10 millions de titres supplémentaires (soit 0,4% du capital) seront en outre ultérieurement proposés aux salariés et anciens salariés éligibles du groupe.
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